


Mais développes un peu plus s'il te plait! Nous avons un appétit vorace huhu
moniiique a écrit :Salut, je te suggère fortement d'aller lire l'intégralité de ce topic http://www.et-alors.net/forum/ftopic14096.php qui aborde une partie de ce qui semble te bloquer au niveau sentimental et sexuel. Énormément de membres du forum y ont participé, avec un grand sérieux, pour tenter de donner leur opinion sur tout ça en mesurant leurs mots.
Comme il est assez long et que tu n'auras peut-être pas envie de le lire, je réponds juste à ta dernière remarque. Le sexe a l'air sale tant qu'il n'a pas été vecteur de plaisir et/ou de partage. Quand on est môme, ou même ado, on a en tête qu'un jour on passera sans doute à la casserole, mais on ne trouve pas forcément l'idée enchanteresse. Justement, c'est sale, ça poisse, ça pue même peut-être va savoir, bref, c'est dégueu. On a tous bien pigé très vite que si on veut des gamins, va falloir baiser, mais bon, se foutre à poil devant quelqu'un d'autre pour échanger des fluides venant principalement de ce qui se planque dans nos slips c'est pas super enthousiasmant quand c'est dit et pensé comme ça.
Sauf qu'il y a ce truc que l'on appelle le désir, qui nous fait changer d'avis bien plus vite qu'on ne le pense. S'il est en plus couplé au sentiment amoureux, plus rien n'a vraiment d'importance. Et là où la gamine et l'ado, presque la jeune adulte que j'étais se refusait totalement à imaginer mettre sa bouche sur le sexe de quelqu'un, la jeune adulte à poil dans un lit avec une personne qu'elle désirait fortement, ne s'est pas faite prier pour aller voir ce que ça donnerait. Cela dépasse simplement les notions d'analyse, ça relève de l'envie, du désir, de la pulsion, de la recherche de plaisir, à donner et recevoir. Et surtout, il y a aussi un truc que je n'avais pas envisagé, tant que je n'avais à l'idée que le sexe brut quand j'y réfléchissais, c'est que tout l'acte est aussi amené par de la tendresse. Des câlins tous simples, des baisers, des caresses, des trucs qui ne sont pas poisseux et n'ont pas l'air dégueu. Que tout arrive de fil en aiguille, et que de la chaleur d'un calin très doux, découle souvent la fougue d'un baiser qui déclenche lui aussi un désir urgent que les caresses de plus en plus approfondies s'appliquent à contenter, et qu'une fois qu'on en est là, les fluides qu'on pensait dégueulasses, deviennent érotiques. Qui l'eut cru?
Je parle d'enfance et d'adolescence, parce que ces schémas là sont les plus courants, mais il est évidemment possible, voire fréquent, d'avoir des adolescences à deux vitesses. Savoir réfléchir et prendre décisions et responsabilités quand tous les autres sont des abrutis d'ado et découvrir ses besoins sexuels quand tous les autres sont déjà passés par là au lycée. Il n'y a pas de règles, en sexualité, comme dans plein de domaines, on peut être adolescent encore à 50 ans, ce qui importe c'est de vivre à son rythme.