

J'ai fait portugais à la fac moi aussi. J'ai tenu 1an

J'aimais bien les cours de civilisation, ça parlait français

!! Sacré mélange! pour avoir vécu trois ans avec une nana dont le père est polack et la mère kabyle... Je sais comment ça peut être explosif!!Goldenvrack a écrit :De ma mère: polonaise et kabyle.
Du père: berbère du Maroc/marocain.
La famille marocaine de mon père raconte qu'ils viennent de Turquie, mais bon, ça doit être juste pour avoir des trucs à raconter vu qu'à part faire des sourires de faux cul ils ne savent pas faire grand chose d'autre.
Eh non! Mon illustre famille élargie n'a pas su prendre de le virage du tertiaire. Seul "Mumul" a su le faire.amélie-sens a écrit :t'as ^pas "3 suisses" dans ta famille? warf!
« Affaires de grandes familles » : le bonheur de rester entre soi a écrit :
La bourgeoisie du Nord, un monde clos, codifié, impénétrable, prêt à tout pour se perpétuer et se protéger.
Que sait-on vraiment de la saga des Motte, Dufour, Thiberghien, Masurel, Bossut, Mulliez, Toulemonde,etc. ? Que connaît-on de leur mode de vie à l'époque où ils étaient propriétaires de toutes les grandes manufactures textiles ?
« Mes parents tenaient beaucoup à ce que nous ne nous marions pas entre cousins. Mon père disait : “ les cousins, pas touche ! “ ». Ah bon ? Comme nous tous en somme. Pas tout à fait. Quand on naît dans la bourgeoisie industrielle du Nord, on a besoin de l’entendre. Des mariages consanguins, il y en a eu quelques uns… Tellement que ces familles ont eu l’idée d’écrire le « Livre des grandes familles du Nord ». Une sorte de bottin mondain des familles de Roubaix et Tourcoing, un Who’s who qui n’a d’autre utilité que de dire qui « en est » et qui « n’en est pas ».
« C’était une idée des patrons, pour ne pas que nous nous marions entre nous. Quand une idylle se nouait, on ouvrait le livre pour vérifier que nous ne sommes pas cousins et que cette union favoriserait nos affaires » raconte l’un des membres de la famille Dufour. Les gens du grand livre ne se marient qu’entre gens du grand livre.![]()
Qui dit alliance de sang dit alliance d’affaires. Ainsi se déroulaient les fusions-acquisitions entre capitaines d’industrie du Nord. Un must : les synergies entre lainiers et cotonniers. Tels les rois de France agrandissant leur royaume par leurs mariages, les chefs des familles cherchent les alliances les plus avantageuses, repèrent les futurs vendeurs, comptables, directeurs, ingénieurs… ou prêtres.
« Nos valeurs, c’est Dieu, la famille et le travail » explique un ancien directeur d’usine textile. La famille, elle se retrouve au moins un dimanche sur deux. Gare à ceux qui sèchent ces réunions sans certificats médicaux !
« On apprend à devenir bourgeois »
Elles montrent admirablement l’univers hermétique de la bourgeoisie d’avant-guerre : des hommes en complet et en cols montés promènent des enfants en gants blancs sur leurs genoux. Des femmes en chapeaux donnent des ordres à des bonnes en robes noires et en tablier blanc. Ce beau monde se retrouve au parc Barbieux 8) ou sur les plages de la mer du Nord. L’un des enfants résume, des années après : « On nait bourgeois, mais on apprend à le devenir depuis l’enfance».