Lorsque que vous êtes fait peloter (fouille, médecins..)
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- Inscription : mer. mars 17, 2010 3:39 pm
Les fouilles ou palpations
Bonjour à tous. Je viens d'arriver sur ce forum et il m'est arrivé aussi d'être palpé, mais en milieu médical.
Je suis pudique en général et n'aime pas me dévêtir. Que je sois face à un homme ou à une femme, c'est pareil. Mais là, ce qui m'est arrivé, m'a surpris. Que je vous raconte.
Il y a quelques années mon médecin généraliste m'oriente vers un dermato à l'approche de l'été.
Je trouve un CMS (un centre médico-social où on n'a pas besoin d'avancer les sous pour la consultation) pas très loin de mon bureau et j'obtiens un rv assez rapidement. Dans une immense salle d'attente... j'attends mon tour. Très vite, une femme en blouse blanche m'appelle au comptoir pour remplir mon dossier (antécédents, lettre du généraliste...) et me demande de re-patienter quelques minutes. Face à moi, une demie douzaine de déshabilloir dont les lampes rouges s'allument et s'éteignent au fur et à mesure de la présence de patients à l'intérieur. Une chose attire mon attention : les malades restent longtemps dans le cabinet médical. Bientôt, j'allais en faire l'expérience et comprendre pourquoi !
Cinq minutes plus tard, la femme en blouse blanche de tout à l'heure m'invite à la suivre vers une cabine, dont elle ouvre la porte et allume la lumière. Elle pénètre avec moi dans la cabine et me chuchote : Puisque c'est la première fois que vous venez ici, mettez-vous en slip, SVP. Le docteur va vous recevoir. La femme sort de la cabine et ferme la porte derrière elle et je me déshabille, tremblant de peur : je ne m'y attendais pas du tout. Et c'est vrai qu'un écriteau sur la porte de la cabine prévenait les malades de se mettre en slip, quelque soit le motif de la consultation, sauf avis contraire du médecin ! On ne peut pas être plus clair !
J'attends en slip noir (ce détail est important pour la suite), je ne savais pas que j'allais me retrouver ainsi. En général, quand je vais chez un médecin, quelque soit sa spécialité, je mets un slip ou un caleçon de couleur foncée.
J'entends à travers la porte qui donne sur le cabinet la voix du médecin : c'était une femme. J'ai paniqué de plus belle, le fait d'être en slip devant une femme m'a fait flippé !
Au bout d'une attente qui m'a parut longue, la dermatologue ouvre la porte et m'invite à entrer. J'aperçois alors à ses côtés, la femme en blouse blanche qui a rempli mon dossier : c'était son assistante. Après un bref questionnaire de santé basique, elle me dit de m'allonger sur le lit d'auscultation. Et la voilà qui observe ma peau dans ses moindres détails, depuis les cheveux, le torse, les bras, les aisselles. Cette dermato devait avoir 55 ans, mais avait de beaux restes. Un peu brute dans sa façon de faire, mais...
Elle m'ordonne de retirer mon slip. Là, je ne sais pas pourquoi, j'ai été gêné et ne l'ai pas fait.
Je dois vous voir partout, dit-elle, ne faites pas l'enfant (je devais avoir 38/40 ans à ce moment). Mais non, je ne l'ai pas fait.
Si vous refusez, je vous l'enlève moi-même, cria-t'elle.
Devant mon obstination involontaire, elle a fait ce qu'elle a dit et m'a descendu mon slip. Dans sa colère, elle l'a jeté au fond de la pièce, là où se trouvait le bureau de son assistante. Mon slip gisait aux pieds de cette dernière. Par pudeur, j'ai caché mes parties de mes mains, sans mot dire.
Il me faut tout voir, comprenez-vous ! dit-elle, dévoilant à ses yeux mes attributs virils... que l'assistance regardait aussi (je l'ai vu jeter un oeil sur l'intimité de mon anatomie).
Et la voilà qui tâte longuement mes parties...Elle les caresse, les soupèse, les observe avec une lampe bleue... et avec un certain plaisir qu'elle m'a communiqué. Comme je me sentais bien ! j'étais aux anges. Elle détecta sur mon scrotum un furoncle poour lequel elle dicta à son assistante le médicament à prescrire. Ma pudeur était vaincue !
Puis, elle finit son examen par les jambes et les pieds, sans oublier le dos.
Elle me mit debout en fin d'examen pour ausculter mon dos. J'ai eu droit aussi à un palpation des fesses, avec autant de plaisir que pour les testicules.
Bien, rhabillez-vous et cessez de mettre des sous-vêtements de couleurs, ça abîme la peau. Rien ne vaut le blanc. je vais vous faire une ordonnance et je vous revois dans un mois.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me rhabille et retourne la voir un mois après.
De ma propre initiative, ayant gardé en mémoire la palpation délicate et suave de mes bourses, je me suis en slip blanc à la deuxième visite.
Mais là, la dermato, en me recevant, me crie (c'est bien le mot) : Ce n'est pas la peine d'être en slip, je vous ai déjà ausculté.
Je m'excuse et retourne en cabine pour me rhabiller.
La consultation a bien du durer plus d'une demie-heure, d'où mon impression au sujet des lampes du déshabilloir !
Mais, tant pis, dit-elle. Restez comme ça, pour ne pas perdre de temps.
Elle observe encore une fois ma peau, comme la première fois, un peu plus rapidement peut-être. Constate que le traitement qu'elle m'a donné est efficace.
Je me pose la question : va-t'elle me tâter ou non ?
Eh bien.. oui ! elle repasse ses mains sur mes bourses et je me suis senti à nouveau bien, quoique cette fois, il me semble, que ça a duré moins longtemps.
J'en ai vu des dermato, mais jamais des comme elle.
C'est dommage qu'elle n'exerce plus.
Je suis pudique en général et n'aime pas me dévêtir. Que je sois face à un homme ou à une femme, c'est pareil. Mais là, ce qui m'est arrivé, m'a surpris. Que je vous raconte.
Il y a quelques années mon médecin généraliste m'oriente vers un dermato à l'approche de l'été.
Je trouve un CMS (un centre médico-social où on n'a pas besoin d'avancer les sous pour la consultation) pas très loin de mon bureau et j'obtiens un rv assez rapidement. Dans une immense salle d'attente... j'attends mon tour. Très vite, une femme en blouse blanche m'appelle au comptoir pour remplir mon dossier (antécédents, lettre du généraliste...) et me demande de re-patienter quelques minutes. Face à moi, une demie douzaine de déshabilloir dont les lampes rouges s'allument et s'éteignent au fur et à mesure de la présence de patients à l'intérieur. Une chose attire mon attention : les malades restent longtemps dans le cabinet médical. Bientôt, j'allais en faire l'expérience et comprendre pourquoi !
Cinq minutes plus tard, la femme en blouse blanche de tout à l'heure m'invite à la suivre vers une cabine, dont elle ouvre la porte et allume la lumière. Elle pénètre avec moi dans la cabine et me chuchote : Puisque c'est la première fois que vous venez ici, mettez-vous en slip, SVP. Le docteur va vous recevoir. La femme sort de la cabine et ferme la porte derrière elle et je me déshabille, tremblant de peur : je ne m'y attendais pas du tout. Et c'est vrai qu'un écriteau sur la porte de la cabine prévenait les malades de se mettre en slip, quelque soit le motif de la consultation, sauf avis contraire du médecin ! On ne peut pas être plus clair !
J'attends en slip noir (ce détail est important pour la suite), je ne savais pas que j'allais me retrouver ainsi. En général, quand je vais chez un médecin, quelque soit sa spécialité, je mets un slip ou un caleçon de couleur foncée.
J'entends à travers la porte qui donne sur le cabinet la voix du médecin : c'était une femme. J'ai paniqué de plus belle, le fait d'être en slip devant une femme m'a fait flippé !
Au bout d'une attente qui m'a parut longue, la dermatologue ouvre la porte et m'invite à entrer. J'aperçois alors à ses côtés, la femme en blouse blanche qui a rempli mon dossier : c'était son assistante. Après un bref questionnaire de santé basique, elle me dit de m'allonger sur le lit d'auscultation. Et la voilà qui observe ma peau dans ses moindres détails, depuis les cheveux, le torse, les bras, les aisselles. Cette dermato devait avoir 55 ans, mais avait de beaux restes. Un peu brute dans sa façon de faire, mais...
Elle m'ordonne de retirer mon slip. Là, je ne sais pas pourquoi, j'ai été gêné et ne l'ai pas fait.
Je dois vous voir partout, dit-elle, ne faites pas l'enfant (je devais avoir 38/40 ans à ce moment). Mais non, je ne l'ai pas fait.
Si vous refusez, je vous l'enlève moi-même, cria-t'elle.
Devant mon obstination involontaire, elle a fait ce qu'elle a dit et m'a descendu mon slip. Dans sa colère, elle l'a jeté au fond de la pièce, là où se trouvait le bureau de son assistante. Mon slip gisait aux pieds de cette dernière. Par pudeur, j'ai caché mes parties de mes mains, sans mot dire.
Il me faut tout voir, comprenez-vous ! dit-elle, dévoilant à ses yeux mes attributs virils... que l'assistance regardait aussi (je l'ai vu jeter un oeil sur l'intimité de mon anatomie).
Et la voilà qui tâte longuement mes parties...Elle les caresse, les soupèse, les observe avec une lampe bleue... et avec un certain plaisir qu'elle m'a communiqué. Comme je me sentais bien ! j'étais aux anges. Elle détecta sur mon scrotum un furoncle poour lequel elle dicta à son assistante le médicament à prescrire. Ma pudeur était vaincue !
Puis, elle finit son examen par les jambes et les pieds, sans oublier le dos.
Elle me mit debout en fin d'examen pour ausculter mon dos. J'ai eu droit aussi à un palpation des fesses, avec autant de plaisir que pour les testicules.
Bien, rhabillez-vous et cessez de mettre des sous-vêtements de couleurs, ça abîme la peau. Rien ne vaut le blanc. je vais vous faire une ordonnance et je vous revois dans un mois.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me rhabille et retourne la voir un mois après.
De ma propre initiative, ayant gardé en mémoire la palpation délicate et suave de mes bourses, je me suis en slip blanc à la deuxième visite.
Mais là, la dermato, en me recevant, me crie (c'est bien le mot) : Ce n'est pas la peine d'être en slip, je vous ai déjà ausculté.
Je m'excuse et retourne en cabine pour me rhabiller.
La consultation a bien du durer plus d'une demie-heure, d'où mon impression au sujet des lampes du déshabilloir !
Mais, tant pis, dit-elle. Restez comme ça, pour ne pas perdre de temps.
Elle observe encore une fois ma peau, comme la première fois, un peu plus rapidement peut-être. Constate que le traitement qu'elle m'a donné est efficace.
Je me pose la question : va-t'elle me tâter ou non ?
Eh bien.. oui ! elle repasse ses mains sur mes bourses et je me suis senti à nouveau bien, quoique cette fois, il me semble, que ça a duré moins longtemps.
J'en ai vu des dermato, mais jamais des comme elle.
C'est dommage qu'elle n'exerce plus.
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- Messages : 1399
- Inscription : dim. juil. 03, 2005 7:27 pm
Oui...
Quand j'y repense c'était marrant. Ou pas...
J'étais en cure de chimio, seule. Je venais de finir ma cure, et je voulais rentrer chez moi.
Il était 10h30, et mes parents n'était pas arrivé.
J'ai décidé de rentrer seule chez moi par mes propres moyens, sans vraiment prévenir les médecins, mais bon... l'heure c'est l'heure.
Je me suis perdu, je suis arrivé sur un parking de constructeur automobile.
J'étais fatigué, j'avais abandonné des affaires en route (crise de parano, je croyait être poursuivit).
Ne savant plus quoi faire, je me suis allongé sur l'herbe.
Quelques temps après quelqu'un a donné l'alerte parceque des flics sont arrivé. Ils m'ont demandé ce que je fesait là.
J'ai répondu avoir fugué de l'hôpital. Sauf que je me suis trompé au lieu de dire "l'hôpital fosh ou je suivait ma chimio", j'ai dit 'l'hopital psychiatrique saint antoine".
Et j'ai précisé que ma mère travaillait à l'hopital mignot de versailles et que je voulait bien être envoyé là-bas pour la retrouver.
Résultat les pompier m'ont envoyé à Versailles, et j'ai eu le droit à une fouille il m'ont prise pour une drogué (j'ai envie de dire pas faux, je suivait une chimio)...
Le pire c'est qu'il m'ont pris m'ont attaché en me mettant des liens, et ont fait la fouille sans même me poser une questions...
Heureusement ma mère a finit par arrivé.
Comme je dit toujours, je suis pas à un traumatisme près !
Puis j'ai été manipulé dans tous les sens par médeçin et infirmière, pour marcher, manger, la toilette et tout ça.
Certains font mal, il s'en rendent pas compte ces encul*s, ils nous briseraient avec leurs gros doigts!
Faut y aller tout doux surtout quand on frêle fragile et sensible comme je l'ai été.
Quand j'y repense c'était marrant. Ou pas...
J'étais en cure de chimio, seule. Je venais de finir ma cure, et je voulais rentrer chez moi.
Il était 10h30, et mes parents n'était pas arrivé.
J'ai décidé de rentrer seule chez moi par mes propres moyens, sans vraiment prévenir les médecins, mais bon... l'heure c'est l'heure.
Je me suis perdu, je suis arrivé sur un parking de constructeur automobile.
J'étais fatigué, j'avais abandonné des affaires en route (crise de parano, je croyait être poursuivit).
Ne savant plus quoi faire, je me suis allongé sur l'herbe.
Quelques temps après quelqu'un a donné l'alerte parceque des flics sont arrivé. Ils m'ont demandé ce que je fesait là.
J'ai répondu avoir fugué de l'hôpital. Sauf que je me suis trompé au lieu de dire "l'hôpital fosh ou je suivait ma chimio", j'ai dit 'l'hopital psychiatrique saint antoine".
Et j'ai précisé que ma mère travaillait à l'hopital mignot de versailles et que je voulait bien être envoyé là-bas pour la retrouver.
Résultat les pompier m'ont envoyé à Versailles, et j'ai eu le droit à une fouille il m'ont prise pour une drogué (j'ai envie de dire pas faux, je suivait une chimio)...
Le pire c'est qu'il m'ont pris m'ont attaché en me mettant des liens, et ont fait la fouille sans même me poser une questions...
Heureusement ma mère a finit par arrivé.
Comme je dit toujours, je suis pas à un traumatisme près !
Puis j'ai été manipulé dans tous les sens par médeçin et infirmière, pour marcher, manger, la toilette et tout ça.
Certains font mal, il s'en rendent pas compte ces encul*s, ils nous briseraient avec leurs gros doigts!
Faut y aller tout doux surtout quand on frêle fragile et sensible comme je l'ai été.
La dernière fois que je me suis fait fouiller, c’était il y a plus de quinze ans, un lundi matin, par des gendarmes à la gare d’Aulnoye. C’était pas glop : fouille devant tout le monde, dans le hall de la gare, puis ouverture du sac de voyage, et alors je devenais extrêmement suspect parce que j’avais un camembert dans mon sac. Ben oui, un belge qui ramène un camembert de Belgique un lundi matin vers le Nord de la France, c’est extrêmement bizarre.
- « Veuillez nous suivre Monsieur, SVP ».
Fouille corporelle, questions surréalistes du style :
- « Et le camembert, c’est pour quoi faire ? »
- « Ben, c’est pour manger à midi… »
- « Et vous faite quoi dans la vie ? »
- « Etudiant Ingénieur. Je fais un stage à Avesnes »
Et là, Ô merveille, le gendarme qui m’avait palpé a commencé à rigoler comme un bossu . C’était l’époux de la secrétaire de la boîte où je faisais mon stage. Excuses bien plates et réflexion profonde :
- « Oui, ça fait bizarre la première fois, mais vous verrez, on s’habitue »
En arrivant à Avesnes, la secrétaire était hilare. Moi, moins.
- « Veuillez nous suivre Monsieur, SVP ».
Fouille corporelle, questions surréalistes du style :
- « Et le camembert, c’est pour quoi faire ? »
- « Ben, c’est pour manger à midi… »
- « Et vous faite quoi dans la vie ? »
- « Etudiant Ingénieur. Je fais un stage à Avesnes »
Et là, Ô merveille, le gendarme qui m’avait palpé a commencé à rigoler comme un bossu . C’était l’époux de la secrétaire de la boîte où je faisais mon stage. Excuses bien plates et réflexion profonde :
- « Oui, ça fait bizarre la première fois, mais vous verrez, on s’habitue »
En arrivant à Avesnes, la secrétaire était hilare. Moi, moins.
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- Inscription : dim. juil. 03, 2005 7:27 pm
Ray Steam a écrit :La dernière fois que je me suis fait fouiller, c’était il y a plus de quinze ans, un lundi matin, par des gendarmes à la gare d’Aulnoye. C’était pas glop : fouille devant tout le monde, dans le hall de la gare, puis ouverture du sac de voyage, et alors je devenais extrêmement suspect parce que j’avais un camembert dans mon sac. Ben oui, un belge qui ramène un camembert de Belgique un lundi matin vers le Nord de la France, c’est extrêmement bizarre.
- « Veuillez nous suivre Monsieur, SVP ».
Fouille corporelle, questions surréalistes du style :
- « Et le camembert, c’est pour quoi faire ? »
- « Ben, c’est pour manger à midi… »
- « Et vous faite quoi dans la vie ? »
- « Etudiant Ingénieur. Je fais un stage à Avesnes »
Et là, Ô merveille, le gendarme qui m’avait palpé a commencé à rigoler comme un bossu . C’était l’époux de la secrétaire de la boîte où je faisais mon stage. Excuses bien plates et réflexion profonde :
- « Oui, ça fait bizarre la première fois, mais vous verrez, on s’habitue »
En arrivant à Avesnes, la secrétaire était hilare. Moi, moins.


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- Messages : 4
- Inscription : mer. mars 17, 2010 3:39 pm
Pour répondre à Yellowfaith et Ray Steam.
Je crois qu'on a tous connu une expérience fouille intégrale dans sa vie. Moi ça m'est arrivé quand j'avais 35/40 ans à peu près, un jour où j'étais à la bourre. Panne de réveil. Je pars bosser sans déjeuner, vite... Je cours pour prendre mon train. Il était à peu près 10 h 30, alors que je commence normalement ma journée à 9 h. J'appelle mon chef et je le préviens que je serai en retard.
Dans une correspondance du métro, banal contrôle d'identité des flics. C'est là que dans ma précipitation du matin, je m'aperçois que je n'ai rien sur moi, autre que ma carte de transport. Je fouille dans mes poches, rien. La flic qui me demande mes papiers (il y en avait 3, une femme et deux hommes) est patiente : je lui raconte que je suis parti en retard, etc... que mon nom figure sur ma carte de transport. Rien n'y fait. De son talkie-walkie, elle appelle d'autres collègues, pendant que les deux autres se rapprochent de moi et me serrent de près. Je me suis senti à ce moment précis, comme un criminel...
Six policiers arrivent, dont encore une femme. Ceux-là me mettent à l'écart pendant que les 3 autres, ceux qui étaient en faction poursuivent leur mission.
A ces nouveaux venus, je décline mes nom, prénom, etc... L'un des flics appelle le central et répète ce que je lui ait dit, pendant qu'un autre me palpe partout.
C'est inutile, dis-je. Je n'ai rien sur moi, j'ai tout oublié à la maison.
Mais le flic insiste : C'est la routine !
On vous embarque pour un contrôle d'identité, suivez-nous.
Ils me sortent du réseau Rapt et me font monter dans un véhicule de police garé à quelques pas de la station de métro où je me suis fais pincé.
Au commissariat (c'est du moins ce que je crois), on me conduit tout de suite au sous-sol, dans une pièce mal éclairée et un peu fraîche où se trouvent trois flics, grands gaillards, 1m85 chacun. Celui qui semblait être le chef, lit les circonstances de ma venue en ces lieux. Puis, jetant le document sur la table devant lui, me dit : A poil, fouille intégrale.
Je proteste : mais, je n'ai rien sur moi ! Pour vous prouver que je dis vrai, appelez mon patron...
Veux pas le savoir. On va pas passer le réveillon. A poil et vite. C'est la routine (ah bon ! encore ?). On n'a pas que ça à faire. Il faut qu'on te fouille (je remarque le tutoiement du flic qui avait l'air plus jeune que moi !). Allez vite !
Voyant que je ne bougeais pas, il se met à crier : Tu comprends le français ou non ? J'ai dit A POIL !
J'ai eu peur mais j'ai voulu gagner du temps.
Bon d'accord, mais je refuse de me faire fouiller par un mec.
Les policiers étaient interloqués par ma réaction.
Mais le chef, ne désarma pas et dit :OK, j'appelle Véro (nous la nommerons ainsi).
Il appelle la dénommée Véro avec son talkie-walkie et Véro se ramène, jolie flic de 25/30 ans, blonde, serrée dans un uniforme qui moulait et mettait en valeurs ses atouts.
Il explique à Véro la situation de manière à ce que j'entende tout. Ce monsieur ne veut pas se déshabiller, il ne veut pas être fouillé par un mec. Alors, à toi de jouer !
Véro s'approche de moi et me demande de me déshabiller. Je réponds que ça ne sert à rien, que je n'ai rien sur moi, etc... Mais elle n'a rien voulu savoir.
Je fais mon travail, c'est tout. J'obéis aux ordres. D'accord ? On y va ?
Alors je commence à me dévêtir, tout doucement, tendant mes fringues à Véro, sous le regard appétissant de ses collègues. Ces derniers, d'ailleurs, fouillent tous mes habits dans les moindres plis et recoins. Je me retrouve bientôt en slip, et Véro me dit :
Ca aussi, enlevez-le ! Il faut tout retirer.
Mais qu'est-ce qu'on peut cacher là ? j'ai rien sur moi, vous avez vu, non ?
Allons, du calme tout ira bien. Si vous n'ôtez pas ça (le slip), je le ferai moi-même.
J'ai voulu refusé, mais elle se faisait pressante. Alors, j'ai retiré le frêle vêtement qui dissimulait mon intimité, et Véro commença sa fouille méthodique après avoir revêtu des gants. Je voyais devant moi les flics qui avalaient leur salive. L'un deux dit, d'ailleurs, et je l'ai bien entendu : Ah on n'aime pas être fouillé par un mec ! Tu vas être servi !
J'ai eu droit à une palpation, une autre de mes parties, avec insistance... Elle m'a fait me pencher, tousser, inspecter entre les doigts des pieds, sous les aisselles, même mes cheveux, la bouche... Bref, partout, et ensuite elle inspecta le dos, rapidement et les fesses en les écartant, mais pas l'anus.
Puis elle a jeté les gants en disant : tout est ok.
Pendant de temps, mon identité a été prouvé par je ne sais quel moyen, peut-être un appel de mon patron qui a su justifié de mon identité.
Je suis retourné au bureau mais depuis je me pose des tas de questions.
A-t'on le droit en France de circuler sans justificatif d'identité ? Quel est le délai pour présenter ses papiers ?
A supposer que les flics avaient la preuve de mon identité dès le départ (je leur avais donné le n° de téléphone de mon bureau), ont-ils le droit de s'amuser comme ça avec des citoyens lamba ?
C'est grave dans notre France, pays de liberté et des droits de l'homme !
Je crois qu'on a tous connu une expérience fouille intégrale dans sa vie. Moi ça m'est arrivé quand j'avais 35/40 ans à peu près, un jour où j'étais à la bourre. Panne de réveil. Je pars bosser sans déjeuner, vite... Je cours pour prendre mon train. Il était à peu près 10 h 30, alors que je commence normalement ma journée à 9 h. J'appelle mon chef et je le préviens que je serai en retard.
Dans une correspondance du métro, banal contrôle d'identité des flics. C'est là que dans ma précipitation du matin, je m'aperçois que je n'ai rien sur moi, autre que ma carte de transport. Je fouille dans mes poches, rien. La flic qui me demande mes papiers (il y en avait 3, une femme et deux hommes) est patiente : je lui raconte que je suis parti en retard, etc... que mon nom figure sur ma carte de transport. Rien n'y fait. De son talkie-walkie, elle appelle d'autres collègues, pendant que les deux autres se rapprochent de moi et me serrent de près. Je me suis senti à ce moment précis, comme un criminel...
Six policiers arrivent, dont encore une femme. Ceux-là me mettent à l'écart pendant que les 3 autres, ceux qui étaient en faction poursuivent leur mission.
A ces nouveaux venus, je décline mes nom, prénom, etc... L'un des flics appelle le central et répète ce que je lui ait dit, pendant qu'un autre me palpe partout.
C'est inutile, dis-je. Je n'ai rien sur moi, j'ai tout oublié à la maison.
Mais le flic insiste : C'est la routine !
On vous embarque pour un contrôle d'identité, suivez-nous.
Ils me sortent du réseau Rapt et me font monter dans un véhicule de police garé à quelques pas de la station de métro où je me suis fais pincé.
Au commissariat (c'est du moins ce que je crois), on me conduit tout de suite au sous-sol, dans une pièce mal éclairée et un peu fraîche où se trouvent trois flics, grands gaillards, 1m85 chacun. Celui qui semblait être le chef, lit les circonstances de ma venue en ces lieux. Puis, jetant le document sur la table devant lui, me dit : A poil, fouille intégrale.
Je proteste : mais, je n'ai rien sur moi ! Pour vous prouver que je dis vrai, appelez mon patron...
Veux pas le savoir. On va pas passer le réveillon. A poil et vite. C'est la routine (ah bon ! encore ?). On n'a pas que ça à faire. Il faut qu'on te fouille (je remarque le tutoiement du flic qui avait l'air plus jeune que moi !). Allez vite !
Voyant que je ne bougeais pas, il se met à crier : Tu comprends le français ou non ? J'ai dit A POIL !
J'ai eu peur mais j'ai voulu gagner du temps.
Bon d'accord, mais je refuse de me faire fouiller par un mec.
Les policiers étaient interloqués par ma réaction.
Mais le chef, ne désarma pas et dit :OK, j'appelle Véro (nous la nommerons ainsi).
Il appelle la dénommée Véro avec son talkie-walkie et Véro se ramène, jolie flic de 25/30 ans, blonde, serrée dans un uniforme qui moulait et mettait en valeurs ses atouts.
Il explique à Véro la situation de manière à ce que j'entende tout. Ce monsieur ne veut pas se déshabiller, il ne veut pas être fouillé par un mec. Alors, à toi de jouer !
Véro s'approche de moi et me demande de me déshabiller. Je réponds que ça ne sert à rien, que je n'ai rien sur moi, etc... Mais elle n'a rien voulu savoir.
Je fais mon travail, c'est tout. J'obéis aux ordres. D'accord ? On y va ?
Alors je commence à me dévêtir, tout doucement, tendant mes fringues à Véro, sous le regard appétissant de ses collègues. Ces derniers, d'ailleurs, fouillent tous mes habits dans les moindres plis et recoins. Je me retrouve bientôt en slip, et Véro me dit :
Ca aussi, enlevez-le ! Il faut tout retirer.
Mais qu'est-ce qu'on peut cacher là ? j'ai rien sur moi, vous avez vu, non ?
Allons, du calme tout ira bien. Si vous n'ôtez pas ça (le slip), je le ferai moi-même.
J'ai voulu refusé, mais elle se faisait pressante. Alors, j'ai retiré le frêle vêtement qui dissimulait mon intimité, et Véro commença sa fouille méthodique après avoir revêtu des gants. Je voyais devant moi les flics qui avalaient leur salive. L'un deux dit, d'ailleurs, et je l'ai bien entendu : Ah on n'aime pas être fouillé par un mec ! Tu vas être servi !
J'ai eu droit à une palpation, une autre de mes parties, avec insistance... Elle m'a fait me pencher, tousser, inspecter entre les doigts des pieds, sous les aisselles, même mes cheveux, la bouche... Bref, partout, et ensuite elle inspecta le dos, rapidement et les fesses en les écartant, mais pas l'anus.
Puis elle a jeté les gants en disant : tout est ok.
Pendant de temps, mon identité a été prouvé par je ne sais quel moyen, peut-être un appel de mon patron qui a su justifié de mon identité.
Je suis retourné au bureau mais depuis je me pose des tas de questions.
A-t'on le droit en France de circuler sans justificatif d'identité ? Quel est le délai pour présenter ses papiers ?
A supposer que les flics avaient la preuve de mon identité dès le départ (je leur avais donné le n° de téléphone de mon bureau), ont-ils le droit de s'amuser comme ça avec des citoyens lamba ?
C'est grave dans notre France, pays de liberté et des droits de l'homme !