Je me sens géné quand ...
Je me sens géné quand ...
Voila j'ai une question:
A chaque fois que ma mère me parle d'un sujet proche de l'homosexualité je me sens géner, (mais d'un autre coté je suis content qu'on en parle),c'est bizarre.
Et vous ? Est-ce que vous avez été déja géner quand on vous parle d'homosexualité ?
A chaque fois que ma mère me parle d'un sujet proche de l'homosexualité je me sens géner, (mais d'un autre coté je suis content qu'on en parle),c'est bizarre.
Et vous ? Est-ce que vous avez été déja géner quand on vous parle d'homosexualité ?
Je n'ai plus ce problème-là, mais je pense comprendre.
Pendant un temps, je sombrais dans le mutisme dès que mes parents abordaient le sujet.
Tu as pris conscience de ton homosexualité assez récemment, et même si tu l'a (très) vite acceptée, tu n'es pas encore tout à fait à l'aise avec cette idée, tu n'as pas eu le temps de l'apprivoiser.
Le fait que ta mère t'en parle, ça fait ressortir cette gêne. C'est aussi compréhensible d'être gêné quand on parle de quelque chose "d'intime" (ou qui a des répercussions sur son intimité, en tout cas), avec ses parents : on n'a pas tous une communication facile avec eux et il y a toujours des sujets sensibles.

Tu as pris conscience de ton homosexualité assez récemment, et même si tu l'a (très) vite acceptée, tu n'es pas encore tout à fait à l'aise avec cette idée, tu n'as pas eu le temps de l'apprivoiser.
Le fait que ta mère t'en parle, ça fait ressortir cette gêne. C'est aussi compréhensible d'être gêné quand on parle de quelque chose "d'intime" (ou qui a des répercussions sur son intimité, en tout cas), avec ses parents : on n'a pas tous une communication facile avec eux et il y a toujours des sujets sensibles.
Pas mieux que Nomade.
J'ajouterais ceci : des parents normalement constitués ne désirent que le bonheur de leurs enfants. Comme ton CO a l'air de s'être bien passé, il est fort probable que tes parents n'aient que de bonnes intentions en te parlant d'homosexualité, peut-être qu'ils désirent, face à ton relatif silence à ce sujet, que tu t'exprimes : que tu partages avec eux tes doutes, tes interrogations, tes soucis. Viendra bientôt la question : "quand est-ce que tu ramènes un copain à la maison ?"
Libre à toi d'en parler ou non, quand j'ai fait mon CO (plutôt involontaire, en fait) et après qu'ils aient avalé la pilule, mes parents avaient la même attitude : ils sentaient qu'il y avait un problème et souhaitaient que je m'exprime, me tendaient des perches, sans vouloir me forcer ni me blesser. J'avais choisi de ne pas en parler et retrospectivement, je le regrette un peu. Aujourd'hui, j'ai de bons rapports avec eux mais le sujet reste un peu tabou.
Comme le dit Nomade : il y a à la fois la gène due au fait qu'il s'agit de choses intimes, et le fait que tu l'as refoulé si longtemps, il en reste toujours quelque chose.
Ca ira mieux quand tu auras un copain.
J'ajouterais ceci : des parents normalement constitués ne désirent que le bonheur de leurs enfants. Comme ton CO a l'air de s'être bien passé, il est fort probable que tes parents n'aient que de bonnes intentions en te parlant d'homosexualité, peut-être qu'ils désirent, face à ton relatif silence à ce sujet, que tu t'exprimes : que tu partages avec eux tes doutes, tes interrogations, tes soucis. Viendra bientôt la question : "quand est-ce que tu ramènes un copain à la maison ?"

Libre à toi d'en parler ou non, quand j'ai fait mon CO (plutôt involontaire, en fait) et après qu'ils aient avalé la pilule, mes parents avaient la même attitude : ils sentaient qu'il y avait un problème et souhaitaient que je m'exprime, me tendaient des perches, sans vouloir me forcer ni me blesser. J'avais choisi de ne pas en parler et retrospectivement, je le regrette un peu. Aujourd'hui, j'ai de bons rapports avec eux mais le sujet reste un peu tabou.
Comme le dit Nomade : il y a à la fois la gène due au fait qu'il s'agit de choses intimes, et le fait que tu l'as refoulé si longtemps, il en reste toujours quelque chose.
Ca ira mieux quand tu auras un copain.

J'ai ressenti le même truc que toi aujourd'hui justement !
Cette après midi j'étais en cours d'svt, et en ce moment on fait le vih. Et il y a un élève qui a dit qu'il avait lu dans un magazine une hypothèse qui disait que la communauté homosexuelle était l'origine du virus du sida (voilà qu'on va nous le reprocher maintenant). La prof lui a dit que c'était une hypothèse parmi d'autre, mais qu'on pouvais pas l'affirmer, et ensuite elle a enchainé sur le fait qu'en général les homosexuelles avaient moins de relations stables et donc que ca pouvait expliquer que la communauté homosexuelle soit plus touché par le virus.
Bref, tout ca pour dire, que dès que j'ai entendu le mot " homosexuelle ", avant même qu'il ai fini sa phrase, j'ai ressenti une gêne. (Ensuite j'aurai préféré que la prof nuance davantage ses propos, que plutôt tomber dans les clichés, enfin bref ca c'est un autre débat ^^)
Pourtant, je pensais être à l'aise avec ca, mais finalement je le suis pas encore assez (et en plus, je ne suis pas outé dans mon lycée, mis à part mes amies)
Cette après midi j'étais en cours d'svt, et en ce moment on fait le vih. Et il y a un élève qui a dit qu'il avait lu dans un magazine une hypothèse qui disait que la communauté homosexuelle était l'origine du virus du sida (voilà qu'on va nous le reprocher maintenant). La prof lui a dit que c'était une hypothèse parmi d'autre, mais qu'on pouvais pas l'affirmer, et ensuite elle a enchainé sur le fait qu'en général les homosexuelles avaient moins de relations stables et donc que ca pouvait expliquer que la communauté homosexuelle soit plus touché par le virus.
Bref, tout ca pour dire, que dès que j'ai entendu le mot " homosexuelle ", avant même qu'il ai fini sa phrase, j'ai ressenti une gêne. (Ensuite j'aurai préféré que la prof nuance davantage ses propos, que plutôt tomber dans les clichés, enfin bref ca c'est un autre débat ^^)
Pourtant, je pensais être à l'aise avec ca, mais finalement je le suis pas encore assez (et en plus, je ne suis pas outé dans mon lycée, mis à part mes amies)
C'est vrai que je ressens aussi cette "gêne" quand on parle d'homosexualité, ou quand c'est le sujet d'une émission de télé, etc. Mais c'est seulement au début. Assez rapidement, si le débat est engagé, c'est une excellente occasion de "sonder" les gens, pour savoir ce qu'ils pensent de l'homosexualité (et souvent, malheureusement, découvrir leur ignorance profonde et les idées toutes faites qu'ils prennent pour vérités.) Et là, ma gêne se transformerait plutôt en une forme "d'amusement."
Je suis entièrement d'accord avec Nomade pour le côté "intime" à l'origine de la gêne... C'est justement parce que je n'ai pas encore fait mon CO que je ne le ressens pas. Je peux en discuter en sachant que mon interlocuteur ne fera aucun lien avec moi.
Si je parlais d'un sujet qui touche à l'homosexualité avec quelqu'un qui "sait" pour moi, je pense que je serais plus "gêné." J'aurais peur qu'il ne soit pas complètement sincère avec moi, qu'il ne me dise pas ce qu'il pense réellement, qu'il considère mon avis comme subjectif...
Par contre, dans le cas des clichés que peuvent avoir les gens sur l'homosexualité, même sans s'en rendre compte, je n'aime pas laisser les continuer à y croire... Répondre par un autre cliché peut être un bon moyen de leur faire comprendre gentiment que ce qu'ils disent n'est pas très censé, sans pour autant monter au créneaux et risquer de se faire outer... Je crois qu'on peut faire passer beaucoup de messages par l'humour.
Après, Guillaume13, je crois aussi que plus le temps passera et plus tu te sentiras en confiance avec ce sujet...
Je suis entièrement d'accord avec Nomade pour le côté "intime" à l'origine de la gêne... C'est justement parce que je n'ai pas encore fait mon CO que je ne le ressens pas. Je peux en discuter en sachant que mon interlocuteur ne fera aucun lien avec moi.
Si je parlais d'un sujet qui touche à l'homosexualité avec quelqu'un qui "sait" pour moi, je pense que je serais plus "gêné." J'aurais peur qu'il ne soit pas complètement sincère avec moi, qu'il ne me dise pas ce qu'il pense réellement, qu'il considère mon avis comme subjectif...
Par contre, dans le cas des clichés que peuvent avoir les gens sur l'homosexualité, même sans s'en rendre compte, je n'aime pas laisser les continuer à y croire... Répondre par un autre cliché peut être un bon moyen de leur faire comprendre gentiment que ce qu'ils disent n'est pas très censé, sans pour autant monter au créneaux et risquer de se faire outer... Je crois qu'on peut faire passer beaucoup de messages par l'humour.
Après, Guillaume13, je crois aussi que plus le temps passera et plus tu te sentiras en confiance avec ce sujet...

Oui, c'est normal... J'étais terriblement géné quand ce sujet venait sur le tapis, à l'époque où je ne m'assumais pas et où je ne redoutais qu'une chose, me faire traiter de pédé ou simplement qu'on me demande si j'étais homo... alors les sujets sur l'homosexualité, pour moi c'était le sujet tabou, le terrain glissant, je me sentais visé, peur que du générale on bifurque vers moi et j'étais pas prêt pour ça... Aujourd'hui encore, même si j'ai fais mon CO, ça me gêne encore quand on regarde un film avec mes parents et que y a des gay dedans, je me fais tout petits dans mon fauteuil, en espérant que personne ne fera de commentaires et parfois je me sens obligé d'en faire un tellement je trouve le silence lourd et tendu...
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- Messages : 31
- Inscription : mar. mars 16, 2010 9:58 am
Je dirais pour moi personnellement ça ne ma jamais déranger que les gens en parle autour de moi.
Après tout si ils s'interessent c'est que c'est bon signe, au moins ils ne nous jettent pas des pierres.
Après c'est sur chacun vie ça à sa facon, mais je ne pense pas que nous devrions ressentir une gène quand on en parle. Nous sommes comme tout le monde, alors on peut autant parler des relations héteros que des relations homosexuelles
Après tout si ils s'interessent c'est que c'est bon signe, au moins ils ne nous jettent pas des pierres.
Après c'est sur chacun vie ça à sa facon, mais je ne pense pas que nous devrions ressentir une gène quand on en parle. Nous sommes comme tout le monde, alors on peut autant parler des relations héteros que des relations homosexuelles

En ce qui me concerne, vu que je commence seulement à accepter, j'avoue que ça me gène aussi. Parce que depuis que j'ai décidé que ça ne sert à rien de nier, j'ai au fond de moi cette envie de le dire, cette impression de mentir aux gens quand je ne le dis pas mais aussi une trouille pas possible. Du coup dès que le sujet vient sur le tapis, je me sens comme prise au piège : "Je le dis maintenant ? Je mens ? J'évite le sujet ?".
Et puis il y a aussi cette impression bizarre d'être poursuivie. Chaque fois que j'allume une télé, il y a soit un film sur le sujet, soit un reportage. J'ouvre un bouquin et hop l'un des personnages est homo. Les séries, pareil. Etc, etc.
Et puis il y a aussi cette impression bizarre d'être poursuivie. Chaque fois que j'allume une télé, il y a soit un film sur le sujet, soit un reportage. J'ouvre un bouquin et hop l'un des personnages est homo. Les séries, pareil. Etc, etc.