Stigmate, tu n'es pas égoïste. Tu as besoin de temps pour toi, et tu as raison de le prendre, c'est tout !
J'espère que les jours/semaines/mois qui vont suivre se feront sans trop de douleurs pour ta famille et toi, il faudrait que ta mère arrive d'ailleurs à redresser la barre. Y'a sûrement d'autres solutions que d'avaler des cachets dès le début des symptômes !
Bon courage pour tout ça, et le boulot aussi !
Être un pilier… qui s'effrite
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Je pense que ceci sera le dernier remontage de topic, jusqu'à ce que...
Ma grand mère a était en consultation chez sa chimiotérapeute, résultat : Arrêt de la chimio, et demain rayon, pour une seul séance. Je pense que tu à compris la suite pas vrai?
Ma journée avait bien commencer, et voila comment elle ce fini. Je, je ne sais pas comment d'écrire ce que je ressent, mais, je me sent mal, très mal... Je ne trouve pas de boulot et ça me gonfle, je demande pas la lune un mi temps mini, juste pour m'occuper, passer le temps...
Je ne sais pas ce qu'il va ce passer quand ce sera fini, je ne sais pas ce que je ferais...
J'ai peur, peur de la suite, peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir, de ne pas faire ce qu'il faut.
Comment survit on ? Comment ne pas avoir de remord? Comment la regarder dans les yeux et lui faire croire que tout ira pour le mieux?
Je suis triste, mais heureux, triste par ce que c'est la fin, je vais la perdre, et il est plus que possible d'après le médecin que ce soit avant les fêtes, et heureux par ce qu'enfin elle sera en paix, elle ne souffrira plus, plus rien.
J'ai tellement de questions, de doutes... Et finalement, je ne suis pas aussi fort que je voulais bien le faire croire. Je me sent impuissant, et seul.
Mon grand père, jeudi veut voir mon oncle, ma tante et ma mère...Pour parler des décisions à prendre, mais les décisions, elles auraient du être prise il y a presque un an... Ca fait presque un an qu'elle a un cancer, le 13, il aura fallu un an pour que ça l'emporte... Et je me sent égoïste, par ce que je pense avoir ma place lors de cette "réunion" n'ai je pas était présent? n'ai je pas assumer la responsabilité d'un fils?
Désormais, on attend, on sait que c'est la dernière ligne droite... Quand on enterre les autres, c'est plus facile, quand on perd un proche mais qui n'est pas directement rattaché à nous, on le vie bien... mais quand ça touche un parent direct, c'est une belle claque dans la gueule.
Ma grand mère a était en consultation chez sa chimiotérapeute, résultat : Arrêt de la chimio, et demain rayon, pour une seul séance. Je pense que tu à compris la suite pas vrai?
Ma journée avait bien commencer, et voila comment elle ce fini. Je, je ne sais pas comment d'écrire ce que je ressent, mais, je me sent mal, très mal... Je ne trouve pas de boulot et ça me gonfle, je demande pas la lune un mi temps mini, juste pour m'occuper, passer le temps...
Je ne sais pas ce qu'il va ce passer quand ce sera fini, je ne sais pas ce que je ferais...
J'ai peur, peur de la suite, peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir, de ne pas faire ce qu'il faut.
Comment survit on ? Comment ne pas avoir de remord? Comment la regarder dans les yeux et lui faire croire que tout ira pour le mieux?
Je suis triste, mais heureux, triste par ce que c'est la fin, je vais la perdre, et il est plus que possible d'après le médecin que ce soit avant les fêtes, et heureux par ce qu'enfin elle sera en paix, elle ne souffrira plus, plus rien.
J'ai tellement de questions, de doutes... Et finalement, je ne suis pas aussi fort que je voulais bien le faire croire. Je me sent impuissant, et seul.
Mon grand père, jeudi veut voir mon oncle, ma tante et ma mère...Pour parler des décisions à prendre, mais les décisions, elles auraient du être prise il y a presque un an... Ca fait presque un an qu'elle a un cancer, le 13, il aura fallu un an pour que ça l'emporte... Et je me sent égoïste, par ce que je pense avoir ma place lors de cette "réunion" n'ai je pas était présent? n'ai je pas assumer la responsabilité d'un fils?
Désormais, on attend, on sait que c'est la dernière ligne droite... Quand on enterre les autres, c'est plus facile, quand on perd un proche mais qui n'est pas directement rattaché à nous, on le vie bien... mais quand ça touche un parent direct, c'est une belle claque dans la gueule.
Re: Être un pilier… qui s'effrite
J'ai envie de te répondre même si en tant que nouveau je ne sais pas si c'est ce que tu attends sur ce sujet si sensible (à toi de me dire).
Je compatis beaucoup à ta douleur. Moi aussi j'ai perdu ma grand mère dans les mêmes circonstances. Bizarrement son souvenir déjà lointain m'est immédiatement revenu en filigrane à la mort brutale de mon grand-père, car une telle fin nous marque infiniment plus.
Si je te réponds c'est aussi parce que je suis interpellé par la répétition des termes : égoïste, décevoir, responsabilité, et du fait que tu parles aussi de ta recherche d'emploi.
On as tous un penchant naturel quand on traverse une période un peu difficile à empoigner un évènement fort qui passe pour nous prouver qu'on peut gérer des émotions intenses, assumer des responsabilités et concrétiser aux yeux de tous une peine (celle de ne pas trouver de travail par exemple...) par une autre peine plus visible... J'ai l'impression que c'est un peu ton cas. A moins que ce soit ta famille qui t'ait poussé dans ce rôle au delà de celui d'un petit-fils (et fils). Je ne te connais pas assez...
En tout cas je pense qu'il faut y faire attention : moi aussi j'ai fait ça et je le regrette aujourd'hui... car après, la réalité revient brutalement et différente de ce qu'on a imaginé... comme une 2ème claque dans la gueule encore plus forte!!!
Il faut donc je crois essayer de ne pas tout projetter dans cet évènement que tu ressens si mal et bien distinguer douleur et responsabilité, difficultés familiales et personnelles.
Courage pour tout
...
Je compatis beaucoup à ta douleur. Moi aussi j'ai perdu ma grand mère dans les mêmes circonstances. Bizarrement son souvenir déjà lointain m'est immédiatement revenu en filigrane à la mort brutale de mon grand-père, car une telle fin nous marque infiniment plus.
Si je te réponds c'est aussi parce que je suis interpellé par la répétition des termes : égoïste, décevoir, responsabilité, et du fait que tu parles aussi de ta recherche d'emploi.
On as tous un penchant naturel quand on traverse une période un peu difficile à empoigner un évènement fort qui passe pour nous prouver qu'on peut gérer des émotions intenses, assumer des responsabilités et concrétiser aux yeux de tous une peine (celle de ne pas trouver de travail par exemple...) par une autre peine plus visible... J'ai l'impression que c'est un peu ton cas. A moins que ce soit ta famille qui t'ait poussé dans ce rôle au delà de celui d'un petit-fils (et fils). Je ne te connais pas assez...
En tout cas je pense qu'il faut y faire attention : moi aussi j'ai fait ça et je le regrette aujourd'hui... car après, la réalité revient brutalement et différente de ce qu'on a imaginé... comme une 2ème claque dans la gueule encore plus forte!!!
Il faut donc je crois essayer de ne pas tout projetter dans cet évènement que tu ressens si mal et bien distinguer douleur et responsabilité, difficultés familiales et personnelles.
Courage pour tout
...Re: Être un pilier… qui s'effrite
Plein de courage Stigmate 
.
Je ne pense pas que tu aies de pierre à te jeter. Tu as fait ce que tu as pu, et tu n'es qu'un petit-fils, dans beaucoup de famille les petits-enfants sont beaucoup moins impliqués que toi ! Je ne veux pas te jeter des fleurs, mais d'après ce que tu nous racontes de toi en ce moment, face à ça et à d'autres choses, tu mériterais bien une médaille
!
La période va être difficile. Comme pier, en te lisant, la larmaloeil, et le souvenir qu'il y a 1 an, mon grand-père a décliné sérieusement, et que le toubib a fait des interventions chirurgicales qui n'ont fait qu'empirer les choses, et que finalement... finalement, quoi, au printemps dernier.
Voir un proche décliner est très dur, et tu as déjà beaucoup de courage de le supporter, en plus de tes soucis.
Je pense que tu devrais continuer à te ménager des moments de respiration, surtout tant que tu n'as pas de boulot pour évacuer cette pression ! (ne nous leurrons pas, se donner activement dans qqch permet d'évacuer !)
Pour ton boulot, je te souhaite bon courage, c'est dur d'en trouver actuellement, même dans les branches qui seraient a priori en demande, comme celle que tu vises. As-tu pensé, pour t'occuper, en attendant d'avoir un vrai boulot à regarder du côté de l'associatif ou du bénévolat ?
Encore beaucoup de soutien
.Je ne pense pas que tu aies de pierre à te jeter. Tu as fait ce que tu as pu, et tu n'es qu'un petit-fils, dans beaucoup de famille les petits-enfants sont beaucoup moins impliqués que toi ! Je ne veux pas te jeter des fleurs, mais d'après ce que tu nous racontes de toi en ce moment, face à ça et à d'autres choses, tu mériterais bien une médaille
!La période va être difficile. Comme pier, en te lisant, la larmaloeil, et le souvenir qu'il y a 1 an, mon grand-père a décliné sérieusement, et que le toubib a fait des interventions chirurgicales qui n'ont fait qu'empirer les choses, et que finalement... finalement, quoi, au printemps dernier.
Voir un proche décliner est très dur, et tu as déjà beaucoup de courage de le supporter, en plus de tes soucis.
Je pense que tu devrais continuer à te ménager des moments de respiration, surtout tant que tu n'as pas de boulot pour évacuer cette pression ! (ne nous leurrons pas, se donner activement dans qqch permet d'évacuer !)
Pour ton boulot, je te souhaite bon courage, c'est dur d'en trouver actuellement, même dans les branches qui seraient a priori en demande, comme celle que tu vises. As-tu pensé, pour t'occuper, en attendant d'avoir un vrai boulot à regarder du côté de l'associatif ou du bénévolat ?
Encore beaucoup de soutien
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Merci à vous 3,
Pour répondre a pier : Non tu peut répondre, je ne dénigre personne ne t'en fait pas
Rusalka : J'ai un petit boulot : 2 fois par semaine je fait faire les devoirs a deux enfants, et ils m'apportent beaucoup, par ce qu'ils sont géniaux.
Demain je vais les voir, et leur mère qui est infirmière doit connaitre du monde chez qui je peut me rendre utile... je n'ai pas eu le temps de lui demander Lundi, son père a un début de rupture du genou donc elle a du courir sur Avignon pour un scintigraphie...
Pour le reste, je me prépare, tant sur la mort de ma grand mère qui semble s'être rapprocher plus vite que prévus, que par mon concours.
J'ouvre les yeux sur bien des choses, sur qui je peut compter réellement... Et c'est toujours la même personne qui apparait : Gil, malheureusement on à des soucis dans nos vie en ce moment qui font qu'on ce bas sur un double front, j'ai des soucis, mais je ne veut pas le laisser tomber, et il ne me laisse pas tomber.. Je me suis d'ailleurs fait traiter de petit con ce soir, j'ai oublier de lui renvoyer dans la tronche.
Je me rend compte, que je ne peut plus baisser les bras, j'ai pris cette charge, à moi de continuer ce que j'ai commencer, de finalement finir ce qui a était commencer.
Et pour la médaille, je n'en mérite aucune, au final je n'ai fait que ce qui était nécessaire, assumez mes responsabilité... D'autre, seul, qui affronte cette maladie on ne leur donne rien, pourtant, ils ce battent, parfois baissent les bras... C'est a eux que reviendrais une médaille, pour ce battre alors qu'ils n'ont personnes.
Pour répondre a pier : Non tu peut répondre, je ne dénigre personne ne t'en fait pas
Rusalka : J'ai un petit boulot : 2 fois par semaine je fait faire les devoirs a deux enfants, et ils m'apportent beaucoup, par ce qu'ils sont géniaux.
Demain je vais les voir, et leur mère qui est infirmière doit connaitre du monde chez qui je peut me rendre utile... je n'ai pas eu le temps de lui demander Lundi, son père a un début de rupture du genou donc elle a du courir sur Avignon pour un scintigraphie...
Pour le reste, je me prépare, tant sur la mort de ma grand mère qui semble s'être rapprocher plus vite que prévus, que par mon concours.
J'ouvre les yeux sur bien des choses, sur qui je peut compter réellement... Et c'est toujours la même personne qui apparait : Gil, malheureusement on à des soucis dans nos vie en ce moment qui font qu'on ce bas sur un double front, j'ai des soucis, mais je ne veut pas le laisser tomber, et il ne me laisse pas tomber.. Je me suis d'ailleurs fait traiter de petit con ce soir, j'ai oublier de lui renvoyer dans la tronche.
Je me rend compte, que je ne peut plus baisser les bras, j'ai pris cette charge, à moi de continuer ce que j'ai commencer, de finalement finir ce qui a était commencer.
Et pour la médaille, je n'en mérite aucune, au final je n'ai fait que ce qui était nécessaire, assumez mes responsabilité... D'autre, seul, qui affronte cette maladie on ne leur donne rien, pourtant, ils ce battent, parfois baissent les bras... C'est a eux que reviendrais une médaille, pour ce battre alors qu'ils n'ont personnes.
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Stig', ne fais pas l'idiot !Stigmate a écrit : Je me rend compte, que je ne peut plus baisser les bras, j'ai pris cette charge, à moi de continuer ce que j'ai commencer, de finalement finir ce qui a était commencer.
Tu as parfaitement le droit de reconnaître que tu as eu les yeux plus gros que le ventre et que tu ne peux pas assumer l'intégralité de cette charge !
Tu as parfaitement le droit de classer les différents aspects de cette charge par priorité (grand'mère, concours, boulot, cœur, perso, etc.).
Tu as donc parfaitement le droit de souffler un peu !
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Je crois qu'on pourra souffler après... Plus ou moins... Enfin j'espère, même si étrangement je commence a préparer le terrain du côté de ma tante qui risque de nous péter un plomb.Rusalka a écrit :Stig', ne fais pas l'idiot !Stigmate a écrit : Je me rend compte, que je ne peut plus baisser les bras, j'ai pris cette charge, à moi de continuer ce que j'ai commencer, de finalement finir ce qui a était commencer.
Tu as parfaitement le droit de reconnaître que tu as eu les yeux plus gros que le ventre et que tu ne peux pas assumer l'intégralité de cette charge !
Tu as parfaitement le droit de classer les différents aspects de cette charge par priorité (grand'mère, concours, boulot, cœur, perso, etc.).
Tu as donc parfaitement le droit de souffler un peu !
Et je ne dit pas que j'ai eu les yeux plus gros que le ventre, ça je crois qu'on la tous remarquer... Sauf que j'ai préférer foncer tête baisser pour ne pas m'occuper de moi... J'ai eu le contre coup fracassant il y a peu, on sait qu'on va passer des fêtes de fin d'années pourrie...
M'enfin ça peut plus être pire maintenant, quoi que... Ha si, ça peut être pire j'avais oublier la case héritage et mon oncle qui ne va pas dénigrer un petit pécule (étrangement pour l'argent il est présent).
Par contre pour les charges, j'ai complètement effacer les histoire de coeur... De cul aussi... Ca sert à rien, hormis ce faire chier avec une tierce personne qui n'apporte pas grand chose, si ce n'est des emmerdes en plus...
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Bonsoir Stig'
Bon on en a parlé de ce moment fatidique où il va falloir affronter la mort
Je t'ai dit, il n'est pas nécessaire de faire croire que tout ira mieux à ta grand mère. Il "suffit" juste de vivre les derniers moments aussi simplement qu'ils puissent être, aussi naturellement qu'ils puissent s'écouler pour une petite mamie de son âge.
Savoir juste qu'elle est entourée, des personnes de sa famille, de son entourage, de ses amis. Savoir qu'elle compte pour quelqu'un, savoir qu'après son trépas, ceux qu'elle aime vont continuer de vivre malgré son absence.
Et en toi, comment tu vas continuer ? Ben j'ai tendance à penser que les dernières images les plus prégnantes qui restent en mémoire, sont ceux des derniers moments de vie que l'on partage avec le défunt. Il y a certes d'autres souvenirs qui restent comme un mariage, un bon repas, un énorme fou rire, un moment intense et rempli de bonheur etc...
Donc profite en, donne le sourire à ta grand mère, soit là pour elle, et prépare toi. Il ne faut pas de regret ou de remord de ta part du style, ah si j'avais su. Je ne sais pas ce qu'elle aime faire, mais moi je serais toi, je ferais des photos de son jardin, du lieu qu'elle adore par dessus tout, je tournerais des images qui bougent d'une rue qu'elle affectionne, d'une rivière bruyante qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Bref, ouvre autant de fenêtre sur son monde, juste pour lui filer du sourire.
Et puis profite d'elle physiquement, parle avec elle si elle peut encore répondre, serre lui la main, un chti câlin, un sourire, du regardage dans les yeux, droit dans les pupilles etc...
Bref, vis à fond, car après ce sera fini, mais tu pourras te dire, ben j'en ai profité merde, donc y a rien à regretter !
Courage à toi Stigmate
Bon on en a parlé de ce moment fatidique où il va falloir affronter la mort
Je t'ai dit, il n'est pas nécessaire de faire croire que tout ira mieux à ta grand mère. Il "suffit" juste de vivre les derniers moments aussi simplement qu'ils puissent être, aussi naturellement qu'ils puissent s'écouler pour une petite mamie de son âge.
Savoir juste qu'elle est entourée, des personnes de sa famille, de son entourage, de ses amis. Savoir qu'elle compte pour quelqu'un, savoir qu'après son trépas, ceux qu'elle aime vont continuer de vivre malgré son absence.
Et en toi, comment tu vas continuer ? Ben j'ai tendance à penser que les dernières images les plus prégnantes qui restent en mémoire, sont ceux des derniers moments de vie que l'on partage avec le défunt. Il y a certes d'autres souvenirs qui restent comme un mariage, un bon repas, un énorme fou rire, un moment intense et rempli de bonheur etc...
Donc profite en, donne le sourire à ta grand mère, soit là pour elle, et prépare toi. Il ne faut pas de regret ou de remord de ta part du style, ah si j'avais su. Je ne sais pas ce qu'elle aime faire, mais moi je serais toi, je ferais des photos de son jardin, du lieu qu'elle adore par dessus tout, je tournerais des images qui bougent d'une rue qu'elle affectionne, d'une rivière bruyante qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Bref, ouvre autant de fenêtre sur son monde, juste pour lui filer du sourire.
Et puis profite d'elle physiquement, parle avec elle si elle peut encore répondre, serre lui la main, un chti câlin, un sourire, du regardage dans les yeux, droit dans les pupilles etc...
Bref, vis à fond, car après ce sera fini, mais tu pourras te dire, ben j'en ai profité merde, donc y a rien à regretter !
Courage à toi Stigmate
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Bonsoir Stigmate,
Je ne découvre ton post que ce soir.... je le trouve bouleversant.
Bouleversant car j'ai vécu la même situation en perdant mon père il y a 15ans, de la même façon, j'avais à peu près ton âge, je me sentais "l'homme de la maison", je me croyais assez fort. Cela fait remonter des souvenirs...
Bouleversant de voir combien ton âme est éclatante. Tu es un type bien, Stigmate. Prends soin de toi.
Tu répètes souvent que tu te trouves égoïste. Ce n'est pas vrai. La bulle que tu t'es fabriquée ne protège que tes proches. Pas toi. C'est difficile d'admettre ça, mais c'est nécessaire: ne gardes pas cette bulle trop longtemps. C'est bien que tu te rendes compte consciemment que tu t'es "encarapaçonné", ça t'aidera peut-être à la faire exploser le moment venu.
Tu ressens comme une libération l'approche de l'inévitable. C'est normal, et il n'y a pas lieu de culpabiliser pour ça. Profites de ces derniers moments pour faire le plein de quelques souvenirs.. un regard, un sourire complice, peut-être.
Il y aura encore des moments difficiles. Tu as déjà beaucoup donné de ta personne, et vraisemblablement, tu vas continuer. Mais ... prends soin de toi (, bordel
!) Ouvres-toi le plus rapidement possible à tes proches. Ne sous-estimes pas leurs ressources. Eux-aussi ont du vécu, des forces. Tu fais sans t'en rendre compte le plein de non-dits, de rancœurs, tu te blindes en niant certains aspects de la vie. Ne laisse pas cette carapace se durcir trop longtemps, car sinon, tu ne verras pas la dépression s'installer, durablement. Très durablement. Tu coures le risque de laisser ton coeur se durcir, de t'aigrir...sans en avoir conscience. Plus tu attendras, et plus il sera difficile de briser cette carapace, de connaître à nouveau le bonheur. Tu n'as pas à t'interdire le bonheur, tu n'as pas à nier ta propre fragilité pour protéger ceux que tu aimes. Rien de tout cela ne sera positif à terme. Ni pour toi, ni pour eux. Dans quelques jours, quelques semaines, ou quelques mois, ouvres-toi à tes proches. Dis leurs combien tu as souffert de ta séparation. Dis leurs combien ça a été dur pour toi de jouer le rôle du pilier. Serrez-vous dans les bras, échanger quelques larmes. Personne ne t'en voudra. Il n'en sortira que des liens plus forts, plus d'amour.
Tu es quelqu'un de bien, Stigmate. Pour toi, pour ceux que tu aimes, fais péter cette p***** de bulle!
Je te souhaite beaucoup, beaucoup de courage pour les moments à venir.
Je ne découvre ton post que ce soir.... je le trouve bouleversant.
Bouleversant car j'ai vécu la même situation en perdant mon père il y a 15ans, de la même façon, j'avais à peu près ton âge, je me sentais "l'homme de la maison", je me croyais assez fort. Cela fait remonter des souvenirs...
Bouleversant de voir combien ton âme est éclatante. Tu es un type bien, Stigmate. Prends soin de toi.
Tu répètes souvent que tu te trouves égoïste. Ce n'est pas vrai. La bulle que tu t'es fabriquée ne protège que tes proches. Pas toi. C'est difficile d'admettre ça, mais c'est nécessaire: ne gardes pas cette bulle trop longtemps. C'est bien que tu te rendes compte consciemment que tu t'es "encarapaçonné", ça t'aidera peut-être à la faire exploser le moment venu.
Tu ressens comme une libération l'approche de l'inévitable. C'est normal, et il n'y a pas lieu de culpabiliser pour ça. Profites de ces derniers moments pour faire le plein de quelques souvenirs.. un regard, un sourire complice, peut-être.
Il y aura encore des moments difficiles. Tu as déjà beaucoup donné de ta personne, et vraisemblablement, tu vas continuer. Mais ... prends soin de toi (, bordel
!) Ouvres-toi le plus rapidement possible à tes proches. Ne sous-estimes pas leurs ressources. Eux-aussi ont du vécu, des forces. Tu fais sans t'en rendre compte le plein de non-dits, de rancœurs, tu te blindes en niant certains aspects de la vie. Ne laisse pas cette carapace se durcir trop longtemps, car sinon, tu ne verras pas la dépression s'installer, durablement. Très durablement. Tu coures le risque de laisser ton coeur se durcir, de t'aigrir...sans en avoir conscience. Plus tu attendras, et plus il sera difficile de briser cette carapace, de connaître à nouveau le bonheur. Tu n'as pas à t'interdire le bonheur, tu n'as pas à nier ta propre fragilité pour protéger ceux que tu aimes. Rien de tout cela ne sera positif à terme. Ni pour toi, ni pour eux. Dans quelques jours, quelques semaines, ou quelques mois, ouvres-toi à tes proches. Dis leurs combien tu as souffert de ta séparation. Dis leurs combien ça a été dur pour toi de jouer le rôle du pilier. Serrez-vous dans les bras, échanger quelques larmes. Personne ne t'en voudra. Il n'en sortira que des liens plus forts, plus d'amour.Tu es quelqu'un de bien, Stigmate. Pour toi, pour ceux que tu aimes, fais péter cette p***** de bulle!
Je te souhaite beaucoup, beaucoup de courage pour les moments à venir.