Moauis, ils font à peine plus de 5% des voix : soit trois fois moins qu'en France.
Ce qui est surtout frappant, c'est de voir que les partis traditionnels, comme au Royaume-Uni, commencent à pédaler dans la semoule.
[quote="Zünisch"]C'est sur que grâce à ça, on ne va pas se taper Marine en 2012. 'Fin j'dis ça, j'dis rien.[/quote]
De toute façon, je me déplace toujours, et je sais qu'arrivée dans l'isoloir, je vais encore une fois voter à contre cœur de peur d'avoir un nouveau 2002
Manchette a écrit :Je suis beaucoup plus inquiet de la droitisation du gouvernement français, que d'une faible percée de l'extrême-droite.
Depuis quand on a un gouvernement de gauche ... Ils on toujours étaient de droite, même si ils commencent à viré vers l'extrême avec les roms.
Manchette sous entendait le glissement pernicieux du gouvernement vers l'extrême droite.
Ce qui m'étonne encore aujourd'hui, c'est la réserve que nous devons toujours mettre pour qualifier ce glissement alors qu'il est devenu particulièrement visible depuis la campagne de 2002 et que ça fait bien longtemps qu'il n'est plus en respect du pacte républicain.
Tout à fait, je trouve que le gouvernement louvoie dangereusement vers l'extrême-droite : ce n'est pas pour rien qu'ils ont accueilli CPNT et de Villiers.
Un très bon exemple sur le pacte républicain fut Hadopi : il faut quand même rappeler que la version censurée par le Conseil constitutionnel contrevenait gravement à des règles démocratiques basiques. Le fait qu'une majorité parlementaire ait pu voter ça m'avait fait froid dans le dos. Le problème d'ailleurs, c'est que beaucoup de gens y voient un débat pour les geeks, alors que c'est vraiment le début du virage à l'extrême-droite, Hadopi a donné le la, et le reste a suivi : les propositions infâmes de Ciotti ou le discours de Grenoble s'inscrivent dans la même continuité et obéissent à la même logique de répression disproportionnée, démagogique et inefficace. Autrement dit, électoraliste.
ALERTE À LA BOMBE - La tour Eiffel évacuée pour la seconde fois en moins de quinze jours
Pour la seconde fois en moins de quinze jours, la tour Eiffel et ses abords ont été évacués mardi soir à Paris après une alerte à la bombe, a-t-on appris auprès de la police. L'évacuation a débuté vers 19 h 15 et s'est terminée peu avant 20 heures sans incident, a précisé la porte-parole de la société d'exploitation. "L'évacuation a été rapide, car il n'y avait que 600 à 700 visiteurs" à ce moment-là dans le monument touristique le plus emblématique de la capitale, a-t-elle ajouté. Aucun engin explosif n'a été trouvé sur les lieux.
L'alerte a été donnée à la suite d'un appel passé d'une cabine téléphonique du 7e arrondissement chez les pompiers "pour signaler la présence d'un colis piégé", a-t-on souligné à la préfecture de police. Les services de police spécialisés se sont alors rendus sur place pour inspecter l'ensemble de l'édifice et un périmètre de sécurité a été mis en place. L'évacuation s'est effectuée dans le plus grand calme par les ascenseurs du monument.
Précédent le 14 septembre
La tour Eiffel, le Champ-de-Mars et ses environs avaient déjà été évacués le 14 septembre après une alerte similaire, déclenchée aussi par un appel téléphonique anonyme provenant de la gare du Nord. Les alertes de ce type se multiplient en France depuis que les autorités ont fait état de menaces terroristes croissantes, notamment après l'enlèvement de cinq Français au Niger par des islamistes le 16 septembre.
La menace sur la France a toujours été considérée comme importante depuis environ une décennie, du fait par exemple de l'engagement militaire en Afghanistan, ou de décisions politiques, comme l'interdiction totale du port du voile islamique intégral, votée définitivement le 14 septembre au Sénat.
Après une série de déclarations de responsables policiers et de personnalités de la majorité, l'opposition a toutefois demandé au gouvernement une information directe et précise en disant soupçonner le pouvoir d'instrumentaliser ce dossier à des fins politiques.
Des projets d'attentats auraient été déjoués en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne
Un plan prévoyant une série d'attaques terroristes contre la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, planifiée au Pakistan, a été déjoué par les services de renseignements, a rapporté, mardi, la chaîne de télévision britannique Sky News, citant des sources du renseignement.
Un plan prévoyant une série d'attaques terroristes contre la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, planifiée au Pakistan, a été déjoué par les services de renseignements, a rapporté, mardi, la chaîne de télévision britannique Sky News, citant des sources du renseignement.
Des attaques simultanées étaient prévues à Londres et dans de grandes villes françaises et allemandes, a précisé la chaîne, ajoutant que le projet était à un stade avancé, mais que les attentats n'étaient pas imminents. Des activistes basés au Pakistan et ayant planifié ces attaques étaient sous surveillance depuis quelque temps, indique Sky, selon qui l'opération "avait un lien avec Al-Qaeda et possiblement avec les talibans" visant l'Europe. Il s'agissait du "projet d'attaques le plus sérieux planifié par Al-Qaeda ces dernières années", mis au point par des leaders du réseau, réfugiés dans les régions tribales du Pakistan, a affirmé la BBC.
Interrogatoire
Selon les sources du renseignement citées par Sky News, les attaques auraient dû être similaires à celles de Bombay, en Inde en novembre 2008, quand un commando d'islamistes avait attaqué simultanément plusieurs objectifs, dont des hôtels, dans la capitale économique indienne, faisant 163 morts. Pour sa part, la chaîne américaine ABC, citant un haut responsable américain non identifié, a indiqué, mardi soir, que les États-Unis figuraient aussi comme une cible potentielle. La chaîne a souligné que le président Barack Obama avait été informé de ces menaces, jugées "crédibles" par ce haut responsable.
Le projet d'attaques en Europe a été découvert à la suite d'une collaboration entre les services de renseignements britanniques, français, allemands et américains, affirme Sky. Des sources policières et du renseignement américain et en Europe, citées par ABC, ont affirmé que les informations sur les menaces d'attentats étaient basées sur l'interrogatoire d'un ressortissant allemand soupçonné de terrorisme et capturé à la fin de l'été alors qu'il cherchait à regagner l'Europe. Il serait actuellement détenu sur la base américaine de Bagram en Afghanistan. Les policiers américains ont aussi été avisés qu'une série d'attentats similaires à ceux de Bombay étaient en préparation. Ces attentats viseraient des cibles "économiques et "faciles", selon ABC. Dès la découverte de ce projet, l'armée américaine a apporté son aide à ses alliés européens pour rechercher au Pakistan les organisateurs, a indiqué Sky News.
La France pas informée
Dans la nuit de mardi à mercredi, deux sources françaises liées au renseignement ont toutefois indiqué ne pas être informées de ces projets d'attentats. Une source française du renseignement a déclaré, sous couvert de l'anonymat, n'être "pas du tout au courant", tandis qu'une source gouvernementale française, liée aux services de renseignements, affirmait également ne pas être informée d'un tel complot déjoué. La France a officiellement mis en garde sa population contre un risque d'attaques imminent, mais la source gouvernementale a précisé que les risques d'attentats évoqués la semaine dernière dans le pays ne portaient pas sur les derniers éléments avancés par les sources de Sky News.
Mercredi dernier, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, avait affirmé devant le Sénat que les pays occidentaux étaient menacés par une "activité en hausse" de groupes extrémistes islamistes. Le Wall Street Journal, citant des "responsables et anciens responsables" américains, a rapporté de son côté, mardi, que la CIA avait multiplié les attaques de drones contre des insurgés dans les zones tribales pakistanaises pour tenter de faire échouer des attentats en Grande-Bretagne, France et Allemagne.
Selon Sky, c'est une fois connu le projet d'attentats que la CIA a intensifié ses frappes de drones pour anéantir ses organisateurs. Depuis près d'un mois, les États-Unis ont considérablement intensifié leur campagne d'attaques de drones sur ces zones frontalières avec l'Afghanistan, bastion des talibans et sanctuaire des cadres d'Al-Qaeda dans le monde. Depuis le 3 septembre, au moins 118 insurgés islamistes ont été tués dans 21 attaques de ces drones, dont, samedi, le chef d'Al-Qaeda pour le Pakistan et l'Afghanistan, un certain "Cheikh Fateh".