Lu très rapidement aujourd'hui, une "suite" de la trilogie A la croisée des mondes de Pullman : Lyra et les oiseaux.
Ça fait du bien de retrouver cet univers, d'autant que l'écriture est très décalée de celle des aventures précédentes, et que le livre en lui même est presque suréaliste dans sa conception !
Demain, je lirai Il était une fois dans le nord, qui a un rôle de préquelle dans cette "tétralogie".
Marx et Keynes de Paul Mattick.
Pour les fans d'éco, mais c'est vachement intéressant. Surtout en ce moment où Obama découvre les limites du keynésianisme.
Aujourd'hui, j’ai fini suite(s) impériale(s) de Bret Easton Ellis, plutôt une bonne suite que Moins que zéro, davantage de dialogues et d’action, moins de méditations et d’errements, bien qu’on retrouve l’ambiance névrosé et l’obsession du « disparaître ici » constamment présente et une violence encore plus explicite que dans le premier tome, une intrigue plus claire aussi (ce qui n’est pas forcément une bonne chose, le charme de moins que zéro tenait en bonne partie à ses longs passages de descriptions du vide, de l’expérience de l’absence de sentiments vivifiants chez les personnages, de la lassitude qu’engendrait finalement chez eux leurs (trop?) nombreuses distractions, le voyage dans les souvenirs torturés de Clay.
Ce dernier est devenu scénariste et revient à Los Angeles pour Noël, il s’occupe d’un casting et rencontre une actrice (grand classique!) mais tout cela est évidemment bien moins innocent que ça n’y parait et bientôt, notre anti-héros, Clay, se retrouve en plein cœur d’une histoire des plus sordides (pour changer). Le thème de la passion est présent dans l’intégralité de l’œuvre de l’auteur : dans Les lois de l’attraction, l’amour est une obsession chez les personnages qui semblent ne vivre que pour la personne qui occupe leur pensées, le reste n’est qu’un décor futile auquel ils ne trouvent plus aucun attrait.
De la même manière, à Hollywood les choses ne sont belles qu’en apparence, ce monde d'apparence dans lequel on joue le rôle de sa propre vie en portant constamment un masque et en règlant toute ses actions sur une performance apprise et répétée à l'infini.
En somme une contre utopie plutôt déprimante mais de laquelle s'élève pourtant un certain lyrisme.
Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que beaucoup de passages de suite(s) impériale(s) sont des parallèles de ceux du premier tome mais version macroscopique. La dernière partie du roman prend une tournure très sombre, quasi inhumaine, une fois encore le héros trouve la rédemption par la violence même et en cela on ressent fortement les influences réciproques d’Ellis et de Pahlaniuck.
Petite note sur l‘auteur que j‘ai trouvé étonnante! Il se considère comme moraliste alors qu’en le lisant on pourrait clairement voir en lui un nihiliste et ça change tout le sens de son œuvre quand on sait ça.
J'ai lu Les mois d'avril sont meurtriers de Cook. Le monsieur a beau écrire des polars d'une noirceur absolue, comme je les aime, mais je trouve qu'il y manque quelque chose, un je ne sais quoi qui fait que j'ai vraiment du mal avec l'auteur.
J'ai également lu les textes de l'année 1942 du deuxième volume des Essais, articles, lettres de George Orwell, qui couvre la période 1940-1943. Comme pour les années précédentes, ses lettres à Partisian revue donnent un aperçu saisissant de la vie quotidienne en temps de guerre, des espoirs révolutionnaires -hélas malheureux- de son auteur. D'intéressantes polémiques contre les pacifistes également. Et surtout un texte magistral sur la guerre d'Espagne, où s'esquisse très nettement son analyse de la propagande totalitaire, telle qu'il la mettra en scène dans 1984.
j'essaie de lire "bonheur conjugal" de alberto Moravia, mais je suis euh...comment dire déconcentrée depuis que, bref, ahum...bon je préfère vivre en vrai (au téléphone) plutôt que dans les livres en ce moment, c'est bizarre non?
Petit éloge de la Gourmandise, Grégoire Polet.
Ca parle de gourmandise, de faim, d'appétit.
Et aussi de pelles... donc j'ai pensé que ça pourrait en intéresser certain(e)s ici .
Je vous en dirai plus quand j'aurai avancé dans ma lecture.
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