Merci pour ce lien qui permet d'avancer. Je reproduis donc ici le passage concernant l'homosexualité pour les lecteurs d'et-alors :Kefka a écrit :Un tout petit peu de travail de recherche t'aurait permis de trouver ceci : http://www.dondusang.net/content/medias ... re_DOM.pdf
C'est moi qui souligne et grasseye la première et la dernière phrases. Donc apparemment chaque médecin est libre de se faire sa propre idée de ce qu'est une "relation sexuelle entre hommes". Est-ce que coucher dans le même lit sans rien faire est un obstacle dirimant au don de sang ? Est-ce qu'une fellation entre hommes empêche de donner son sang ?dondusang.net a écrit : Le médecin explorera avec vous les points listés ci-dessous :
Si au cours de votre vie, vous avez utilisé des drogues ou des substances dopantes par voie intraveineuse.
Si dans les 4 derniers mois, vous avez :
Changé de partenaire sexuel(le),
Eu plus d’un(e) partenaire sexuel(le),
Eu une relation sexuelle avec un(e) partenaire occasionnel(le),
Eu une infection sexuellement transmissible (IST) dont la syphilis.
Si vous avez eu des relations sexuelles entre hommes.
Donc c'est pas bien clair, tout ça.
Parce que le médecin, il explore avec vous, mais il conclut quoi, dans son for intérieur et dans le secret insondable de son âme ?
C'est pas un chouiah arbitraire, cette affaire ?
Merci encore pour ce lien, mais il va me falloir un peu de temps pour le lire et éventuellement y réagir.Kefka a écrit : Ou encore, ceci : http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/com ... eFin=01076#
Je n'ai jamais été fâché contre vous, et je n'ai jamais douté de l'intelligence de mon interlocuteur(trice) (1) ni que vous étiez auteur(e) d'arnaques intellectuelles(2) donc je ne vois pas d'obstacle à utiliser le tutoiement à nouveau entre nous.Kefka a écrit : Alors, vraiment, tu viens de te ridiculiser.
(1) « Tout le drame d'une conversation repose en le fait que l'on suppose son interlocuteur intelligent » http://www.et-alors.net/forum/viewtopic ... 87#p754487
(2) « c'est de l'arnaque intellectuelle » : http://www.et-alors.net/forum/viewtopic ... 60#p752160
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J'ai fini par trouver un exemplaire complet de l'arrêté du 16 avril 2007 relatif à la notification obligatoire des cas d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine, à l'adresse : http://www.sante-sports.gouv.fr/fichier ... bo0705.pdf pages 143 à 164. On a donc affaire au formulaire rempli par le médecin après un test de dépistage de sida anonyme et gratuit. J'y trouve une phrase qui vaut le détour :
Cela semble dire que si un homme séropositif a eu un seul rapport sexuel avec un autre homme et cent rapports sexuels avec une ou plusieurs femmes, sa séropositivité sera comptée comme probablement homosexuelle.arrêté du 16 avril 2007 a écrit : Ainsi, l'indication du mode de contamination par rapports hétérosexuels n'est retenue que si les autres modes de contamination sont écartés.
Annexe de l'arrêté du 16 avril 2007, Bulletin Officiel de la santé, mai 2007, p.153
http://www.sante-sports.gouv.fr/fichier ... bo0705.pdf
Cela donne l'impression qu'on charge la barque des autres modes de contamination pour préserver l'image des hétérosexuels.
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Je voudrais revenir sur les chiffres qu'a donnés Zünisch
Que j'ai retrouvés dans un article de L'Express daté du 16 janvier 2009 : http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 32204.html et presque les mêmes (10 à 18%) dans la bouche de Roselyne Bachelot elle-même dans son interview donnée à Libération le 14 janvier 2009 : http://www.liberation.fr/societe/010131 ... z-les-gays .Zünisch (message du 17 juin 2010) a écrit : Moi j'ai d'autres stats sorties de sida info service et des nouvelles données du VIH 2009:
- En France, entre 12 et 18% des homosexuels masculins seraient contaminés par le VIH, contre 0,1% des hétérosexuels.
Mais il faudrait savoir comment ce pourcentage est obtenu. Un pourcentage est le résultat de la division d'un nombre par un deuxième nombre. Plus on grossit le premier nombre ou plus on diminue le deuxième nombre, plus le résultat grossit.
J'ai trouvé dans un rapport écrit en 2005 les données suivantes :
Est-on vraiment passé de 4% en 1997 à "12 à 18%" en 2008 s'agissant de la prévalence par rapport à la population totale d'homosexuels masculins en France ?invs.sante.fr a écrit : Le nombre d’homosexuels infectés par le VIH a été estimé fin 1997 à 34 000 soit une prévalence de 4,2% par rapport à la population totale des homosexuels (source : BEH 2005, N°11), 12% si on ne rapporte ce nombre qu’aux homosexuels sexuellement actifs.
http://www.invs.sante.fr/publications/2 ... index.html
N'y aurait-il pas un mélange entre les chiffres de prévalence sur la population totale d'homosexuels et la prévalence sur la population des "sexuellement actifs" ?
Avec cette "prévalence" de 12% pour 1997 obtenue en attribuant les 34000 séropositivités par voie homosexuelle aux 280000 homosexuels dits actifs sexuellement (c'est à dire, comme l'explique le document, ceux qui déclarent avoir eu des rapports sexuels au cours des 5 dernières années) (vous pouvez prendre une calculette et vérifier : 34000/280000=012), il ne reste plus aucun cas de séropositivité par voie homosexuelle à attribuer aux homosexuels inactifs. On aboutit donc à une conclusion contraire à celle de Roselyne Bachelot : la prévalence obtenue pour les homosexuels inactifs est de zéro, et donc ils ne constituent pas un groupe à risque. Mais l'INVS a-t-il eu une bonne idée que de calculer cette prévalence en divisant 34000 par 280000 ? Je pense qu'il y a un problème de ventilation des chiffres entre les homosexuels actifs et les homosexuels inactifs.
Ne pourrait-on pas aussi calculer la prévalence pour la seule région parisienne au vu du fait que :
« 6,0% des femmes et 7,5% des hommes habitant dans l'agglomération parisienne déclarent avoir déjà eu des pratiques sexuelles avec une personne de même sexe, contre respectivement 3,2% et 2,9% pour celles et ceux qui habitent dans des communes rurales. » (Enquête "contexte de la sexualité en France", 2007, citée par http://www.rue89.com/rue69/2010/10/17/1 ... eux-171376 )