Faire le choix de vivre seul

[mestic]

OFF-Topic :

Je sais pas pourquoi mais j'étais sûre que tu allais me quoter Je veux qu'on me fasse le truc du genou sinon je ne réponds plus de rien !

[Norma]

je plussois les posts de brutal.

Bon, je suis jeune, hein mais.

J'ai rien contre la possibilité de couple, si j'aime une personne et qu'avec cette personne en particulier cela semble l'évidence.

Par contre, ce n'est vraiment pas quelque chose que je cherche, ce n'est pas dans m'ess priorités. Ca m'est assez indifféent de vivre seule ou à deux, je ne pense pas que cela me change.
Si je m'ennuie, ce ne sera aps en étant avec quelqu'un que ça changera quelque chose, c'est juste que je suis dans un moment où je me bouge pas assez le cul.

J'ai des amis, je continue à m'en faire, je veux faire une carrière, j'ai des hobbies, des loisirs, j'aime bouger, rencontrer du monde, sortir, voyager, etc. Je ne me sens pas vide ou incomplète parce que seule, je considère que je pourrais aussi bien m'accomplir et m'épanouir seule ou à deux.
Vouloir absolument être à deux, pour moi, c'est un peu comme poser les armes, se dire que tout seule, on réussira pas à se faire une vie exceptionnel et réaliser ses rêves. Ou est ce peut être ne pas avoir réellement de rêve ?
Parfois, j'ai pas envie d'être seule chez moi, je veux voir des gens. Alors j'appelle des amis, je passe chez eux, ils passent chez moi, on sort, etc.

Le plus difficile dans le fait d'être seule, comme l'a dit brutal, c'est le côté "soutien" si ça va pas, le côté "filet". Mais je suis quelqu'un de fière, et tant que je peux m'en sortir sans faire le parasite, je suis heureuse.

[Kate]

Ouais enfin je crois que là il parlait de célibat/couple, pas de la façon de vivre le couple.

Dans ce cas là, je ne vois pas ce que la notion de "choix" vient faire là... Je ne crois pas que l'on choisisse de vivre seul, de ne jamais tomber amoureux, ça fait partie des choses qu'on ne choisi pas. Enfin, on peut se dire que c'est un choix, si ça rassure.

[Norma]

Ouais enfin je crois que là il parlait de célibat/couple, pas de la façon de vivre le couple.

Dans ce cas là, je ne vois pas ce que la notion de "choix" vient faire là... Je ne crois pas que l'on choisisse de vivre seul, de ne jamais tomber amoureux, ça fait partie des choses qu'on ne choisi pas. Enfin, on peut se dire que c'est un choix, si ça rassure.

Si, je crois que c'est un choix : je m'explique.

Lorsqu'on n'est pas amoureux, il y'a deux types d'attitudes possibles.
Choisir de vivre seul, ou choisir de chercher quelqu'un qui "convienne" et se convaincre par la suite que c'est le/la bon/ne parce qu'on cherche la vie à deux.

Après, dans ce genre de configuration, on peut aussi tomber progressivement amoureux de la personne avec qui on a tenté le coup pour pas être seule, par envie d'être à deux.
Mais c'est une démarche bien spécifique, quoi que très répandue.

[popy]

J'aimerais bien vivre seule mais,je ne peux pas.
Trop cher pour louer seule.
pas le choix !

[Floflo]

J'ai 25 ans et je me dis que vivre seul ça peut aller au départ mais à long terme je ne sais pas ce que ça peut donner. Ce qui me fait peur c'est de me dire à 45 ans : "j'ai toujours vécu seul et c'est probablement comme ça que ça finira".

J'éprouve exactement la même crainte.

Je suis un grand fêtard, quelqu'un de très indépendant à la base et qui a du mal à gérer les différents inconvénients de la vie à deux (après, c'est sûrement dû au fait que je n'ai jamais vécu une vrai histoire de couple épanouie) donc pour l'instant, je me sens complètement serein vis à vis de tout ça. Je ne vis que d'histoires d'un soir, et cela me convient tout à fait pour l'instant.

Après, comment savoir si, dans 20 ans, j'éprouverai vraiment ce besoin de me poser avec un mec? Et si vraiment cela arrive, comment bâtir quelquechose de stable, concret et sérieux sachant que mes relations précédentes pendant tout ce temps n'auront été que de brèves rencontres superficielles et charnelles? Cela va-t-il être des plus périlleux ou alors des plus évidents quand on tombe sur "The One"? C'est flippant de savoir qu'on peut passer à côté de quelquechose quand on s'est conditionné à ne pas croire en l'Amour.
Et, d'ailleurs, mon auto-persuasion est des plus efficaces car, en effet, je n'y crois pas.

[Manchette]

Je n'y vois quasiment que des avantages, étant donné que je fais ce que je veux sans avoir de comptes à rendre à personne.

Ca, c'est quand on n'a pas d'enfant !

Le couple n'est pas une prison, et le choix ne se limite pas au dilemme solitude ou prison. Une relation mature et apaisée, qui laisse à chacun sa liberté, y compris sexuelle me parait être le meilleur choix, et c'est en tous cas le mien. C'est quand même mieux que les 5 à 7 honteux ou autres solutions hypocrites quand on découche ou autre.
On cumule ainsi les avantages du célibat et du couple.

[anonymeB]

Bon, par contre j'avoue qu'il m'arrive parfois d'avoir envie d'être amoureux. Au moins pour essayer, parce que ça ne m'est jamais arrivé, quelle qu'a été mon attitude par rapport à ça (questionnement, rejet total, m'en-foutisme). Comprenez bien: j'aborde ça comme n'importe quelle expérience de la vie. Je ne me réjouis pas plus de cette expérience que du fait de réussir mon permis, par exemple.

Cela dit, j'ai appris à m'en passer, et puis à plus de 26 ans, on change difficilement. Donc je ne me fais pas spécialement d'illusions.

[Avital.Ronell]

Comme je te comprend, le problème c'est qu'aujourd'hui on ne sait plus si le "je t'aime" est un lieu commun ou une vérité profonde et belle tellement c'est dit et utilisé à tort et à travers et dans tout les domaines et en toutes circonstances.
Enfin pour ma part je trouve qu'il est super difficile de savoir quand on est amoureux au sens ou ça crée une sorte d'arraisonnement.
Sur le coup on peut avoir l'impression de vivre un truc bien avec une personne géniale alors qu'en fait on vit quelque chose de minable avec une personne médiocre.

Après c'est vrai que moi, je suis forcément la bonne personne avec qui en parler, j'ai n'ai eu, en 21 ans de vie, que deux "histoires" euuh enfin non on peut même pas appeller ça comme ça en fait, plutôt des passades complètement immatures d'une dizaine de jours chacune.
Et à chaque fois, je me suis faite larguer comme une pauvre merde de manière totalement innatendue pour que les filles viennent ensuite se traîner à mes pieds en disant qu'elle regrettaient.
Je trouve ça un peu facile et j'ai pas envie de m'embarquer là dedans, ça m'interesse pas : "je te jette, après je reviens et c'est des prises de tête sans fins" je trouve que je vaux mieux que ça, j'ai pas de temps à perdre dans ce genre d'embrouilles de séries TV, moi si j'ai une histoire je veux qu'elle soit : simple, clean, claire et tant qu'à faire stable et durable.
Et oui, rien que ça!
Avec un total respect mutuel.
Les filles qui deviennent super intrusives dès le premier baiser c'est out!
Les petites lycéennes surémotives qui téléphonent à toute la famille dès le deuxième jour pour dire qu'elles ont une petite copine, c'est out!
Les profiteuses c'est out!
Les trop névrosées et surtout qui savent pas gérer leur névrose c'est out!
Les nymphomanes c'est out!

Ouais...j'crois que je vais rester célib' en fait, c'est encore la meilleure option !
J'imagine bien que mes deux ersatz d'histoires complètement gamines ne peuvent pas faire office de généralité sur les histoires d'amour mais d'un autre côté j'ai pas envie de prendre le risque de m'abaisser à nouveau à un truc merdique. Déjà c'était deux petites fois de trop.
Mais si des gens y trouvent leur compte tant mieux!
Et puis de toute façon plus le temps passe, plus je m'accoutume à ma vie ascétique, en assurant mon quotidien sans rien attendre d'autre, je crois que je vais m'en tenir à ça.

En plus, il ne faut pas oublier que les nanas c'est comme les places de parking : les meilleures (ou celles avec qui ça pourrait coller) sont toujours déjà prises.
Et ça mon experience n'a fais que me le confirmer, donc à partir de là, plus la peine d'éspérer.

[anonymeB]

Hum, non, c'est pas ça, moi c'est juste que ça ne m'est jamais arrivé, et que je suis curieux de voir ce que ça fait. A quoi ça peut ressembler, ce truc dont tout le monde parle. Pas les inepties niaiseuses précédées de " " insupportables qu'on peut lire ça et là sur ce forum, hein... Juste les émotions que ça procure. Ca doit être marrant.

Je vois la chose comme une expérience parmi tant d'autres, finalement je me fiche bien d'être en couple ou non. Si je suis un jour amoureux sans que ce soit réciproque, tant pis, j'aurai eu ce que je voulais finalement, c'est à dire savoir ce que ça fait. Point. Pas besoin d'aller plus loin.

Mais je sais bien que c'est pas demain la veille que ça arrivera.

Parce que j'ai trop pris l'habitude d'avancer seul dans la vie. Parfois j'aimerais être dans une merde incroyable pour au moins avoir l'envie de trouver le réconfort chez les autres, mais ce n'est pas mon genre.

Parce qu'il faudrait au préalable que j'en sache plus sur ma sexualité (et c'est pas gagné au vu de ce que ça me procure...) afin que je sache vers qui je dois me diriger, de qui dois-je tomber amoureux dirais-je.

Parce qu'il faudrait que je sois moins indifférent aux gens, ou que je m'affirme plus, ce qui n'est pas vraiment possible puisque j'ai pris l'habitude de prendre sur moi.

Dans ma fierté, je me suis forgé moi-même pour être un vrai célibattant pur et dur, puis j'ai jeté les matériaux que ne servaient pas. Je ne ressens même pas l'aigritude des célibataires acharnés.
La plupart du temps, j'en suis fier, d'ailleurs demain j'aurai honte de ce que j'écris présentement, je lirai ça en me disant "Ohhh, mais non, moment de faiblesse, mouhaha, qu'est-ce qu'ils vont croire sur le forum?". Malgré tout, je ne peux pas le nier, il m'arrive de temps en temps d'avoir envie d'être faible, de me laisser aller. J'en viens à souhaiter quelque part que vous ayez raison, vous autres neuneus, quand vous dites que l'amour est plus fort que tout.

Mais ce n'est pas le cas, quelle que soit sa force, dans ma vie à moi, je suis plus fort que le sentiment amoureux, il ne m'atteint pas. Semblable à une bestiole que je choppe, qui m'attendrit passablement et attise ma curiosité: elle ne peut rien me faire, je peux l'écraser sans aucun effort, je le sais, j'ai un sentiment de puissance, puis je finis par la poser et la laisse se balader chez les autres.

...

Mais qu'est-ce que je raconte comme conneries ?