Rencontres d'inconnus et manque de relations amicales.

[inconnu n]

Oui, après faut que le guide et l'autre personne gardent un certain détachement l'un sur l'autre, et sachent maintenir la distance. Il faut pas, justement, que ça devienne épuisant.

[inconnu n]

Bonjour.
Je repasse sur ce topic pour vous faire part des avancées. D'abord, je stresse presque plus par rapport à ce sujet. Je ne sais pas si les vacances qui arrivent vont me faire régresser, je vais essayer que non, les vacances j'ai toujours tendance à les trouver longues maintenant. Au moins mes partenaires de bad seront plus disponibles, ce sera déjà ça de pris. En tout cas aujourd'hui, ça n'est plus un sujet de stress et de manque pressant pour moi.

Quant à cet été, je cherche actuellement un petit job, je vais d'ailleurs à un salon cet aprem. Au moins si je trouve ça m'occupera un peu. Ce sera mieux que les dernières vacances d'été, assez déprimantes. Bref, on verra bien.

[inconnu n]

Un petit update. Que de progès. Que de stagnation aussi. Eh oui, les vacances sont comme le soleil sur la plage, avec le sable fin et les palmiers. Ca endort, ça calme, on se détache.

Depuis un mois ou deux, plus de manque d'amis. J'en ai pas plus j'ai pas avancé de ce côté, mais je me suis réhabitué à être relativement seul, comme avant. Et c'est comme si, c'était mon état naturel et que je l'avais jamais quitté. Je ne sais pas si c'est bon ou pas. Peut-être que dans un mois, je me sentirais seul, et que je me dirais "Merde j'aurais dû plus me bouger", mais aujourd'hui je suis dans ma chaise longue (métaphorique) et donc ça va...

Quand je reste chez moi, à lire, à jouer à des jeux facebook, à tchatter parfois (mais peu de temps finalement), certains jours mon père m'emmène voir le soleil, sinon je suis beaucoup (trop probablement) sur l'ordi. Et je suis comme un poisson dans l'eau, c'est mon élément. Même quand je devrais réviser ce qui s'avère assez problématique. Au premier semestre, j'étais dans un bon état d'esprit pour ça, et donc, MOI 1 - 0 PROCRASTINATION. Mais les vacances de cinq semaines à Noël, avec semaines de révision, ont fait resurgir toutes les mauvaises habitudes, et au second semestre, même si j'ai plus que jamais bossé mes TD (un point positif), j'ai aussi plus que jamais négligé les cours d'amphi. Je ne sais pas quelle est la meilleure méthode, après tout on peut se passer des amphis si on s'y prend bien.

C'est comme une addiction en fait. Maintenant, je suis retombé dans le bureau de tabac, rempli de paquets de clopes, tous gratuits pour moi, et j'ai recommencé à m'empoisonner (le tabac c'est une métaphore hein^^), et j'arrive même plus à avoir des remords. Un pas en avant, deux pas en arrière. Mais pas grave, je ferais de nouveau un pas en avant l'année prochaine je pense. J'essayerais de pas faire de pas en arrière, mais ça risque d'être dur. Tant que je suis dans le bâtiment de la fac (salle de travail, BU...) je peux bosser sans problème jusqu'à 21h, même si je fais des petites pauses. Mais quand je suis hors de ce contexte, avec les tentations, j'y arrive plus. Limite pendant les vacances, il me faudrait mon petit chalet à la montagne, sans ordi, sans téléphone, sans télé avec seulement un ou deux livres pas plus (et encore), et juste à moi tout seul, là j'arriverais à rester sérieux, mais je ne suis pas millionnaire

D'ailleurs globalement, je sais bien que j'ai plein de mauvaises habitudes encore. Scolairement déjà, mais aussi pour le reste. Je peux rester super tard sur l'ordi et devant la télé, pour n'importe quoi, de Confessions Intimes à un film d'Arte en passant par Stargate SG-1, et j'ai toujours du mal à quitter l'ordi, même quand j'ai rien à faire dessus (logique...). Du coup je me couche souvent trop tard, et je suis toujours un peu crevé et au ralenti (je suis comme ça depuis plusieurs années, des gens m'ont dit que j'avais l'air d'un zombie, c'est normal). Je prends pas souvent des repas complets à midi, j'ai souvent tendance à grignoter, parce que mon habitude, c'est que j'ai faim je mange, j'ai pas faim je mange pas, quelle que soit l'heure. Mais j'imagine que ça doit pas aider à avoir assez d'énergie quand il faut.

Et pour tout, je suis procrastinateur (les gens qui m'ont déjà vu sur le forum savent que j'arrive toujours en retard, cherchez pas plus loin, d'ailleurs si vous avez rdv avec moi, donnez moi rdv 10mn en avance, n'hésitez pas).

Bref, je suis encore du "mauvais" côté de la pente, en grande partie. Je sais que c'est pas bon pour moi, sur le long et moyen terme. Mais je sais pas par où commencer pour changer tout ça.

[Viridis]

Je ne pense pas que ta situation soit alarmante mais attention quand même à ne pas trop te replier derrière ton ordi ... Actuellement, tu es en phase de substitution. Tu te dis être à l'aise avec solitude et cette addiction mais en fait tu fais l'autruche via la facilité : Tu ne prends aucun risque dans ton désir d'extension sociale. L'ordinateur doit simplement être un outil de travail et/ou de loisir et non un outil de végétation.
Parfois c'est bien de s'oublier mais faut pas que cela dure trop longtemps. Avant qu'il ne soit trop tard, je te conseille de t'imposer des règles ou des horaires où tu aménagera tes "activités" et tes études sans oublier les sorties. Plus tu prendras du retard, plus tu il te sera difficile de le rattraper. Tu as la vie devant toi ...

[inconnu n]

Les sorties...à part mes rdv sportifs de temps en temps, j'en ai peu, peut-être aussi parce que j'arrive jamais à dépasser le stade connaissances. Enfin rien ne m'empêche d'aller faire un footing de temps en temps (mis à part le manque de courage) .

Les programmes j'en ai déjà fait, j'arrive jamais à les tenir... Limite il me faudrait un magnétophone, vous savez comme dans la pub pour la prévention dentaire, qui sorte de ma bouche et diffuse un message : "Attention, si NS continue à procrastiner..." Ou plus sérieusement, peut-être que je fais toujours des programmes mal organisés et trop chargés, et que comme Bridget Jones, qui veut faire un repas digne d'un grand chef, je me dégonfle comme un ballon et finis avec une soupe...bleue (pour ceux qui connaissent pas le film, en gros, je me dégonflerais face à l'immensité du programme, après avoir eu les yeux plus gros que le ventre).
Bref, un ou deux conseils (ou plus, soyons fous) de gens qui savent s'organiser, faire des programmes et s'y tenir, seraient pas superflus, please.

Tu as lâché le mot : un outil de végétation. Ces derniers jours, une tomate aurait été plus active que moi

[Viridis]

Résoudre une carence en relations amicales, ça ne se fait pas en un jour mais des semaines, des mois ou des années ...
Je comprends tout à fait le fait qu'un "programme" est difficile à tenir (étant moi-même une girouette), l'important c'est de trouver un équilibre entre ce qui est plus important : les études et la vie sociale. Végéter est parfois nécessaire pour recharger ses batteries mais il ne vaut pas trop en abuser.

[inconnu n]

^^
Un équilibre entre les études et la vie sociale...mais pour pouvoir "fixer" cet équilibre, il faudrait que j'aie une vie sociale complète. Que je dépasse le stade de la simple connaissance donc. Ensuite je pourrais mieux fixer l'équilibre, et le reste pourra avancer, même si ça prend des mois. Simplement, là après des progrès, je tombe sur une muraille qui semble (mais je sais bien qu'elle n'est pas), pas franchissable. Et je trouve pas la porte. Déjà, c'est là que j'ai besoin de conseils. N'ayez pas peur de dire des mauvais conseils, parce que je suivrais pas forcément les conseils à la lettre, mais quels qu'ils soient, ça me donnera des pistes, des idées, de l'inspiration...

[Viridis]

Je dirais en premier lieu qu'il ne faudrait pas fermer la porte devant les occasions qui se présentent même si elles sont d'une intérêt moindre. Je vais me citer en exemple ce sera plus clair
Pour diverses raisons, je me suis replié sur moi-même. Même si les études me servaient de prétexte pour oublier le manque et ce que je suis, je passais des heures à enregistrer tout et n'importe quoi à la radio pour me faire mes propres compiles (internet n'étant qu'une théorie évoquée dans certains cours), allant jusqu'à mettre en péril les études (mais quand on loupe une année, on ne refait plus la même erreur deux fois). J'ai eu plusieurs occasions qui se sont présentées via le peu d'amis que j'avais à l'époque ou les sorties via la fac, je m'en suis jamais servi comme tremplin si bien qu'une fois les études terminées je me suis retrouvé devant le vide : difficultés à se trouver un premier boulot, perte de vue des amis qui changent de région combiné au fait que je ne m'étais encore jamais outé, difficile de faire pire.
Puis un jour, je suis sorti en soirée avec ma soeur. Je me suis trouvé gauche pas dans mon élément ... mais cela m'a permis de faire connaissance avec des personnes qui comptent beaucoup pour moi actuellement. Puis, le co d'un ami commun m'a ouvert des perspectives inattendues, j'ai commencé à sortir plus et me sentir plus à l'aise tout en créant mon propre réseau. Tout ça pour dire que si j'étais resté hermétique aux personnes que j'ai connues quelques mois avant parce qu'on ne partageait pas les mêmes centres d'intérêts (chose que je faisais pendant mes études, jeune con que j'étais lol), je serais passé à côté de pas mal de choses et aurait progressé moins rapidement.
A toi de te trouver un tremplin, la règlement principale étant de laisser faire des choses naturellement

[inconnu n]

En somme, que j'accepte des invitations dans des soirées, même si je suis pas fêtard du tout, par exemple (je vois pas trop ce que j'y ferais, tu dois très bien voir ce que je veux dire toi^^).

Et j'ai rien contre les personnes qui ont aucun centre d'intérêt en commun avec moi, je suis pas égocentrique à ce point. Mais j'ai l'impression, des fois, qu'on a rien à faire ensemble. Pourtant je reste assez ouvert sur les activités, genre si on me propose un ciné j'accepterais même sans être attiré par le film, si on me propose de jouer au basket j'accepterais peut-être même si je suis une catastrophe ambulante en sports co (en prévenant mon vis-à-vis), même si on me propose de l'accrobranche (malgré que j'aurais peur, je me forcerais), ou une expo de peinture alors que je suis pas du tout peinture dans l'âme. Parce qu'il y aura toujours un truc à faire, qui m'occupera l'esprit (ou le corps), et ça me permettra de pas rejeter une opportunité. Mais le truc typique où j'aurais rien à faire, c'est bien les soirées, et toutes réunions de groupe (de soir, de nuit, de matin, de jour), sans activités précises.

[Viridis]

oui c'est un exemple parmi tant d'autres, il existe des tas d'alternatives mais pour faire une activité commune (sportive et/ou culturelle), il faut quand même la rencontrer dans un lieu public (mode vieille école) par l'intermédiaires d'amis communs. Il faut être aussi en accord avec soi-même. Pour reprendre l'exemple du ciné, inutile de voir un film d'action ou à l'eau de rose si c'est pas ce que tu préfères.