Et il te dois bien ça !
Je suis content que tu chemines comme ça et au passage, c'est pas passque je me jette direct sur les couples en voie de divorce qu'il faut se censurer et ne pas poster !!!
Straight spouse
Re: Straight spouse
Normalement, tu devrais pouvoir le convaincre (énergiquement !) de procéder à l'amiable. Vous y gagnerez beaucoup : c'est déjà bonbon comme ça, mais les avocats se servent à chaque complication !!
Et il te dois bien ça !
Je suis content que tu chemines comme ça et au passage, c'est pas passque je me jette direct sur les couples en voie de divorce qu'il faut se censurer et ne pas poster !!!
Et il te dois bien ça !
Je suis content que tu chemines comme ça et au passage, c'est pas passque je me jette direct sur les couples en voie de divorce qu'il faut se censurer et ne pas poster !!!
Re: Straight spouse
Mais bien sûr que cela se fera à l'amiable, et que nous resterons amis.
Nous ne nous sommes jamais vraiment disputés, il y a juste que nous ne sommes plus d'accord...
Dernier jour de vacances en famille. J'ai hâte de rentrer et de retrouver le chemin du boulot. Je me rends compte que je somatise, et que je deviens désagréable avec mon entourage. Je ne suis plus moi-même. J'ai peur des retombées indirectes de mes sautes d'humeur sur les enfants.
J'en ai simplement assez de porter ce poids toute seule, alors que lui fait semblant de rien devant tout le monde, tout en menant sa double vie. Il continue de jouer au mari amoureux de sa femme alors qu'il a un ami gay qui lui manque. Il fait exprès de s'approcher trop de moi, alors que je ne supporte plus qu'il me touche. En public, ainsi je ne peux pas trop broncher. Et, parfois, il lance des phrases apparemment anodines devant l'assemblée, dont je perçois immédiatement la portée, tandis que l'entourage doit se poser des questions...
Une vraie torture. Je ne suis même pas sûre qu'il se rende compte du mal qu'il me fait. Au contraire, puisqu'il me reproche de ne pas être agréable, et de l'exclure.
Nous ne nous sommes jamais vraiment disputés, il y a juste que nous ne sommes plus d'accord...
Dernier jour de vacances en famille. J'ai hâte de rentrer et de retrouver le chemin du boulot. Je me rends compte que je somatise, et que je deviens désagréable avec mon entourage. Je ne suis plus moi-même. J'ai peur des retombées indirectes de mes sautes d'humeur sur les enfants.
J'en ai simplement assez de porter ce poids toute seule, alors que lui fait semblant de rien devant tout le monde, tout en menant sa double vie. Il continue de jouer au mari amoureux de sa femme alors qu'il a un ami gay qui lui manque. Il fait exprès de s'approcher trop de moi, alors que je ne supporte plus qu'il me touche. En public, ainsi je ne peux pas trop broncher. Et, parfois, il lance des phrases apparemment anodines devant l'assemblée, dont je perçois immédiatement la portée, tandis que l'entourage doit se poser des questions...
Une vraie torture. Je ne suis même pas sûre qu'il se rende compte du mal qu'il me fait. Au contraire, puisqu'il me reproche de ne pas être agréable, et de l'exclure.
Re: Straight spouse
D'où l'intérêt de le lui dire... Bon, j'insiste plus ! 
Re: Straight spouse
oui, je ne sais que trop...
Merci, Zphyr
Merci, Zphyr
Re: Straight spouse
Ce qui devait arriver arriva...
L'associé (et ami) de mon mari lui a envoyé un sms ce soir... disant que des rumeurs circulaient sur le fait que cela n'allait pas trop dans notre couple, et que mon mari s'affichait avec un homme !
Mon mari m'a montré ce message en me disant que nous avions des soucis... Je pense plutôt que c'est lui qui en a plus que moi, et qu'il est temps qu'il dise et vive la vérité.
Je lui ai répondu simplement que cela devait arriver, puisqu'il ne se cachait pas beaucoup !
Un peu peur de la discussion de ce soir... il va falloir que je m'affirme.
L'associé (et ami) de mon mari lui a envoyé un sms ce soir... disant que des rumeurs circulaient sur le fait que cela n'allait pas trop dans notre couple, et que mon mari s'affichait avec un homme !
Mon mari m'a montré ce message en me disant que nous avions des soucis... Je pense plutôt que c'est lui qui en a plus que moi, et qu'il est temps qu'il dise et vive la vérité.
Je lui ai répondu simplement que cela devait arriver, puisqu'il ne se cachait pas beaucoup !
Un peu peur de la discussion de ce soir... il va falloir que je m'affirme.
Re: Straight spouse
Courage Coline !
Appuie-toi sur l'énergie que tu as emmagasinée pendant ces vacances. Et sache que tu peux toujours venir ici, quel que soit ton état d'esprit.
Appuie-toi sur l'énergie que tu as emmagasinée pendant ces vacances. Et sache que tu peux toujours venir ici, quel que soit ton état d'esprit.
Re: Straight spouse
Je n'ai pas d'intervention constructive à apporter, mais ça ne m'empêche pas de te dire : Courage !
Re: Straight spouse
Merci pour vos encouragements
Je me sentais malade hier soir. Sûrement mon état psychologique influe-t-il sur mon état physique.
Nous avions un peu l'impression de tourner en rond.
Il persiste à me dire que j'ai une part de responsabilité dans l'ébranlement de notre couple.
C'est sûr que je ne suis pas une sainte, et que comme tout le monde j'ai aussi des torts.
Mais je ne suis pas responsable de son homosexualité !
Or il me dit que s'il est allé voir des hommes c'est parce que ça n'allait pas trop à la maison. Il ne m'avait même pas fait part de ce malaise à l'époque, je ne m'étais rendu compte de rien.
Je lui ai dit que je n'en pouvais plus de partager son secret, que lui le vivait bien, mais que moi à mon tour je me sentais enfermée.
Il me dit qu'il est prêt à revenir "comme avant", à faire un effort et à ne plus aller vers les hommes, si c'est ce que je veux.
Mais tout au long de son discours, il affirmait entre les lignes être homosexuel. Il m'a même dit qu'il avait toujours senti cela en lui, depuis des années. Je lui ai répondu qu'il aurait pu m'en tenir informée depuis bien plus longtemps... Sur ce coup-là, je me sens bête et désabusée.
Je lui ai répondu que je ne le pensais pas capable de renoncer à son homosexualité, maintenant qu'il l'avait découverte. Ce serait renoncer à une partie de lui-même. L'alternative serait que moi j'accepte son homosexualité, et ce qui lui reste d'hétérosexualité puisqu'il dit encore m'aimer et avoir envie de vivre avec moi, et même de faire l'amour avec moi. Mais cela me semble impossible d'accepter de le partager avec des hommes, et je ne pourrai plus jamais lui faire confiance sur ce terrain.
J'ai tout de même réussi à lui dire que je ne pensais pas que je le désirerais encore un jour. Il m'a répondu qu'au moins c'était clair.
Ensuite il m'a demandé s'il pouvait dormir à mes côtés cette nuit ou s'il devait loger chez son copain.
Et ce matin il me disait que je devais lui donner une réponse pour ce soir : est-ce que je veux qu'il reste ou qu'il parte ?
Si je lui demande de partir il dit qu'il assumera tout et me laissera tout.
Je lui ai fait remarquer qu'il réussissait à me faire porter le poids de la décision. Je lui ai dit que je voudrais que les gens (au moins les proches) connaissent la raison de notre séparation éventuelle. Il m'a répondu qu'il passerait pour le mauvais. Mais je ne veux pas vivre avec ce secret toute ma vie.
Beaucoup de choses sont sorties donc.
Et je dois répondre quelque chose ce soir.
Séparation immédiate ? Colocation temporaire ?
Pauvres enfants...
Je me sentais malade hier soir. Sûrement mon état psychologique influe-t-il sur mon état physique.
Nous avions un peu l'impression de tourner en rond.
Il persiste à me dire que j'ai une part de responsabilité dans l'ébranlement de notre couple.
C'est sûr que je ne suis pas une sainte, et que comme tout le monde j'ai aussi des torts.
Mais je ne suis pas responsable de son homosexualité !
Or il me dit que s'il est allé voir des hommes c'est parce que ça n'allait pas trop à la maison. Il ne m'avait même pas fait part de ce malaise à l'époque, je ne m'étais rendu compte de rien.
Je lui ai dit que je n'en pouvais plus de partager son secret, que lui le vivait bien, mais que moi à mon tour je me sentais enfermée.
Il me dit qu'il est prêt à revenir "comme avant", à faire un effort et à ne plus aller vers les hommes, si c'est ce que je veux.
Mais tout au long de son discours, il affirmait entre les lignes être homosexuel. Il m'a même dit qu'il avait toujours senti cela en lui, depuis des années. Je lui ai répondu qu'il aurait pu m'en tenir informée depuis bien plus longtemps... Sur ce coup-là, je me sens bête et désabusée.
Je lui ai répondu que je ne le pensais pas capable de renoncer à son homosexualité, maintenant qu'il l'avait découverte. Ce serait renoncer à une partie de lui-même. L'alternative serait que moi j'accepte son homosexualité, et ce qui lui reste d'hétérosexualité puisqu'il dit encore m'aimer et avoir envie de vivre avec moi, et même de faire l'amour avec moi. Mais cela me semble impossible d'accepter de le partager avec des hommes, et je ne pourrai plus jamais lui faire confiance sur ce terrain.
J'ai tout de même réussi à lui dire que je ne pensais pas que je le désirerais encore un jour. Il m'a répondu qu'au moins c'était clair.
Ensuite il m'a demandé s'il pouvait dormir à mes côtés cette nuit ou s'il devait loger chez son copain.
Et ce matin il me disait que je devais lui donner une réponse pour ce soir : est-ce que je veux qu'il reste ou qu'il parte ?
Si je lui demande de partir il dit qu'il assumera tout et me laissera tout.
Je lui ai fait remarquer qu'il réussissait à me faire porter le poids de la décision. Je lui ai dit que je voudrais que les gens (au moins les proches) connaissent la raison de notre séparation éventuelle. Il m'a répondu qu'il passerait pour le mauvais. Mais je ne veux pas vivre avec ce secret toute ma vie.
Beaucoup de choses sont sorties donc.
Et je dois répondre quelque chose ce soir.
Séparation immédiate ? Colocation temporaire ?
Pauvres enfants...
Re: Straight spouse
Coline, ça fait un moment que je n'ai pas participé à ton sujet mais sache que cela n'est pas un signe de désintérêt. Bien, au contraire, je n'étais pas sûr d'être de bon conseils, alors j'ai arrêté de poster et laissé les autres intervenir. Quoi qu'il soit, je te trouve très courageuse. Au lieu de fermer les yeux sur la situation, tu as pris le problème à bras le corps.
Alors, pour faire dans le politiquement incorrect, oui, c'est toi la méchante car c'est toi qui demande la séparation officielle et tu remets en cause son micro cosmos bien à lui. D'ailleurs, lui-même te le dit, si cela ne tenait qu'à lui, il pourrait conjuguer sa gaytitude avec une vie à tes côtés (voir même à coucher avec toi pour accomplir le devoir conjugal). Donc c'est toi qui chamboules tout ça à ne pas vouloir entretenir ce ménage à trois.
Plus sérieusement, je pense qu'il ne faut pas te démonter car comme tu le dis, tu n'es pas responsable de son homosexualité et tu n'as pas en assumer seule toutes les retombées. Par contre, oui, cela va davantage le perturber que toi car tu as déjà fait un cheminement logique ces dernières semaines t'amenant à envisager la séparation alors que lui en est encore à son ménage à 3 imaginaire.
En terme de considération matérielle, est-il possible de faire chambre à part dans ton logement ? Si oui, autant privilégier cette approche. Si cela n'est pas possible, alors peut-être envisager d'envoyer Monsieur chez son amant ? Cela permettra aux enfants de comprendre que quelque chose d'important se prépare. C'est toujours mieux que de partager le lit conjugal jusqu'au dernier moment car, aussi bien pour les parents que pour les enfants, quand c'est fini, c'est fini et il vaut mieux tuer toute forme d'espoir très tôt. Ca en choquera plus d'un mais en tant qu'enfant de parents divorcés, plus on élimine le doute rapidement, mieux c'est. Je ne suis pas en train de dire qu'on ne souffre pas mais on souffre moins si les choses sont dites et faites clairement.
PS : L'excuse de l'homosexualité car Madame refuse d'avoir des rapports avec Monsieur est assez criante de vérité comme tu le dis. Pour le coincer à son propre jeu, tu devrais lui conseiller d'arrêter de coucher avec des hommes et de te tromper avec une femme. Et avant toute chose, le malaise était-il chez vous (logement) ? Ou était-il chez lui (dans sa tête) ?
Alors, pour faire dans le politiquement incorrect, oui, c'est toi la méchante car c'est toi qui demande la séparation officielle et tu remets en cause son micro cosmos bien à lui. D'ailleurs, lui-même te le dit, si cela ne tenait qu'à lui, il pourrait conjuguer sa gaytitude avec une vie à tes côtés (voir même à coucher avec toi pour accomplir le devoir conjugal). Donc c'est toi qui chamboules tout ça à ne pas vouloir entretenir ce ménage à trois.
Plus sérieusement, je pense qu'il ne faut pas te démonter car comme tu le dis, tu n'es pas responsable de son homosexualité et tu n'as pas en assumer seule toutes les retombées. Par contre, oui, cela va davantage le perturber que toi car tu as déjà fait un cheminement logique ces dernières semaines t'amenant à envisager la séparation alors que lui en est encore à son ménage à 3 imaginaire.
En terme de considération matérielle, est-il possible de faire chambre à part dans ton logement ? Si oui, autant privilégier cette approche. Si cela n'est pas possible, alors peut-être envisager d'envoyer Monsieur chez son amant ? Cela permettra aux enfants de comprendre que quelque chose d'important se prépare. C'est toujours mieux que de partager le lit conjugal jusqu'au dernier moment car, aussi bien pour les parents que pour les enfants, quand c'est fini, c'est fini et il vaut mieux tuer toute forme d'espoir très tôt. Ca en choquera plus d'un mais en tant qu'enfant de parents divorcés, plus on élimine le doute rapidement, mieux c'est. Je ne suis pas en train de dire qu'on ne souffre pas mais on souffre moins si les choses sont dites et faites clairement.
PS : L'excuse de l'homosexualité car Madame refuse d'avoir des rapports avec Monsieur est assez criante de vérité comme tu le dis. Pour le coincer à son propre jeu, tu devrais lui conseiller d'arrêter de coucher avec des hommes et de te tromper avec une femme. Et avant toute chose, le malaise était-il chez vous (logement) ? Ou était-il chez lui (dans sa tête) ?