Que dire de plus ? C'est loooong, c'est débile, c'est pourri
Enfin la recette habituelle pour un film de Michael BAY, quoi. Il est douloureux de voir s'y abîmer des acteurs de la trempe de John MALKOVITCH ou encore Frances McDormand (la personnage principale de Fargo, ou encore Burn after reading) ; il faut croire qu'ils avaient chacun soit un redressement fiscal, soit leur came à payer, je ne vois que ça. Certes, c'est un peu moins pire que le II, mais en même temps le challenge aurait été délicat à relever. Il y a une pitoyable tentative à un moment de nous faire croire que sisisi, les scénarios des opus I et II étaient subtilement intriqués dans celui de ce troisième opus, où tous les événements d'avant n'étaient qu'une gigantèsque mascarade pour nous mener à l'opus III, le vrai de vrai. On peut cependant espérer que ce sera le dernier, étant donné que la moitié au bas mot des protagonistes meurt. 100 % des méchants, et plusieurs gentils importants.
La 3D ne sert à peu près strictement à rien, comme d'habitude j'ai envie de dire. A savoir que la pub pour Haribo qui précède le film représente un instant de 3D 10 000 fois plus jouissif que tout ce que peut contenir le film, dans lequel à part faire en sorte que les sous-titres apparaissent un plan légèrement avant celui de l'image, il n'y a à peu près rien d'intéressant apporté par la pseudo-3D dont l'unique but semble bel et bien de faire raquer les tickets 3 € plus cher.
La fin est un parangon de nullité, archi-bâclée. On croirait presque à un littéral : "Au fait, c'est fini !".
Bref : idéal pour oublier son cerveau pendant 157 minutes. Mais à éviter si possible.
