Juuune a écrit :Mais là encore, les faits sont là : quelles que soient les raisons pour lesquelles les femmes sont plus souvent violentées/ violées/ maltraitées que les hommes, il reste qu'elles le sont plus souvent.
Peut-être qu'elles le
déclarent plus. Et accessoirement, les violences physiques ne sont pas que h->f et f->h, mais aussi f->f et h->h. Et il semble bien que, si les femmes sont en moyenne plus victimes de violences sexuelles que les hommes, ceux-ci soient les principales victimes de violences physiques. (
source:)
Quant à légitimer la question "n'avez-vous rien fait pour provoquer le viol ?" que les policiers posent aux femmes violées avant toute autre chose, d'accord, mais dans ce cas, je m'étonne qu'on ne demande jamais aux hommes victimes de violences sexuelles s'ils n'ont rien fait pour provoquer les désirs de leurs violeurs ou de leurs violeuses, en portant par exemple un short trop moulant. Si on renverse et égalise les choses, il faut le faire jusqu'au bout.
Quand on ne leur pose pas la question, on se fout de leur gueule. Et quand un garçon ose porter plainte, est entendu, va jusqu'au procès... Comme les femmes ne peuvent légalement pas violer, elles prennent du sursis. Même sur mineur. Alors que, en général davantage proches des enfants, elles sont les principales responsables de maltraitance sur ceux-ci. Oh, et savais-tu que les garçons sont au sein de la famille davantage maltraités que les filles ? (
Source )
Au sujet de la préférence supposée des hommes pour les filières scientifiques et des femmes pour les filières littéraires : elle existe indéniablement et concerne la plupart des gens. Mais ce qu'il faut se demander, c'est : pourquoi ? Est-ce qu'on n'apprend pas, depuis l'enfance, à la plupart des petites filles, à se détourner des sciences, ou de la mécanique ? Est-ce qu'on n'apprend pas aux garçons à valoriser d'autres choses que celles que valorisent les filles ? Je crois que la plupart de ces préférences dont tu parles sont apprises. Elles ne font pas partie de notre "essence" en tant que filles, femmes, garçons, hommes. Et le fait qu'il y ait certaines exceptions ne prouve pas que les tendances générales n'existent pas : certaines familles valorisent au lieu de la sanctionner l'intérêt des petites filles pour, disons, la mécanique, la réparation électronique. Ok. Mais la plupart des familles la sanctionnent...
Tout à fait. Deux exemples personnels: Un père de famille à genoux devant sa gamine au rayon jouet bhv, les mains sur ses épaules, le regard affolé, lui disant "mais voyons, les épées, c'est pour les garçons !"; Une mère gueulant sur son fils qui détaillait l'étalage: "Le maquillage c'est que pour les filles !". pour rebondir sur ce qu'a dit brouzouf, si certaines femmes sont gênées dans certaines filières parce qu'elles ont "pas les épaules", on considère certains hommes inaptes dans d'autres...Pour la seule raison qu'ils sont des hommes.
...
Culturellement, on apprend aux garçons à se battre. On leur apprend à mourir. Qu'une vie de garçon inclut davantage de violence physique qu'une vie de fille, ça semble logique. Mais en matière de victimes, et d'autant plus au vu de la variété possible, je doute qu'un sexe puisse se dire davantage victime de violence qu'un autre. Il y a des "domaines de prédilection" ( violences sexuelles, physiques, psychologiques, sur enfants), mais une victime est une victime, est les bourreaux non plus n'ont pas de sexe.
Lire dans ces conditions certaines idées préconcues, discriminatoires, fausses, est irritant... Qui qu'en soit la victime.