Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Pour elles
Eosyn
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par Eosyn »

Juuune a écrit :
Eosyn a écrit : Oui voilà, mais ça ne change pas mon point de vue. Je répète c'est comme le syndicalisme: de bonnes choses, mais trop souvent du vent pour rien.
Tant que les femmes, à travail et compétences égaux, auront toujours des écarts de salaires significatifs par rapport aux hommes dans tous les pays, tant que les femmes seront plus exposées à la violence sexuelle, verbale, physique, symbolique, du simple fait d'être des femmes, tant qu'il y aura un "plafond de verre", tant que pour un un même boulot, l'homme aura besoin d'une maîtrise et la femme d'un doctorat, tant qu'une femme ne pourra pas entrer seule dans un bar sans être soupçonnée de chercher l'aventure sexuelle et être perçue comme une proie, tant que, enregistrant une plainte pour viol, les policiers continueront à poser, comme première question : "mais est-ce que vous ne l'avez pas cherché, provoqué, par vos attitudes ou vos vêtements ?" pour moi, le féminisme ne sera pas "du vent pour rien". Si on avait une réelle égalité hommes-femmes, là on pourrait donner des vacances au féminisme une bonne fois pour toutes, oui... J'en rêve :ah:
OFF-Topic :
Je pense que là on est dans une bonne dose de préjugés pas forcément fondés. J'ai la chance de n'avoir jamais été violée et donc je ne saurais dire si c'est réellement une question que posent les policiers, mais c'est une question justifiée, car parfois des femmes accusent de viol pour de sombres raisons sans que cela soit le cas. Je veux dire, c'est leur boulot de vérifier les faits, la formule peut paraitre choquante, mais si tu inverses le point de vue alors sous prétexte que tu es une femme, un homme n'a absolument pas le droit d'être innocent? Parce que bon oui y'a des connes et des salopes hein... Et puis je n'ai pas dit que c'était que du vent, mais souvent on s'emporte pour pas grand chose je trouve.

Je n'ai pas eu besoin de plus de diplômes qu'un mec pour être recrutée, les bases de salaires sont les mêmes entre les hommes et femmes. Si je vois plus d'hommes à des postes à responsabilités, je ne vois pas de la discrimination, juste que ce genre de poste intéressent moins les femmes que les hommes en général, car bien sur il y a des exceptions. Il faut pas voir de la discrimination sexuelle partout... les hommes et les femmes sont différents: on ne ferme pas les études scientifiques aux femmes, c'est juste que ca les intéresse moins et de ce fait elles sont moins représentées... Je pense que c'est la même chose en politique, même si dans ce secteur le sexisme est mega présent.

Enfin, bref, je n'aime pas le féminisme, comme je n'aime pas tout ce qui se veut de la revendication. Seule l'injustice et l'irrespect devraient être pris en compte et mis en avant plutôt que le fait d'être une femme. "Elle a été maltraitée parce que c'est une femme" moi je dis non, il faudrait plutot dire "elle a été maltraitée parce qu'elle n'a pas eu de chance" ou tout autre chose, sauf être une femme. Le simple fait de dire que c'est une femme la victimise parce que c'est une femme... enfin bref, la question est bien trop complexe et mes idées en désordre pour faire un exposé compréhensible ici (la rédaction ça n'a jamais été mon truc, je ne suis pas littéraire: le thèse, antithèse synthèse ca m'a toujours vallu des notes pourries en francais :p ). je n'interviendrai plus ici parce que ça fait beaucoup de OT et que de toute manière tout ce que vous pourrez dire ne me fera pas changer d'avis.
Jeter mon soutif c'est pas pour moi ;)
popy
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par popy »

Mais Cest pas.qu une question de salaire ni de diplôme...ça Cest les causes à effets...
Cest une question surtout, de trlation homme femme. Dominant à dominé.

En clair, Cest quoi le féminisme ?
Charlie
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par Charlie »

Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. Il y a eu plusieurs féminisme au court des âges, aussi ne parle t'on plus de féminisme mais des féminismes.

Aujourd'hui, en Occident, le féminisme se traduit par une action en faveur des femmes des minorités comme les noires, les lesbiennes, les travailleuses du sexe, les transsexuelles, les handicapées, les grosses, etc...

Pour autant, les femmes ne sont pas encore au bout de leurs peines dans nos pays, mais il faut bien avouer que c'est encore là qu'elles sont parvenues au plus bas point d'inégalité, même s'il reste encore du chemin à parcourir. (source Wiki)
insyd
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par insyd »

Pour avoir était souvent dans cette situation (hey oui chez moi les coins de rues sont parsemé de type bourré et pervers que ne demande que ça hélas) je sais ce que c'est a un moment donné d'avoir peur ou de se sentir sale, ou mal à l'aise voir totalement dépassé.
Je sais pas si ça un rapport ou pas avec le féminisme. On ne peut jamais prévoir comment on va réagir parce que justement ce n'est pas une situation prévisible.
Une fois j'ai répondu "no comprendo" et je suis partie en pressant un peu le pas, une autre fois j'ai du regardé le type d'un air de dire "tu fais pitié" ce qui m'a valu un bras d'honneur.
J'ai du aussi répondre une fois "tu ma vu ? je suis pas pédé" mais là encore ça dépend de mon état d'esprit et de ce que j'ai en tête. La plus part du temps je me contente d'ignorer et de faire comme ci je n'avais rien entendu.
Je suis pas féministe pour deux sous (on me le reproche souvent d'ailleurs) mais je crois que c'est un affaire de confiance en soit. Certaine lutte ne sont que ça, faire admettre qu'on est ni plus ni moins que ce qu'on est. enfin c'est mon avis, ça fait pas avancé le débat mais je le dit quand même.
Juuune
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par Juuune »

Je m'excuse par avance pour cet off-topic, mais il m'a paru que cette conversation était malgré tout un endroit approprié pour discuter des rapports de domination genrés...
OFF-Topic :
[quote="Eosyn"]Je n'ai pas eu besoin de plus de diplômes qu'un mec pour être recrutée, les bases de salaires sont les mêmes entre les hommes et femmes. Si je vois plus d'hommes à des postes à responsabilités, je ne vois pas de la discrimination, juste que ce genre de poste intéressent moins les femmes que les hommes en général, car bien sur il y a des exceptions. Il faut pas voir de la discrimination sexuelle partout... les hommes et les femmes sont différents: on ne ferme pas les études scientifiques aux femmes, c'est juste que ca les intéresse moins et de ce fait elles sont moins représentées... Je pense que c'est la même chose en politique, même si dans ce secteur le sexisme est mega présent.[/quote]

Il y a toujours des exceptions... tu en fais peut-être partie, et c'est tant mieux. Mais ce n'est possible que parce que les féministes ont déjà râlé depuis une cinquantaine d'années et fait bouger les choses. Ce sont elles qui ont réclamé cette égalité dont tu bénéficies aujourd'hui, et qui reste une exception. Car la présence d'exceptions ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de lourdes tendances discriminatoires fondées sur l'appartenance de genre. Voilà deux articles qui montrent que, dans l'ensemble, les femmes ayant un doctorat gagnent autant que les hommes ayant le baccalauréat http://t.co/G9S2t1w http://t.co/SJgWm3F

[quote="Eosyn"] "Elle a été maltraitée parce que c'est une femme" moi je dis non, il faudrait plutot dire "elle a été maltraitée parce qu'elle n'a pas eu de chance" ou tout autre chose, sauf être une femme.[/quote] D'accord. Mais là encore, les faits sont là : quelles que soient les raisons pour lesquelles les femmes sont plus souvent violentées/ violées/ maltraitées que les hommes, il reste qu'elles le sont plus souvent. C'est peut-être comme tu le dis qu'elles n'ont pas de chance, mais puisqu'elles auraient eu moins de chances d'être violentées si elles avaient été des hommes, est-ce que ça ne revient pas à dire que d'une certaine manière, la violence leur est adressée en tant qu'elles sont des femmes ?

En France a été publié en 2006, par l'observatoire national de la délinquance, une étude sur "les éléments de mesures des violences conjugales". Il a été dénombré, pour l'année 2004, 25 hommes et 162 femmes tués par un conjoint ou un concubin (http://www.interieur.gouv.fr/sections/a ... ouples.pdf [archive])

Ceci montre que la violence envers les hommes existe aussi, y compris, comme tu as raison de le dire, la violence faite aux hommes par les femmes. Bien sûr qu'il y a des femmes brutales, violentes. Il y a des maris battus. J'en connais. Il serait dangereux de tomber dans le "mythe de la femme douce". C'est justement l'un des mythes que dénoncent les féministes... Toi et elles êtes donc d'accord sur ce point.

Quant à légitimer la question "n'avez-vous rien fait pour provoquer le viol ?" que les policiers posent aux femmes violées avant toute autre chose, d'accord, mais dans ce cas, je m'étonne qu'on ne demande jamais aux hommes victimes de violences sexuelles s'ils n'ont rien fait pour provoquer les désirs de leurs violeurs ou de leurs violeuses, en portant par exemple un short trop moulant. Si on renverse et égalise les choses, il faut le faire jusqu'au bout.

Au sujet de la préférence supposée des hommes pour les filières scientifiques et des femmes pour les filières littéraires : elle existe indéniablement et concerne la plupart des gens. Mais ce qu'il faut se demander, c'est : pourquoi ? Est-ce qu'on n'apprend pas, depuis l'enfance, à la plupart des petites filles, à se détourner des sciences, ou de la mécanique ? Est-ce qu'on n'apprend pas aux garçons à valoriser d'autres choses que celles que valorisent les filles ? Je crois que la plupart de ces préférences dont tu parles sont apprises. Elles ne font pas partie de notre "essence" en tant que filles, femmes, garçons, hommes. Et le fait qu'il y ait certaines exceptions ne prouve pas que les tendances générales n'existent pas : certaines familles valorisent au lieu de la sanctionner l'intérêt des petites filles pour, disons, la mécanique, la réparation électronique. Ok. Mais la plupart des familles la sanctionnent...

En bref, pour répondre à ce scepticisme sur les discriminations professionnelles fondées sur le genre, il y a ce court entretien avec Pierre Bourdieu : "il manquera toujours la moustache" - http://www.homme-moderne.org/societe/so ... le982.html
@insyd : moi aussi, pour me défaire d'une situation comme celles dont on parle, j'ai tendance à faire semblant que je ne parle pas français et à me barrer. C'est vrai que ça marche pas mal ! Quand tu dis que certaines luttes ne tendent qu' à défendre "qu'on est ni plus ni moins que ce qu'on est", je suis d'accord. Et cette confiance en soi, elle ne court pas tellement les rues... C'est un lent travail sur soi, parfois plus facile à accomplir au sein d'un collectif, je trouve, parce que le groupe donne un sentiment d'appartenance, un abri.
Brouzouf
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par Brouzouf »

OFF-Topic :
[quote="Juuune"]
Au sujet de la préférence supposée des hommes pour les filières scientifiques et des femmes pour les filières littéraires : elle existe indéniablement et concerne la plupart des gens. Mais ce qu'il faut se demander, c'est : pourquoi ? Est-ce qu'on n'apprend pas, depuis l'enfance, à la plupart des petites filles, à se détourner des sciences, ou de la mécanique ? Est-ce qu'on n'apprend pas aux garçons à valoriser d'autres choses que celles que valorisent les filles ? Je crois que la plupart de ces préférences dont tu parles sont apprises. Elles ne font pas partie de notre "essence" en tant que filles, femmes, garçons, hommes. Et le fait qu'il y ait certaines exceptions ne prouve pas que les tendances générales n'existent pas : certaines familles valorisent au lieu de la sanctionner l'intérêt des petites filles pour, disons, la mécanique, la réparation électronique. Ok. Mais la plupart des familles la sanctionnent...[/quote]

Pour rebondir là-dessus : j'ai récemment lu un article de Vicki Schultz, professeure de droit à Yale et féministe, qui s'est beaucoup occupé de cas de ségrégation sexuelle dans le travail. Dans cet article, elle retourne l'équation en expliquant que si les femmes ne se présentent pas à des métiers traditionnellement réservés aux hommes, ce n'est pas parce qu'elles n'ont pas envie de les occuper mais parce que la représentation des ces métiers telle qu'elle est véhiculée sur le marché du travail, c'est-à-dire, précisément, fortement genrée, les empêche de s'imaginer, de se projeter, dans de tels métiers. Ainsi, énormément de femmes ne répondent pas à certaines offres d'emploi parce qu'elles se disent que ce sont spécifiquement des hommes qu'on recherche. Et si elles ont l'audace de faire ces métiers tout de même, il leur faut une sacrée dose de force psychologique pour endurer les remarques sur leur "faiblesse" (dans les boulots impliquant la force physique), ou autres colibets relatifs à leur sexe. Elle donne ainsi l'exemple d'une VRP qui n'aurait jamais imaginé avoir ce métier qu'elle pensait réservé aux hommes (parce qu'il est généralement admis que les femmes ne veulent pas quitter le nid, haha) si l'entreprise n'avait pas spécifié qu'elle cherchait des femmes. Voir aussi, je pense, le nombre de femmes qui sont entrées dans l'armée américaine depuis que cette dernière leur a ouvert la porte.
Source : "Women before the law : judicial stories about women, work and sex segregation on the Job" by Vicki Schultz
popy
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par popy »

Pour eosyn, je te conseille un livre assez facile à lire et surtout très intéressant.
La domination masculine de pierre bourdieu.
Charlie
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par Charlie »

Il y a bien une sexualisation des métiers, mais par chance, elle tend à s'amenuiser (pas assez vite à mon goût). J'ai travaillé un an dans une maternité. Pas un homme parmi les sages-femmes, ni chez les infirmières, non plus que chez les puer. Les hommes étaient aux deux bouts de la chaine hiérarchique, en bas, avec les aides-soignants (avec interdiction de faire les soins) et en hauts avec les gynéco-obstétriciens.
Juuune
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par Juuune »

Et si on a la flemme ou pas le temps de lire La domination masculine en entier, on peut aussi en lire cette sorte d'introduction, faite par Pierre Bourdieu dans un entretien : http://www.homme-moderne.org/societe/so ... le981.html
Effoilà.

Brouzouf : :gentil:
puck
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Re: Comment devenir VRAIMENT une féministe ?

Message par puck »

Juuune a écrit :Mais là encore, les faits sont là : quelles que soient les raisons pour lesquelles les femmes sont plus souvent violentées/ violées/ maltraitées que les hommes, il reste qu'elles le sont plus souvent.
Peut-être qu'elles le déclarent plus. Et accessoirement, les violences physiques ne sont pas que h->f et f->h, mais aussi f->f et h->h. Et il semble bien que, si les femmes sont en moyenne plus victimes de violences sexuelles que les hommes, ceux-ci soient les principales victimes de violences physiques. ( source:)

Quant à légitimer la question "n'avez-vous rien fait pour provoquer le viol ?" que les policiers posent aux femmes violées avant toute autre chose, d'accord, mais dans ce cas, je m'étonne qu'on ne demande jamais aux hommes victimes de violences sexuelles s'ils n'ont rien fait pour provoquer les désirs de leurs violeurs ou de leurs violeuses, en portant par exemple un short trop moulant. Si on renverse et égalise les choses, il faut le faire jusqu'au bout.
Quand on ne leur pose pas la question, on se fout de leur gueule. Et quand un garçon ose porter plainte, est entendu, va jusqu'au procès... Comme les femmes ne peuvent légalement pas violer, elles prennent du sursis. Même sur mineur. Alors que, en général davantage proches des enfants, elles sont les principales responsables de maltraitance sur ceux-ci. Oh, et savais-tu que les garçons sont au sein de la famille davantage maltraités que les filles ? ( Source )
Au sujet de la préférence supposée des hommes pour les filières scientifiques et des femmes pour les filières littéraires : elle existe indéniablement et concerne la plupart des gens. Mais ce qu'il faut se demander, c'est : pourquoi ? Est-ce qu'on n'apprend pas, depuis l'enfance, à la plupart des petites filles, à se détourner des sciences, ou de la mécanique ? Est-ce qu'on n'apprend pas aux garçons à valoriser d'autres choses que celles que valorisent les filles ? Je crois que la plupart de ces préférences dont tu parles sont apprises. Elles ne font pas partie de notre "essence" en tant que filles, femmes, garçons, hommes. Et le fait qu'il y ait certaines exceptions ne prouve pas que les tendances générales n'existent pas : certaines familles valorisent au lieu de la sanctionner l'intérêt des petites filles pour, disons, la mécanique, la réparation électronique. Ok. Mais la plupart des familles la sanctionnent...
Tout à fait. Deux exemples personnels: Un père de famille à genoux devant sa gamine au rayon jouet bhv, les mains sur ses épaules, le regard affolé, lui disant "mais voyons, les épées, c'est pour les garçons !"; Une mère gueulant sur son fils qui détaillait l'étalage: "Le maquillage c'est que pour les filles !". pour rebondir sur ce qu'a dit brouzouf, si certaines femmes sont gênées dans certaines filières parce qu'elles ont "pas les épaules", on considère certains hommes inaptes dans d'autres...Pour la seule raison qu'ils sont des hommes.
...


Culturellement, on apprend aux garçons à se battre. On leur apprend à mourir. Qu'une vie de garçon inclut davantage de violence physique qu'une vie de fille, ça semble logique. Mais en matière de victimes, et d'autant plus au vu de la variété possible, je doute qu'un sexe puisse se dire davantage victime de violence qu'un autre. Il y a des "domaines de prédilection" ( violences sexuelles, physiques, psychologiques, sur enfants), mais une victime est une victime, est les bourreaux non plus n'ont pas de sexe.
Lire dans ces conditions certaines idées préconcues, discriminatoires, fausses, est irritant... Qui qu'en soit la victime.
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