Pas d'accord : allez voir le graphe d'Eily au sujet des bis, et ce qu'il écrit dans cette section. C'est très bien fait.
On peut être bi et presque asexuel (ne ressentir des attirances que très rarement). Inversement, on peut être lez ou hétérotte et avoir envie tout le temps.
Donc, rien à voir, pour moi...
En tant que moi-même, on pourrait me tromper avec un Wombat en costume Guchi ou avec une table de jardin que j'aurais toujours tendance à tronçonner les membres de ma moitié avant de l'enfermer au concile de saint pierre déguisé en petit garçon, ce qui sera rendu d'autant plus facile vu que je l'aurais raccourcie avec la sus mentionnée tronçonneuse.
100% des filles avec qui j'ai eu une relation sérieuse était bi, et la quasi totalité des filles avec qui ça a été moins sérieux étaient bi aussi donc j'aurais pu mettre ça m'arrange mais j'ai mis ça m'indiffere car ce n'est pas un critère de sélection. Je pense que par rapport à ce que je recherche chez l'autre, ça me correspond juste mieux, donc ça s'est fait comme ça.
Pour les mecs par contre, 100% d'hetero, ce qui explique peut être que ça n'ait jamais été sérieux - ou pas d'ailleurs!
Bref, je ne comprends pas les a priori qu'il peut y avoir sur les bi, j'ai de toute façon du mal avec les classements. Jamais ni moi ni ma copine n'avons dit "je suis bi/lesbienne/hetero", on dit qu'on vit avec une fille, point. Parce qu'au fond ce qu'on "est" soit-disant, ça reste quand même très fluctuant alors que ce qu'on fait, c'est la réalité, au moins sur le moment.
Certes y a plus de "risque" d'aller voir ailleurs dans le sens ou y a 2 fois plus de choix. Sauf que si on est bien avec l'autre, peu importe l'orientation sexuelle, on va pas voir ailleurs. En gros, indifférente
Si tout va bien dans le couple, pas besoin d'aller voir ailleurs.
Après, quand ça va pas trop bien et que là, y a POSSIBILITÉ de... c'est là qu'à mon avis c'est plus dangereux pcq plus de choix...
On peut être bi et presque asexuel (ne ressentir des attirances que très rarement). Inversement, on peut être lez ou hétérotte et avoir envie tout le temps.
De toute façon si tout va bien dans le couple y a pas de peur à avoir , ni à se poser ces questions.
Dernière modification par mystick67 le mar. déc. 13, 2011 9:49 pm, modifié 1 fois.
Ça revient aussi a dire d une personne qui n a pas de style particulier de filles ou de garçons, qu il peut être tenté de tromper ou de rompre lorsquil est en couple , vu tout le choix qu elle a. Alors que non..
"Un ou une petite bi" ne me dérange pas, pour reprendre la formulation de l'intitulé du topic. Bien au contraire peut-être, car un ou une bisexuelle affiché(e) a au moins la lucidité et la franchise de reconnaître les expériences passées, et de donner encore droit au futur de le ou la surprendre.
- Thématique rupture : J'ai déjà été quittée par des bisexuelles en retour vers les hommes, j'ai déjà été quittée par des lesbiennes affirmées, il n'y a pas de situation plus facile qu'une autre, surtout si l'on ne considère les choses que par le biais "orientation sexuelle" en faisant abstraction de la personnalité de l'autre, ce qui tout de même réducteur. Effectivement, lorsqu'on est quitté par un(e) bisexuel(le) pour une histoire suivante avec l'autre sexe, il y a la tentation de se dire "avec moi c'était différent puisque j'étais une fille, il restera du coup toujours quelque chose de spécial entre nous, c'était la pression sociale du couple homosexuel", mais c'est à mon sens un piège narcissique qui sert juste à se passer la pommade et à se voiler la face quant au fait que les choses soient finies. Quand on n'aime plus, on n'aime plus, que l'on soit fille ou garçon, que son "suivant" soit une fille ou un garçon ne change pas grand chose, factuellement, hors considérations psychologiques qui ne servent en l'occurrence que de paravent à nos vanités.
- Thématique vie de tous les jours : Ce n'est pas parce qu'un(e) bisexuel(le) est à voile et à vapeur (hum, des raviolis vapeurs aux crevettes ... Pardon.) qu'il ou elle a envie de sauter (sur) tout ce qui bouge, plus que son homologue hétéro ou homo. Lorsqu'on est avec quelqu'un, c'est qu'on y trouve son compte, qu'on est amoureux, etc. Attention métaphore à la noix : lorsqu'on a à la fois une fibre artistique pour la peinture et une oreille musicale, on peut très bien y trouver son compte à jouer toute sa vie avec le même violon (en admirant néanmoins les oeuvres de ses peintres préférés) sans jamais éprouver la nécessité de brandir soi même la palette et les crayons à dessin. Ou alors, l'inverse. Ou alors, on lorgnera vers la boîte de pastels lorsque le violon se sera cassé, ou inversement vers l'accordéon lorsque le chevalet sera percé.
- Thématique tromperies (puisqu'apparemment cette question semble être plus particulièrement soulignée dans les craintes autour de la bisexualité) : Tromperie par un homme ou une femme, la problématique du pardon reste la même que dans n'importe quel couple hétéro/homo-sexuel. Après, si la personne subissant l'infidélité choisit d'être plus clémente ou plus dure suivant que l'amant(e) soit un homme ou une femme, ça regarde le couple, son histoire, son propre système de valeurs. Ça ne vaut pas le coup de dramatiser d'emblée la bisexualité et d'en faire d'entrée la source de tous les maux d'un couple, il y a tant de couples hétéros adultères après tout ...
Voilà, le laïus qui précède étant rédigé par quelqu'un qui a vécu ses dernières histoires sérieuses à la mode lesbienne mais qui au vu du bordel de ce qui lui sert de tête (et du bazar qui lui tient de vie) refuse finalement de se ranger dans une quelconque catégorie. Bref, la bisexualité d'un partenaire, ce n'est pas plus différent qu'un trait de caractère (agréable ou désagréable) qu'on accepte malgré tout parce que c'est lui/elle, et que quand on aime on aime d'un bloc, qualités et défauts y compris. Pour le reste, charge à soi d'avoir suffisamment de confiance en soi pour que la "peur de la concurrence venue de l'autre camp" ne pourrisse pas le couple et ne brouille pas les frontières entre les amants et les bons copains. C'est peut-être le seul risque vraiment significatif. Et s'il est psychologique, on peut travailler à le neutraliser.