fille féminine avec fille masculine?

[LadyG]

Oui j'utilise pas tout le temps les bons arguments. Mon cas "précis de chez précis" est un exemple parmi d'autres, dans pas mal de cas il est du à ce que j'ai dit, mais après c'est pas une vérité pour tous au contraire ! Après il peut y avoir de nombreux facteurs qui font que ça ne marche pas, l'éducation, la vie professionnelle, sociale, familiale, etc.

Si tu veux on peut faire un mixe des deux : la femme qui va être pousser par son mari à coucher avec une fille, elle va se dire bi, mais la fille qu'elle aura choisi sera la fille la plus masculine qu'elle aura trouvé ! (le mec s'en foutra, dans tous les cas il sera excité lol).

Tu me fais rire parce que tout ce que tu dis, tu penses vraiment que c'est une vérité générale, enfin c'est ce qui transparaît de tes écrits.
Notamment "il y a de nombreux facteurs qui font que ça ne marche pas". Evidemment que ça ne marche pas, peu importe les facteurs, puisque c'est une opinion qui t'est propre et que tu généralises... Et aussi le dernier exemple de la femme poussée par son mari, pourquoi elle prendrait une fille masculine ? Il y a vraiment quelque chose qui m'échappe dans ton raisonnement. Une hétéro qui veut faire un plan à trois peut être attirée par une fille féminine aussi, ça existe ! A moins que tu connaisses toutes les hétéros qui font ça ou que tu les aies sondé et que tu puisses m'assurer qu'elles choisiraient une fille masculine, ça ne tient pas debout. Mais bon ça ne sert à rien de continuer à parler de ça, puisque tu ne comprends pas ce que j'essaie de te dire.

[MC]

bonsoir,

sacré débat voir débat sacré

Ma sexualité je suis encore en train de la découvrir, comme mes attirances, ce qui me plait et me déplait.

Quand je suis face à une lesbienne aux cheveux courts, tatouées, piercées ou face à une "shane", je me sens "apeurée". Disons que ce que je ressens, c'est de la peur à ce que moi je pourrais vivre comme rejet ou agressivité si je me comportais ainsi.
Mon 2eme sentiment, c'est de ressentir une forme d'agressivité de la part de celle que je perçois comme plus assumée que je ne le suis: elle sait qui elle est, le revendique et méprise les personnes plus discrêtes ou moins à laise, comme je peux l'être.
C'est basé sur trop peu de personnes cotoyées et cotoyées de façon très ponctuelle pour en faire la moindre généralisation. J'essaie juste de décrire ce que je ressens.

Je me considère comme une femme, mais il est vrai que mon extrême indépendance, certains de mes gouts m'ont fait souvent traiter de "garçon manqué" ce que j'ai lgtps trouvé très blessant. Maintenant, je m'en fous, je suis aussi femme qu'est homme un homme qui a des traits vu comme féminin. En fait, on essaie tellement de tout normaliser et de décrire, et ces listes sont tellement peu exhaustives, qu'on finit tjs ds la mauvaise case d'une catégorie: beau/moche, intelligent/bete, féminine/masculine, extravertie/intravertie. C'est trop noir ou blanc pr moi tout ça, j'suis plus fan de l'arc en ciel 8) .

Quand j'ai commencé à penser mon homosexualité, j'ai eu beaucoup d'interrogations et de peurs face à la féminité. Ce que la société en dit, ce qui est être une femme/un homme. J'ai trouvé ça compliqué de trouver ma façon d'être une femme, femme attirée par les femmes. D'ailleurs, cela vous a t'il interrogé également?

[Seasnail]

Tu me fais rire parce que tout ce que tu dis, tu penses vraiment que c'est une vérité générale, enfin c'est ce qui transparaît de tes écrits.
Notamment "il y a de nombreux facteurs qui font que ça ne marche pas". Evidemment que ça ne marche pas, peu importe les facteurs, puisque c'est une opinion qui t'est propre et que tu généralises... Et aussi le dernier exemple de la femme poussée par son mari, pourquoi elle prendrait une fille masculine ? Il y a vraiment quelque chose qui m'échappe dans ton raisonnement. Une hétéro qui veut faire un plan à trois peut être attirée par une fille féminine aussi, ça existe ! A moins que tu connaisses toutes les hétéros qui font ça ou que tu les aies sondé et que tu puisses m'assurer qu'elles choisiraient une fille masculine, ça ne tient pas debout. Mais bon ça ne sert à rien de continuer à parler de ça, puisque tu ne comprends pas ce que j'essaie de te dire.

Mais euh zut, on se comprend pas.
Bon je vais pas revenir sur tout, mais juste sur l'histoire du plan à trois par exemple... Moi ce dont je te parlais, c'était de ses fausses bi, qui se forcent à coucher avec une fille pour faire plaisir à leurs maris, mais qui se sentent rassurer en prenant comme partenaire une fille assez masculine. Mais après, ça n'empêche pas qu'elles se diront bi. Une femme qui fait ça comme ça est une fausse bi, je considère en tout cas. Et j'en connais pas mal pour le dire, même si je ne connais pas toutes celles de la terre.

[LadyG]

Rho zuteuh, non en effet. Mais sans rancune

[Seasnail]

Rho zuteuh, non en effet. Mais sans rancune

Tout à fait, sans rancune ! Enfin même si on peine à se comprendre, j'apprécie quelqu'un en verbe (et en plus qui a une image de profil si choupi lol).

[LadyG]

Que d'éloges !

[Leana]

Je ne pense pas qu'elles se mettent ensemble pour donner l'image d'un couple hétéro . Mais bon il semblerait qu'une attirance s'opére plus facilement entre deux filles au physique opposé (je suis mal barrée dans ma vie amoureuse avec les filles , je ne pourrai pas lutter contre les filles masculines donc )

Mais non^^ tu n'es pas mal barrée^^
Honnêtement je suis féminine (bon je suis pas une diva non plus) et je n'ai aucune intention de me caser avec une fille masculine. J'aime les femmes parce que ce sont des femmes. Leur féminité est essentielle à mes yeux.

[Nomis]

OFF-Topic :

Laule. On a le même genre de remarques dans le post effémine attirant ou repoussant dans la section mec. C'est fou ce que les gens se prennent la tête avec ça

[Norma]

Quand j'ai commencé à penser mon homosexualité, j'ai eu beaucoup d'interrogations et de peurs face à la féminité. Ce que la société en dit, ce qui est être une femme/un homme. J'ai trouvé ça compliqué de trouver ma façon d'être une femme, femme attirée par les femmes. D'ailleurs, cela vous a t'il interrogé également?

je vais pas revenir sur le débat mais répondre à cette question, parce que je la trouve fort interessante.

En effet, quand j'ai découvert que je n'étais pas hétéro, je me suis posé des questions sur mon "genre".
Parce qu'en faisant exploser un carcan, ça a remis en question tous les autres.

Genre, "si je ne suis pas instinctivement tout ce qu'on attend d'une femme biologique, alors jusqu'à quel point je peux être moi tout en m'en écartant ? mais alors, il n'y aurait pas une seule et unique manière de vivre avec son corps ? il n'y a pas de fatalité liée à nos organes génitaux ? tout ceci ne serait il pas une vaste fumisterie ?".

J'ai vu cela à la fois comme un nouvel espace de liberté que je n'avais pas conscientisé avant et aussi comme une sorte de désert effarant, un peu quand tu commences minecraft et que t'as encore aucune ressource.

Du temps où je me refoulais (début de l'adolescence), j'avais une certaine haine pour les lesbiennes, et en particulier les lesbiennes masculines. Surement parce qu'elles étaient la preuve vivante que mon chemin ne serait pas aussi simple que je l'avais pensé, que rien n'était donné, qu'il y avait d'autres manières de vivres - alors que je me placardisais par peur/lacheté en justifiant à moi même que la seule manière d'être une femme bien était d'être hétéro). Au contraire, j'avais une grande affection pour les garçons gay ou bi, y compris voir surtout les garçons efféminés qui eux, me rassuraient, mais ça, je ne sais vraiment pas pourquoi.

Quand j'ai commencé à m'assumer, le premier truc que j'ai fait fut de me couper les cheveux. Surement pour me rassurer en me conformant.
Puis, en prenant plus d'aise, je les ai laissé repoussé et ne portait plus que des jupes. Vraisemblablement parce que je voulais être sexy, et que je n'avais en tête qu'un seul moyen de l'être, la manière hétéronormé.

Actuellement, je suis plus à l'aise avec le fait que je ne colle pas aux case et qu'au final, je n'ai plus besoin de modèle. Je suis assez à l 'aise pour être mon propre modèle, et je comprend que moi, individuellement, je suis quelqu'un de fluctuant, et que je n'ai aucune honte à avoir de ça. J'ai explosé mon rapport à mon genre : je considère maintenant ne plus en avoir, et pouvoir naviguer entre les deux et au milieu selon mes envies du moment. Je suis donc parfois féminine, parfois masculine, parfois androgyne, et tout le temps : i don't give a fuck.

J'aurais été hétéro, je n'aurais surement pas eu à repenser mon rapport à mon genre.

[Leana]

Très intéressant ce que tu dis, je me retrouve dans pas mal de tes propos.
Pour faire part de ma propre expérience, je dirais que j'ai toujours su que j'étais attirée par les femmes. Et puis, arrivée en année de première, je me suis coupée les cheveux (je voulais une coupe comme Shane mais en saison 3 quand ils sont pas TROP courts ; mais la coiffeuse m'a ratée et je me suis retrouvée avec une coupe super courte). Je me sentais mal dans ma peau, je voulais être un mec. Parfois, je me regardais dans le miroir et mettais ma main sur mes seins pour les aplatir, voir ce que je valais sans. J'en voulais plus, je voulais un torse. Je m'habillais large. J'ai eu un piercing à l'arcade. Bref, j'étais une butch. Puis deux ans plus tard, j'ai enlevé le piercing qui me saoulait et ai laissé repousser mes cheveux par curiosité. Et je me suis re féminisée très progressivement. Je me disais que j'étais une femme, et que quitte à en être une, je ferais mieux de me mettre en valeur. Mettre en valeur les atouts de mon sexe. M'accepter. Maintenant, je ne dirais pas que je suis une lady à proprement parlé mais je suis féminine, et on ne devinerait jamais ma sexualité en me regardant. Comme quoi.