
Je suis tombé en cette nuit d'insomnie sur un article qui m'a paru complètement stupide de La Libre Belgique : L'amitié homme femme est impossible.
Pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur le lien, je reproduis l'article ci-dessous :
Apparemment, les 400 personnes sondées sont hétéros, m'étonne pas d'eux, faut s'attendre à tout avec cette engeance. Incapables de se tenir ... Mais outre le fait que, d'expérience, il me semble que, par exemple, des garçons gays entretiennent avec des filles des relations purement amicales et platoniques, et donc que cela contredit complètement Madame April Bleske-Rechek, je me suis posé la question suivante : et entre gays, ou lesbiennes, du même sexe, comment ça se passe ?Selon une étude très sérieuse menée par l'Université du Wisconsin, les relations platoniques entre hommes et femmes ne peuvent pas perdurer.
Avoir une personne du sexe opposé pour confident mène irrémédiablement à une attirance physique. Ce constat péremptoire a été dressé par April Bleske-Rechek, prof de psychologie à l'Université de Wisconsin-Eau Claire. "L'attraction au sein d'une amitié existe et elle est même persistante. J'ose dire que, si on se base sur nos données, il y a toujours au moins un faible niveau d'attirance. Et si cela provient d'un ami plus que de l'autre, c'est vraisemblablement le garçon".
Une vaste étude scientifique a été menée auprès de 400 personnes âgées de 18 à 52 ans. Il en est ressorti que les garçons évoquaient plus facilement leur attirance pour leur amie. A l'opposé, les femmes réfutaient ou sous-estimaient les sentiments ressentis pour leur "pote". "L'évolution a fait que les hommes doivent se montrer sexuellement opportunistes", d'après l'étude.
Selon April Bleske-Rechek, la responsable de l'étude, nos instincts primaires prennent obligatoirement le dessus. Y compris lorsque nous prétendons que la relation entretenue avec un ami du sexe opposé n'est absolument pas sexuelle.
L'amitié homme-femme: un concept s'effondre...
Je demande ça car il m'est déjà arrivé plusieurs mésaventures avec des personnes que je pensais être des amis, homosexuels, et que j'étais bien content d'en avoir, alors qu'en fait je me fourvoyais complètement. Je pense particulièrement à l'un d'eux, que j'appellerai S. qui m'a tout un temps invité à des tas de trucs : repas, soirées, spectacles ... alors que j'allais particulièrement mal. Je me suis dit "chouette, un ami !". Vu qu'il était nettement plus âgé que moi, et de plus en couple, je n'y voyais pas malice. Jusqu'au soir où, invité dans la maison de ses parents absents, j'ai dû subir une déclaration d'amour désespérée et acrimonieuse devant huit témoins et convives tout aussi gênés que moi. S. était complètement bourré, donc in vino veritas, comme on dit. Je ne m'attendais absolument pas à un truc pareil, et n'avais jamais éprouvé l'ombre d'un désir pour S, à son grand dam d'ailleurs. J'ai essayé de lui faire comprendre avec délicatesse que non merci, qu'il avait un Jules, et qu'il devait plutôt penser à lui.
Ce fut la dernière fois que j'étais invité chez lui, et le début de la fin de notre relation.
Alors, l'amitié entre gays, ou entre lesbiennes ? Possible ? Ou il finit toujours par y avoir, d'un côté ou de l'autre, ou des deux côtés, autre chose que de l'amitié ?
J'ai l'impression que ma question est aussi conne que l'article ...

A vous !
