salut Mc?
agri-egray m'a devancé au niveau d'en parlé au curé
je suis moi catholique pratiquant investit très fort dans ma paroisse, messe tout les dimanches, chef de chorale paroissiale , .... et gay
tout un programme,
donc je connais ce monde
qui ne savent rien de homosexualité
il est vrai que je ne partage pas leur point de vue sur l'homosexualité
si je me peut permettre une explication théologique : en fait l'Eglise (avec un grand E) est contre mais les prêtres sont parfois plus tolérants, il ne peuvent pas l'accepter en tant que tel mais peuvent le comprendre
pour ta mère pratiquante apparemment, elle prend les textes bibliques à la lettres soit homosexualité = péché
tout çà pour en revenir au fait qu'en parler au prêtre de la paroisse de ta mère serait peut être une solution
biensur si un curé par trop vieux ni trop ancienne église
outre ta difficulté, je trouve que c'est un sujet passionnant
bon courage
Chantage affectif parental
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looping-vt
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Re: Chantage affectif parental
Merci à chacun d'entre vous. La situation ne s'améliore pas.
Ma mère m'a envoyé un email pour me dire "A DIEU". J'ai téléphoné à mon père tout à l'heure pour la 1ère fois et il pleurait au téléphone. Il est désespéré et à bout, surtout que ma mère lui fait vivre un enfer, avec menace de suicide, refus de toute discussion, de toute rencontre avec qui que ce soit.
Lorsque j'évoque la possibilité de l'hospitalisation pour qu'elle se repose (je la pense à bout physiquement, comme mon père d'ailleurs), elle refuse en disant qu'elle est morte de toute façon. Mon père ne veut pas entendre parler d'hospitalisation sous la contrainte, car ma mère prétend que ça ferait mourir ses parents...
Je me sens complètement dépassée. Le dialogue est impossible avec ma mère, difficile avec mon père. Mon père a tenté de voir un psychologue mais il dit que ça sert à rien (je suppose que le psychologue a du lui dire que je ne changerai pas), il a regardé les sites de contact et david et jon mais il me dit que si c'est juste pour entendre les autres lui dire qu'il faut faire avec ça ne l'avance à rien.
Il me propose de me faire aider pour que je redevienne normale, me demande si j'ai été agressée sexuellement etc.
Je sais plus vers qui me tourner, surtout que j'ai très peur que ma mère fasse une connerie. Je sais pas si c'est une bonne idée que je fasse appel à une aide médicale pour faire hospitaliser ma mère de force.
Je sais plus.
looping3539 je ne connais pas la paroisse de mes parents, ni leur curé. D'après mon père c'est un vieux monsieur. Je ne connais personne vers qui me tourner, que mes parents acceptent de voir et qui puisse avoir un regard pas trop dur sur l'homosexualité.
J'ai tenté d'appeler un prêtre que j'ai connu dans mes années scoutismes, je lui ai laissé un message. J'ai également tenté de contacter anonyment, via email, une association de l'évéché qui fait des journées à thème style "parent d'homosexuels" ou qui a déjà organisé des journées avec l'association contact ou le refuge.
Je sais pas si je dois paniquer ou pas pour ma mère.
Ma mère m'a envoyé un email pour me dire "A DIEU". J'ai téléphoné à mon père tout à l'heure pour la 1ère fois et il pleurait au téléphone. Il est désespéré et à bout, surtout que ma mère lui fait vivre un enfer, avec menace de suicide, refus de toute discussion, de toute rencontre avec qui que ce soit.
Lorsque j'évoque la possibilité de l'hospitalisation pour qu'elle se repose (je la pense à bout physiquement, comme mon père d'ailleurs), elle refuse en disant qu'elle est morte de toute façon. Mon père ne veut pas entendre parler d'hospitalisation sous la contrainte, car ma mère prétend que ça ferait mourir ses parents...
Je me sens complètement dépassée. Le dialogue est impossible avec ma mère, difficile avec mon père. Mon père a tenté de voir un psychologue mais il dit que ça sert à rien (je suppose que le psychologue a du lui dire que je ne changerai pas), il a regardé les sites de contact et david et jon mais il me dit que si c'est juste pour entendre les autres lui dire qu'il faut faire avec ça ne l'avance à rien.
Il me propose de me faire aider pour que je redevienne normale, me demande si j'ai été agressée sexuellement etc.
Je sais plus vers qui me tourner, surtout que j'ai très peur que ma mère fasse une connerie. Je sais pas si c'est une bonne idée que je fasse appel à une aide médicale pour faire hospitaliser ma mère de force.
Je sais plus.
looping3539 je ne connais pas la paroisse de mes parents, ni leur curé. D'après mon père c'est un vieux monsieur. Je ne connais personne vers qui me tourner, que mes parents acceptent de voir et qui puisse avoir un regard pas trop dur sur l'homosexualité.
J'ai tenté d'appeler un prêtre que j'ai connu dans mes années scoutismes, je lui ai laissé un message. J'ai également tenté de contacter anonyment, via email, une association de l'évéché qui fait des journées à thème style "parent d'homosexuels" ou qui a déjà organisé des journées avec l'association contact ou le refuge.
Je sais pas si je dois paniquer ou pas pour ma mère.
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looping-vt
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Re: Chantage affectif parental
bonjour MC,
effectivement ta situation ne s'améliore pas
il faut que tu fasse aider ma, j'avoue, je ne sais pas trop comment
courage
effectivement ta situation ne s'améliore pas
il faut que tu fasse aider ma, j'avoue, je ne sais pas trop comment
courage
Re: Chantage affectif parental
à mon avis ta mère culpabilise d'avoir raté quelque chose, elle s'en veut à elle même, avant de t'en vouloir.
Perso en tant qu'homo caché et même refoulé, je me suis souvent dit , "à quoi ça sert d'aller voir un psy. Je ne vais rien lui dire, il va quand même découvrir que je suis homo et il se contentera de me dire d'assumer". je comprend la reticence de tes parents face à un psy.
Ca c'est une bonne initiative de passer par l'évéché, pour trouver une personne ressource. Dis leur dans quelle commune habitent tes parents, tu seras plus credible
Je te conseille le film "prayers for Bobby", attention ça fait pleurer, parce qu'en fait c'est le jeune fils homo, incompris par ses parents qui se suicide. Ensuite, la mère comprend l'impasse dans laquelle son intransigeance religieuse l'a conduit . Regardes les extraits sur You tube. Peut être que ce film pourrait éclairer tes parents .
tiens nous au courant.
Perso en tant qu'homo caché et même refoulé, je me suis souvent dit , "à quoi ça sert d'aller voir un psy. Je ne vais rien lui dire, il va quand même découvrir que je suis homo et il se contentera de me dire d'assumer". je comprend la reticence de tes parents face à un psy.
Ca c'est une bonne initiative de passer par l'évéché, pour trouver une personne ressource. Dis leur dans quelle commune habitent tes parents, tu seras plus credible
Je te conseille le film "prayers for Bobby", attention ça fait pleurer, parce qu'en fait c'est le jeune fils homo, incompris par ses parents qui se suicide. Ensuite, la mère comprend l'impasse dans laquelle son intransigeance religieuse l'a conduit . Regardes les extraits sur You tube. Peut être que ce film pourrait éclairer tes parents .
tiens nous au courant.
Re: Chantage affectif parental
Je compatis totalement avec toi..
Ca doit vraiment pas être facile.. :s
C'est vraiment une réaction énorme de la part de ta mère.. Elle ne se doutais pas une seule seconde que tu puisses être homo ?
Ca doit vraiment pas être facile.. :s
C'est vraiment une réaction énorme de la part de ta mère.. Elle ne se doutais pas une seule seconde que tu puisses être homo ?
Re: Chantage affectif parental
C'est rigolo que tu me parles de ce film. Je l'ai vu et il m'avait fait bcp réflechir et probablement aidé à accepter mon homosexualité.agri-égay a écrit : Je te conseille le film "prayers for Bobby"
Apparamment mes parents ne s'étaient jamais douté de mon homosexualité. Pourtant à y regarder de pres je suis pas mal clichée
.J'ai peut être trouvé un prêtre qui pourrait nous aider. Je dois l'appeler ce soir.
J'croise les doigts. C'est quand même sacrément énergivore les relations humaines...
Re: Chantage affectif parental
Quelques nouvelles ...
Je viens de recevoir un nouveau courrier de mon père qui m'explique que finalement le prêtre que je leur ai recommandé n'est pas bien et que de toute façon, il ne faut pas mélanger religion et sexualité...
Il me joint également la carte de visite d'un psychanaliste (hum) qui habite à plus de 200km de chez moi (re hum) que je devrais aller consulter.
L'idée c'est que je dois pouvoir être re-programmée. Ce cher monsieur est un disciple de Tony Anatrella que certains connaissent peut être.
Mon père demande que je lui donne des nouvelles. Mes téléphones fonctionnent toujours. Du coup, j'ai appelé. Depuis mon CO, je suis la seule à téléphoner. Le seul coup de fil que j'ai reçu de leur part était le lendemain du CO, un appel à 6h du mat' de ma mère pour me gueuler dessus.
Je commence à me lasser de tout cela: s'ils veulent des news, le téléphone existe. En plus j'ai eu quelques petites galères qui font que je fatigue un peu. Enfin, j'ai profité de mon appel pour leur dire que je partais en vacances cet été comme prévu et donc avec ma chère et tendre
.
J'ai également envoyé un mail à mes soeurs auxquels je n'ai pas reçu de réponse.
JE me dis que tant pis, s'il faut choisir entre mon amie et ma famille, ma vie et celle de mes proches, je sais déjà ce que je choisirai. Pas trop l'esprit de sacrifice face à ce que je considère comme des caprices, des bétises et des enfantillages. Visiblement ma famille pense que je suis malheureuse et que je débloque.
Vivement les vacances!!
Je viens de recevoir un nouveau courrier de mon père qui m'explique que finalement le prêtre que je leur ai recommandé n'est pas bien et que de toute façon, il ne faut pas mélanger religion et sexualité...
Il me joint également la carte de visite d'un psychanaliste (hum) qui habite à plus de 200km de chez moi (re hum) que je devrais aller consulter.
L'idée c'est que je dois pouvoir être re-programmée. Ce cher monsieur est un disciple de Tony Anatrella que certains connaissent peut être.
Mon père demande que je lui donne des nouvelles. Mes téléphones fonctionnent toujours. Du coup, j'ai appelé. Depuis mon CO, je suis la seule à téléphoner. Le seul coup de fil que j'ai reçu de leur part était le lendemain du CO, un appel à 6h du mat' de ma mère pour me gueuler dessus.
Je commence à me lasser de tout cela: s'ils veulent des news, le téléphone existe. En plus j'ai eu quelques petites galères qui font que je fatigue un peu. Enfin, j'ai profité de mon appel pour leur dire que je partais en vacances cet été comme prévu et donc avec ma chère et tendre
.J'ai également envoyé un mail à mes soeurs auxquels je n'ai pas reçu de réponse.
JE me dis que tant pis, s'il faut choisir entre mon amie et ma famille, ma vie et celle de mes proches, je sais déjà ce que je choisirai. Pas trop l'esprit de sacrifice face à ce que je considère comme des caprices, des bétises et des enfantillages. Visiblement ma famille pense que je suis malheureuse et que je débloque.
Vivement les vacances!!
Re: Chantage affectif parental
Et bien je ne peux te souhaiter que du courage et une bonne récupération pendant tes vacances
Re: Chantage affectif parental
Ce monseigneur, je le connais pour ses positons contre les "gender studies", et sa collaboration avec l'Emmanuel.
Je ne sais pas si tu as côtoyé ces gens, de l'Emmanuel, du Verbe de Vie, du Chemin Neuf, des Béat', du Pain de Vie j'en passe et des meilleurs, mais ils m'ont fait, et continue à me faire, beaucoup, beaucoup de mal.
Mon oncle est modérateur général du Verbe de vie, et c'est la 1ère personne que mon père est allé voir quand il a eu la confirmation que j’étais bien homo. La 1ère.
Il pensait que ce foutu connard aurait les mots justes, et saurait lui donner le mode d'emploi pour continuer à m'aimer. Un WE de discussion plus tard, mon père est revenu avec un sérieux grain. Résultat? J'ai ramé 2 ans. Deux ans de boules dans le ventre, d'incapacité totale à croiser son regard, à causer "simplement". Et lui, il nous a fait une dépression. il noyait sa rage, sa honte, sa peine ou que sais-je dans la course à pied. Pitoyable.
Ma mère a du lui faire une scène, et ne plus lui parler pendant une semaine pour qu'il commence à "se détendre". Et accessoirement à être un père pour moi, un parent. (me filer un peu de tunes, et surtout être mon garant, chose qu'il n'a pas fait pendant 3 ans ....).
Le déclic du "elle ne changeras pas, elle est comme ça, faut que je m'y fasse", il est venu quand je suis sortie avec ma 2ème. Je me rappellerai toujours l'empressement qu'il a mit au moment ou j'ai cassé avec ma first et qu'il a fallu que je déménage... Pour lui, c'était Noël. J'allais rentrer dans le droit chemin ... Alors quand j'ai commencé à parler de la nouvelle, il a pigé.
Et ensuite, les choses ont évolué petit à petit. Le temps qui passe aide clairement. C'est basique, c'est bateau, mais le temps fait vraiment son œuvre.
Pour nos parents hyper catho, le dessein de Dieu, ça compte. Alors de voir son enfant heureux, quand même, malgré tout, etc, ça positive. Et ça permet d’accepter.
Franchement, laisse le. Vis, toi. Mais laisse le à ses divagations. Donne de tes news, sans omettre une seule partie de ta vie. A lui, comme à tes sœurs, et toute la famille.
Le meilleur moyen que j'ai de ne pas couper les ponts avec ma sœur (super à fond sur Taizé, la Pasto', et malheureusement les machins de Jeunes des prosélyte en chef, j'ai nommé le Verbe de Vie ... ) c'est de témoigner de ma vie. Lui montrer que je suis Moi. Et fière de moi. Et ça marche! Je sais qu'elle est en désaccord sur les thèses infantilisante d'Anatrella. Et qu'elle parle de moi & ma nana à ses copines.
Tout ça c'est bien gentil, mais il va y avoir des beaux débats en perspectives concernant mariage et famille homo. Ma mère m'a dit qu’elle était open à tout, sauf à la gestation pour autrui et le mouvement queer. Elle déteste J.Butler, mais kifferai avoir des petits enfants de moi. Tu vois, on avance!
Mon père par contre, il manque de mourir d'étouffement à chaque fois qu'on aborde le sujet. Mais ça fera son chemin.
MC, t'es passée par les Guides aussi? Nan parce que là, je peux t'en rajouter des tartines aussi...
Je ne sais pas si tu as côtoyé ces gens, de l'Emmanuel, du Verbe de Vie, du Chemin Neuf, des Béat', du Pain de Vie j'en passe et des meilleurs, mais ils m'ont fait, et continue à me faire, beaucoup, beaucoup de mal.
Mon oncle est modérateur général du Verbe de vie, et c'est la 1ère personne que mon père est allé voir quand il a eu la confirmation que j’étais bien homo. La 1ère.
Il pensait que ce foutu connard aurait les mots justes, et saurait lui donner le mode d'emploi pour continuer à m'aimer. Un WE de discussion plus tard, mon père est revenu avec un sérieux grain. Résultat? J'ai ramé 2 ans. Deux ans de boules dans le ventre, d'incapacité totale à croiser son regard, à causer "simplement". Et lui, il nous a fait une dépression. il noyait sa rage, sa honte, sa peine ou que sais-je dans la course à pied. Pitoyable.
Ma mère a du lui faire une scène, et ne plus lui parler pendant une semaine pour qu'il commence à "se détendre". Et accessoirement à être un père pour moi, un parent. (me filer un peu de tunes, et surtout être mon garant, chose qu'il n'a pas fait pendant 3 ans ....).
Le déclic du "elle ne changeras pas, elle est comme ça, faut que je m'y fasse", il est venu quand je suis sortie avec ma 2ème. Je me rappellerai toujours l'empressement qu'il a mit au moment ou j'ai cassé avec ma first et qu'il a fallu que je déménage... Pour lui, c'était Noël. J'allais rentrer dans le droit chemin ... Alors quand j'ai commencé à parler de la nouvelle, il a pigé.
Et ensuite, les choses ont évolué petit à petit. Le temps qui passe aide clairement. C'est basique, c'est bateau, mais le temps fait vraiment son œuvre.
Pour nos parents hyper catho, le dessein de Dieu, ça compte. Alors de voir son enfant heureux, quand même, malgré tout, etc, ça positive. Et ça permet d’accepter.
Franchement, laisse le. Vis, toi. Mais laisse le à ses divagations. Donne de tes news, sans omettre une seule partie de ta vie. A lui, comme à tes sœurs, et toute la famille.
Le meilleur moyen que j'ai de ne pas couper les ponts avec ma sœur (super à fond sur Taizé, la Pasto', et malheureusement les machins de Jeunes des prosélyte en chef, j'ai nommé le Verbe de Vie ... ) c'est de témoigner de ma vie. Lui montrer que je suis Moi. Et fière de moi. Et ça marche! Je sais qu'elle est en désaccord sur les thèses infantilisante d'Anatrella. Et qu'elle parle de moi & ma nana à ses copines.
Tout ça c'est bien gentil, mais il va y avoir des beaux débats en perspectives concernant mariage et famille homo. Ma mère m'a dit qu’elle était open à tout, sauf à la gestation pour autrui et le mouvement queer. Elle déteste J.Butler, mais kifferai avoir des petits enfants de moi. Tu vois, on avance!
Mon père par contre, il manque de mourir d'étouffement à chaque fois qu'on aborde le sujet. Mais ça fera son chemin.
MC, t'es passée par les Guides aussi? Nan parce que là, je peux t'en rajouter des tartines aussi...
Re: Chantage affectif parental
Bonsoir,
Merci pour vos messages, courts ou longs ils me touchent et m'aident à faire face et à rester forte pour nous 2, notre histoire, notre avenir.
Je suis embétée parce que je suis super stressée ces derniers temps et je fais un peu payer à ma copine tout cela. J'en veux d'ailleurs à mes parents de m'angoisser et me stresser (enfin, ils sont pas responsables de tout, mais y contribuent). Va falloir que je reprenne le dessus et reprenne soin de ma chérie. Heureusement que les vacances sont là!
Lyanes, oui j'ai été guide lol. La totale de la catho parfaite. Bon, j'en ai fait voir de toutes les couleurs à mes chefs...
Il y a quelque chose qui est sure c'est que je me refuse à me sacrifier et à cacher mon amie. Quand j'ai appelé mes parents j'ai parlé à mots un peu couverts, genre "nos" vacances, "on" part etc.
Mes parents m'ont fait tout un cake par rapports aux enfants. J'ai pas mal évolué là dessus. Au tout début, j'ai apprivoisé mon homosexualité en faisant le deuil de la maternité, pour me sentir appaisée. Maintenant, je me rends compte que la possibilité d'être mère est toujours là et qu'il est très clair dans ma tête que ma compagne ne sera pas une seconde mère mais la femme avec qui je vis et élève et prend soin de mon enfant. Et vice versa. J'touverai ça trop con qu'on puisse pas transmettre nos supers gènes .
Pour en revenir à ton post Lyanes, je vois très bien le mal que les personnes dont tu parles peuvent faire. Ce qui me sidère c'est que ces gens parlent d'amour en permanence, que ce soit du prochain ou de précepte, mais en pratique, ils sont beaucoup moins forts
.
J'avoue que savoir que mes parents ont pris contact avec Anatrella et ont rencontré le psychanaliste m'inquiète un peu pour le futur, même si au fond c'est plus le leur que le mien. Ce qui est blessant également quelque part, c'est de me voir avec leurs yeu, càd "immature, méchante, égoiste" ou bien en pleine confrontation avec l'image de la mère ou je ne sais quel autre truc tordu. C'est comme tout le blabla sur le fait que j'ai choisi d'être homo ou que j'ai été dçu par un homme. C'est grotesque et je n'arrive pas à comprendre que mes parents puissent croire ce genre de bétises et ne pas utiliser le cerveau qui est le leur.
C'est chouette en tout cas que la situation ait évolué pour toi Lyanes. Effectivement, je crois que je suis trop impatiente. Dans ma tête j'ai fait mon chemin vis à vis de mon homosexualité et c'est sur que je ne peux pas demander à ma famille qui tombe tout juste dedans d'être tout de suite en harmonie avec tout cela.
Merci pour vos messages, courts ou longs ils me touchent et m'aident à faire face et à rester forte pour nous 2, notre histoire, notre avenir.
Je suis embétée parce que je suis super stressée ces derniers temps et je fais un peu payer à ma copine tout cela. J'en veux d'ailleurs à mes parents de m'angoisser et me stresser (enfin, ils sont pas responsables de tout, mais y contribuent). Va falloir que je reprenne le dessus et reprenne soin de ma chérie. Heureusement que les vacances sont là!
Lyanes, oui j'ai été guide lol. La totale de la catho parfaite. Bon, j'en ai fait voir de toutes les couleurs à mes chefs...
Il y a quelque chose qui est sure c'est que je me refuse à me sacrifier et à cacher mon amie. Quand j'ai appelé mes parents j'ai parlé à mots un peu couverts, genre "nos" vacances, "on" part etc.
Mes parents m'ont fait tout un cake par rapports aux enfants. J'ai pas mal évolué là dessus. Au tout début, j'ai apprivoisé mon homosexualité en faisant le deuil de la maternité, pour me sentir appaisée. Maintenant, je me rends compte que la possibilité d'être mère est toujours là et qu'il est très clair dans ma tête que ma compagne ne sera pas une seconde mère mais la femme avec qui je vis et élève et prend soin de mon enfant. Et vice versa. J'touverai ça trop con qu'on puisse pas transmettre nos supers gènes
.Pour en revenir à ton post Lyanes, je vois très bien le mal que les personnes dont tu parles peuvent faire. Ce qui me sidère c'est que ces gens parlent d'amour en permanence, que ce soit du prochain ou de précepte, mais en pratique, ils sont beaucoup moins forts
.J'avoue que savoir que mes parents ont pris contact avec Anatrella et ont rencontré le psychanaliste m'inquiète un peu pour le futur, même si au fond c'est plus le leur que le mien. Ce qui est blessant également quelque part, c'est de me voir avec leurs yeu, càd "immature, méchante, égoiste" ou bien en pleine confrontation avec l'image de la mère ou je ne sais quel autre truc tordu. C'est comme tout le blabla sur le fait que j'ai choisi d'être homo ou que j'ai été dçu par un homme. C'est grotesque et je n'arrive pas à comprendre que mes parents puissent croire ce genre de bétises et ne pas utiliser le cerveau qui est le leur.
C'est chouette en tout cas que la situation ait évolué pour toi Lyanes. Effectivement, je crois que je suis trop impatiente. Dans ma tête j'ai fait mon chemin vis à vis de mon homosexualité et c'est sur que je ne peux pas demander à ma famille qui tombe tout juste dedans d'être tout de suite en harmonie avec tout cela.