Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Lorsque je dis que la perception de notre environnement modèle notre orientation sexuelle, cela ne signifie pas qu'en grandissant dans une famille ouverte tu deviens forcément homo ou bi, et que quand tu grandis dans une famille catho tu deviens forcément hétéro. Ce n'est pas cela du tout.
Il est question d'interiorisation, et de perception. Or, nous sommes tous différents, et nous percevons tous notre environnement et nos rapports aux autres différemment. Le fait que certains soient nés dans des familles "cathos" n'empêche pas le psychisme de percevoir les rapports hommes/femmes différemment des rapports dits "normaux".
L'interprétation de ces rapports dépend d'une multitude de facteurs.
C'est tout con mais j'ai connu le cas de vrais jumeaux dont l'un était gay et l'autre non. Ils avaient grandi dans le même ventre, étaient génétiquement identiques, deux vrais clônes... Et pourtant pas la même orientation sexuelle. Ils ont été élevés ensemble, mais chacun avait perçu les rapports hommes/femmes et se les ai appropriés à sa manière..
Quand je parle de choix inconscient, c'est en effet par opposition à un quelconque fait biologique ou génétique. Durant la petite enfance, l'intériorisation, l'interprétation, sont des processus inconscients. Le mot interprétation est important. C'est ce que l'enfant en fait. Ce sont ces processus là, et ce qu'on en fait qui modèlent nos rapports sociaux.
Je fais partie de ces gens qui adhèrent à la théorie que l'orientation sexuelle se construit inconsciemment. Aucun déterminisme biologique. On sait que l'orientation sexuelle n'est pas immuable, et qu'elle peut changer, évoluer.
Il est question d'interiorisation, et de perception. Or, nous sommes tous différents, et nous percevons tous notre environnement et nos rapports aux autres différemment. Le fait que certains soient nés dans des familles "cathos" n'empêche pas le psychisme de percevoir les rapports hommes/femmes différemment des rapports dits "normaux".
L'interprétation de ces rapports dépend d'une multitude de facteurs.
C'est tout con mais j'ai connu le cas de vrais jumeaux dont l'un était gay et l'autre non. Ils avaient grandi dans le même ventre, étaient génétiquement identiques, deux vrais clônes... Et pourtant pas la même orientation sexuelle. Ils ont été élevés ensemble, mais chacun avait perçu les rapports hommes/femmes et se les ai appropriés à sa manière..
Quand je parle de choix inconscient, c'est en effet par opposition à un quelconque fait biologique ou génétique. Durant la petite enfance, l'intériorisation, l'interprétation, sont des processus inconscients. Le mot interprétation est important. C'est ce que l'enfant en fait. Ce sont ces processus là, et ce qu'on en fait qui modèlent nos rapports sociaux.
Je fais partie de ces gens qui adhèrent à la théorie que l'orientation sexuelle se construit inconsciemment. Aucun déterminisme biologique. On sait que l'orientation sexuelle n'est pas immuable, et qu'elle peut changer, évoluer.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Non mais tu as dit que l'environnement modèle nos orientations. C'est là dessus que je ne te suis pas. Certains environnements ne prennent pas ce qui n'est pas l'hétérosexualité en compte en tant que possible orientation. Au mieux c'est nié, caché, tabou, au pire c'est décrié, insulté et présenté comme une perversion. Un enfant né dans un milieu comme celui là n'a pas accès à quoi que ce soit qui lui permette de modeler une orientation autre qu'hétérosexuelle. Or, comme dans chaque milieu, qu'il soit extrêmement ouvert ou particulièrement fermé aux questions homo et bisexuelles, il y a des homosexuels et des bisexuels ce qui pour moi invalide de fait l'influence supposée de l'environnement sur la réalité de l'orientation sexuelle. Et je ne suis pas en train de contester ce que tu dis des interprétations faites par les enfants, ni que le fait que des jumeaux élevés ensemble peuvent avoir deux orientations différentes. Je conteste simplement l'affirmation que l'environnement a une influence sur l'orientation des gens, que cette orientation soit définitive, fluide, évolutive ou non.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Moi là dessus je ne te suis pas vraiment parce que ... c'est pas étanche.Banshee a écrit :Quand je parle de choix inconscient, c'est en effet par opposition à un quelconque fait biologique ou génétique.
L'environnement modifie le biologique et même jusqu'au génétique.
Du coup ... j'ai du mal à trouver la distinction pertinente (au delà de toute question d'orientation sexuelle, hein, là je pars juste sur le côté neuropsy).
Parce que entre l'épigénétique et le fait que le "biologique" est une notion assez ... large (la pensée est aussi une chose biologique, puisqu'elle est crée dans le corps, passe par le corps, est exprimé par le corps, et provient du corps. Le cerveau n'est pas une chose opposé au corps, le cerveau est une donnée corporelle et biologique).
Du coup, choix inconscient ... dès lors qu'il n'y a pas de contrôle conscient c'est du déterminisme, environnemental et biologique puisque les deux sont imbriqués et indissociables.
Attention, je ne dis pas que l'orientation sexuelle est ou n'est pas le fait d'un déterminisme, puisque l'origine de la chose, j'ai choisi de m'en foutre, je n'ai donc pas d'opinion sur ce point.
Par contre ... j'ai du mal avec la notion de choix inconscient parce que pour moi il sépare ce qui ne devrait pas être séparé : le psychologique et le biologique.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Norma a écrit :Moi là dessus je ne te suis pas vraiment parce que ... c'est pas étanche.Banshee a écrit :Quand je parle de choix inconscient, c'est en effet par opposition à un quelconque fait biologique ou génétique.
L'environnement modifie le biologique et même jusqu'au génétique.
Du coup ... j'ai du mal à trouver la distinction pertinente (au delà de toute question d'orientation sexuelle, hein, là je pars juste sur le côté neuropsy).
Parce que entre l'épigénétique et le fait que le "biologique" est une notion assez ... large (la pensée est aussi une chose biologique, puisqu'elle est crée dans le corps, passe par le corps, est exprimé par le corps, et provient du corps. Le cerveau n'est pas une chose opposé au corps, le cerveau est une donnée corporelle et biologique).
Du coup, choix inconscient ... dès lors qu'il n'y a pas de contrôle conscient c'est du déterminisme, environnemental et biologique puisque les deux sont imbriqués et indissociables.
Attention, je ne dis pas que l'orientation sexuelle est ou n'est pas le fait d'un déterminisme, puisque l'origine de la chose, j'ai choisi de m'en foutre, je n'ai donc pas d'opinion sur ce point.
Par contre ... j'ai du mal avec la notion de choix inconscient parce que pour moi il sépare ce qui ne devrait pas être séparé : le psychologique et le biologique.
Si on va dans ton sens, les sciences humaines, en particulier ce qui relève du psychisme humain, n'a donc aucun fondement, puisque tout est biologique.
Je prends comme exemple le langage. Lorsque l'on parle, nos idées partent de notre cerveau pour sortir par notre bouche...
Le langage est donc biologique.
J'aime le chocolat, et je n'aime pas les betteraves. C'est biologique aussi alors...
Un con... un homophobe ou un raciste (c'est d'actualité hein)... Ces idées sortent de son cerveau, c'est donc biologique...
Il ne faut tout de même pas oublier où nous mène le "tout biologique" (l'exemple est flagrant en ce moment avec les arguments des "anti mariage pour tous").
Et ne pas oublier que l'homme et la femme sont des êtres sociaux... guidés par des codes sociaux (variables bien entendu), et des valeurs morales etc...
Il y a une grosse différence entre ce qui relève d'un processus psychique, et ce qui relève d'une caractéristique biologique.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Et si au lieu de passer d'une affirmation fermée à une autre, tu tentais de concevoir un ensembles de facteurs, dont une prédisposition génétique ET des acquis de l'enfance ? Entre autres, parce que c'est loin d'être simple, cette affaire !
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Alors quand tu parles de prédisposition génétique, je ne suis pas d'accord.zphyr a écrit :Et si au lieu de passer d'une affirmation fermée à une autre, tu tentais de concevoir un ensembles de facteurs, dont une prédisposition génétique ET des acquis de l'enfance ? Entre autres, parce que c'est loin d'être simple, cette affaire !
Ce que je peux concevoir, c'est qu'une certaine sensibilité propre à chacun puisse avoir une origine biologique.
Sensibilité, qui, propre à chacun, fais que chacun interprète et intériorise à sa manière.
Cela dit ce qui reste déterminant pour moi, c'est l'interaction avec l'environnement.
Quand je vois des vrais jumeaux, génétiquement et biologiquement identiques, mais n'ayant pas la même orientation sexuelle, cela va plutôt dans ce sens nous sommes d'accord?
Ce n'est pas que je sois fermée à une quelconque idée, seulement au jour d'aujourd'hui s'il y a des causes biologiques à l'orientation sexuelle, elles n'ont pas été démontrées, des recherches sont toujours en cours.
Ce qui a été démontré en revanche par les décennies d'études sur le sujet, c'est la construction psychique de l'identité sexuelle, et de la sexualité.
Comme je l'ai déjà dit, peut-être que certaines personnes naissent avec une sexualité donnée, naissent biologiquement homos, bis, ou hétéros.
Cela n'a pas été prouvé, je n'y adhère pas, je pense le contraire, mais peut-être que cela existe.
Seulement l'orientation sexuelle construite, acquise, non-immuable, adaptable, existe...
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Je voulais attirer ton attention sur la notion de condition"nécessaire et non suffisante". Maintenant, moi je m'en fous des causes de l’homosexualité, hein.
Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
Je comprends bienzphyr a écrit :Je voulais attirer ton attention sur la notion de condition"nécessaire et non suffisante". Maintenant, moi je m'en fous des causes de l’homosexualité, hein.

Puis de toute manière que l'on soit d'accord ou pas sur ce point là, peu importe.
On a tous (ou presque) un but commun en ce moment il me semble, c'est le plus important.
D'ailleurs je vais aller faire un tour embêter un peu les "anti" mariage pour tous.

Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
J'ai jamais vraiment entendu quelqu'un avec le même point de vue que moi, mais pour moi c'est plus une sorte de ...préférence ? Pas le genre de préférence consciente, plus comme certains n'aiment pas le chocolat alors que d'autres adorent. On ne sait pas pourquoi on a pas les même goûts, mais c'est le cas... Certains préfèrent les hommes blonds, bruns, musclés, maigres, asiatiques, les filles minces, toutes en courbes, etc ^^
En tous cas je considère vraiment pas que ce soit quelque chose de génétique. Et puis d'abord, avant de chercher un "gène gay", pourquoi est-ce qu'on ne chercherait pas un gène hétéro ?
En tous cas je considère vraiment pas que ce soit quelque chose de génétique. Et puis d'abord, avant de chercher un "gène gay", pourquoi est-ce qu'on ne chercherait pas un gène hétéro ?
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Re: Homosexualité: Acquis ou inné? Choix ou fatalité?
je n'ai pas voté parce qu'il n'y a pas de réponse correspondant à ce que je ressens
je crois que si je suis à tendance homo marquée, c'est dû à la violence de mon père, il a failli me v*i*o*l*e*r quand j'avais 12 ans (fessée alors que j'étais à oilp)
et pour moi, un père çà doit protéger ses enfants, non pas se comporter comme çà
remarquez, ma mère n'a pas cherché à me défendre à ce moment, donc je devrais ne pas aimer non plus la gente féminine...
je pense que pas mal d'homos le deviennent suite à ce genre de problèmes et que c'est dur d'effacer
à part çà, pour les statistiques génétiques, dans ma famille, mon cousin germain (côté de mon père) est homo, ainsi que, je crois, un cousin germain de ma mère
voilou
je crois que si je suis à tendance homo marquée, c'est dû à la violence de mon père, il a failli me v*i*o*l*e*r quand j'avais 12 ans (fessée alors que j'étais à oilp)
et pour moi, un père çà doit protéger ses enfants, non pas se comporter comme çà
remarquez, ma mère n'a pas cherché à me défendre à ce moment, donc je devrais ne pas aimer non plus la gente féminine...
je pense que pas mal d'homos le deviennent suite à ce genre de problèmes et que c'est dur d'effacer
à part çà, pour les statistiques génétiques, dans ma famille, mon cousin germain (côté de mon père) est homo, ainsi que, je crois, un cousin germain de ma mère
voilou