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Une question d'exclusivité.
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- Inscription : jeu. août 26, 2010 4:28 pm
Re: Une question d'exclusivité.
Re: Une question d'exclusivité.
Bin là dessus je suis vernie : je fais très bien le distinguo et n'éprouve pas forcément loin de là des sentiments pour ceux et celles avec qui je couche. Enfin, si, des sentiments : la plupart du temps de la sympathie et du respect, souvent de la complicité. Mais pas de sentiment amoureux (faut dire que j'ai commencé ma vie affective et sexuelle - du moins avec les filles - avec des fuckbuddies, des fuckbuddies qui avaient elles mêmes d'autres fuckbuddies. C'était d'ailleurs ma manière de fonctionner "par défaut", alors que le "couple" (j'ai encore du mal avec ce mot, d'autant plus que - en partie par coquetterie mais aussi et surtout pour s'éviter le package social qui va avec, avec le boyfriend on ne rechigne à prendre ce mot. Disons qu'on le prendrait surement sans soucis si on se sentait libre de mettre ce qu'on veut dedans, mais que dans son milieu hétéronormé, si on l'emploi, son entourage va être bien gonflant sur ce que devrait ou non être notre relation et ça va être bien relou alors vivons en paix vivons cachés, mais bref, ceci n'est pas le sujet), alors que le "couple", donc, est une configuration que je n'ai jamais pratiqué plus de deux semaines.floridjan a écrit :Spoiler : :
À peu près, oui.Lyanes a écrit :C'est à dire? Ton degré d'implication?Norma a écrit : et je crois sincèrement que ce n'est pas un problème quantitatif mais plus qualitatif.
Disons qu'il explique ça d'une manière très tordu et maladroite qui donnerait facilement l'impression que c'est extrêmement macho - soit : une chienne n'a qu'un maitre - traduit parce que je connais le bougre et je sais très bien que c'est de la maladresse linguistique par : du saphisme de film porno hétéro en attendant le mâle ok, mais strictement rien qui risque d'un manière ou d'une autre qu'un/e partenaire sexuel ait une influence sur moi, d'une manière consciente et volontaire ou même de manière inconsciente, de manière réelle ou d'un manière qui le laisserait croire que.
Je crois mais là est mon interprétation, qu'avant de me fréquenter moi, il n'avait comme représentation des lesbiennes qu'une image gazon maudit et films porno hétéro. Donc, au début, il ne voyait pas du tout de soucis à ce que j'ai des extra. Mais, me côtoyant et rencontrant des vrais lesbiennes dans mes amies, il a du progressivement se rendre compte que les relation entre filles ... bin c'était exactement la même chose en terme de "sérieux", et parfois aussi de perversion, de domination, de dépendance, etc etc, que les relations hétéro et que ça n'avait rien à voir avec des copines de dortoir qui font une bataille de traversins en petite tenue.
D'où la peur d'être menacé par une éventuelle amante qui pourrait avoir un ascendant sur moi.
Seulement, comme c'est quelqu'un qui dans ses expérience passées n'a pas vécu du sexe occasionnel sain à la fuckbuddies (plutôt des cas de plan d'un soir où il a l'impression que le mec embobine une fille qui veut forcément une relation romantique pour obtenir ce qu'il veut et en se sentant coupable ou salaud après d'avoir "fait du mâle" à une "pauvre jeune fille innocente", je schématise, schéma de pensée hétéronormé où il est impossible qu'une fille ait envie de juste du sexe à moins d'être une salope, et où il est impossible qu'une fille qui l'attire soit une salope donc qu'elle ne veuille que du sexe ... (Ô comme la construction du monde hétéronormée a pu faire du mal à l'épanouissement sexuel des garçons hétéro et putain comme j'ai eu de la chance de construire mon rapport au cul dans le monde LGBT) ) il ne peut pas concevoir que des rapports sans conséquences et juste pour le fun puissent exister.
Moi qui rêverait de l'emmener sur les terres si ce n'est de l'échangisme, au moins du mélangisme, je vais ramer mais je ne désespère pas d’œuvrer à déconstruire ce que 15 ans de blagues grasses entre potes hétéros et de films porno bas de gamme on construit.
Tout est il que donc, ce n'est pas l'idée que je risquerais de coucher avec beaucoup de filles qui l'effraierais je crois, mais l'idée qu'en couchant ailleurs je risque d'être "sous l'influence" d'une ou d'un concurrent(e) qui l'évincerait.
Re: Une question d'exclusivité.
ça je comprend, moi j'ai du mal à dire "mon mec", j'ai l'impression que ça sonne comme "mon mari", avec le coté lourd de sens qu'il y a derrière (et un coté appropriation que je ne ressens pas : non, ce mec n'est pas à moi, il ne m'appartient pas, il n'appartient qu'à lui). Je préfère dire "mon amoureux", même si c'est niais ça me parait sonner plus juste. Ou bien "mon boyfriend" ou encore "mon cheum", ça fait plus léger, moins sérieux.Norma a écrit :le "couple" j'ai encore du mal avec ce mot, d'autant plus que - en partie par coquetterie mais aussi et surtout pour s'éviter le package social qui va avec, avec le boyfriend on ne rechigne à prendre ce mot. Disons qu'on le prendrait surement sans soucis si on se sentait libre de mettre ce qu'on veut dedans, mais que dans son milieu hétéronormé, si on l'emploi, son entourage va être bien gonflant sur ce que devrait ou non être notre relation et ça va être bien relou alors vivons en paix vivons cachés, mais bref, ceci n'est pas le sujet), alors que le "couple", donc, est une configuration que je n'ai jamais pratiqué plus de deux semaines.
Sinon, le mot "couple", j'ai jamais l'occasion de le dire. Tu dis rarement : "je suis en couple". Tu dis plutôt : "je suis avec quelqu'un" ou "j'ai un cheum", un truc de ce genre.
Re: Une question d'exclusivité.
L'histoire des fuckbuddies ou fuckboddy, j aime bien.
En plus, c'est sain.
En plus, c'est sain.
Re: Une question d'exclusivité.
Bon bah, ça fait plusieurs semaines, là.


Re: Une question d'exclusivité.
Billy a écrit :Bon bah, ça fait plusieurs semaines, là.
Yup.
Bah pour l'instant j'ai pas déconné :fière:


Bon, tentation il y eut, propositions indécentes j'ai reçu, et j'ai compensé le côté frustrant de ne pas saisir l'occasion par le plaisir sadique de décliner une proposition. C'est pas forcément sain dans l'absolue, mais bon, si ça me permet de pas faire la conne en continuant l'égo boost de savoir que je peux séduire, c'est un moindre mal.
La technique de Cactus marche assez bien : quand je sors seule, je m'arrête au stade pompette et essaye de ne pas aller au stade complétement déchirée, et ça évite beaucoup de conneries.
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Re: Une question d'exclusivité.
Salut,
tu l'apprécies? tu l'adores? tu l'aimes?
Les 3 en même temps? aucun des 3?
Un raisonnement par l'inverse peut parfois aider,
ex: j'ai envie de vieillir avec lui, donc faut que ça dure, pour que ça dure, ne pouvant pas me passer de flirter avec les filles, il n'y a pas le choix il faut qu'il l'accepte; dans quelle mesure trouvera -t-il ça acceptable?
Partir du but, et ensuite trouver les moyens d'y parvenir, de toute évidence il va falloir de gros compromis.
Bon courage,
tu l'apprécies? tu l'adores? tu l'aimes?
Les 3 en même temps? aucun des 3?
Un raisonnement par l'inverse peut parfois aider,
ex: j'ai envie de vieillir avec lui, donc faut que ça dure, pour que ça dure, ne pouvant pas me passer de flirter avec les filles, il n'y a pas le choix il faut qu'il l'accepte; dans quelle mesure trouvera -t-il ça acceptable?
Partir du but, et ensuite trouver les moyens d'y parvenir, de toute évidence il va falloir de gros compromis.
Bon courage,
Spoiler : :
Re: Une question d'exclusivité.
Euh ... Ce message a plus d'un an et la solution a été trouvé dans le sujet de discussion, hein.Cashcash Girl a écrit :Salut,
tu l'apprécies? tu l'adores? tu l'aimes?
Les 3 en même temps? aucun des 3?
Un raisonnement par l'inverse peut parfois aider,
ex: j'ai envie de vieillir avec lui, donc faut que ça dure, pour que ça dure, ne pouvant pas me passer de flirter avec les filles, il n'y a pas le choix il faut qu'il l'accepte; dans quelle mesure trouvera -t-il ça acceptable?
Partir du but, et ensuite trouver les moyens d'y parvenir, de toute évidence il va falloir de gros compromis.
Bon courage,Spoiler : :