C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais amis.

Pour parler de tout et de rien, pas de thème imposé.
Eustache
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par Eustache »

Coche-mare a écrit :Eustache, bien sûr que si tout le monde travaillait 3 heures, les prix chuteraient aussi puisque moins d'aides (plus d'alloc chômage) tout le monde ou presque sera d'accord pour cet effort là qui paraît déjà moins insurmontable.
Lol. Tu sais, on vit pas à Bisounours-land, hein. :ninja:
Norma
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par Norma »

Coche-mare a écrit :J'ai dit que Sarko nous mettait moins dans la mouise qu'Hollande mais je l'attendais celle-là. C'est bien la preuve que le socialisme est un masque cruel d'ailleurs.
Nié ? Pas compris. Puis moi je ne suis pas socialiste et je n'ai jamais prétendu le contraire. J'aime juste relever les paradoxes :biz:
Coche-mare a écrit :Eustache, bien sûr que si tout le monde travaillait 3 heures, les prix chuteraient aussi puisque moins d'aides (plus d'alloc chômage) tout le monde ou presque sera d'accord pour cet effort là qui paraît déjà moins insurmontable.
Après trois heures de travail, on est pas au bord de la crise, c'est tenable.
Ca va être génial pour les emplois qualifié genre" chirurgien", tiens.
Coche-mare
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par Coche-mare »

Quand il y a une opération de plus de 3 heures à réaliser sur un patient forcément, mais on ne va pas appliquer ça à tout le monde, ni rémunérer un chirurgien comme un jardinier vu les qualifications.

Après il y a d'énormes inégalités sur les paiements. J'aime le foot par exemple mais les joueurs sont beaucoup trop payés et le gouvernement n'en parlons pas, ça fait mal au cœur rien que d'y songer.

Le truc c'est qu'il faut voir le cercle vicieux : quand on met les gens au travail, ils n'ont plus le temps de penser et se satisfont de leur condition, ils s'oublient et ils ragent de ceux qui ne vivent pas le même quotidien qu'eux.
Mon ami est très intelligent par exemple mais depuis qu'il travaille autant et aussi dur, il a une forme de rigueur extrêmement développée et de conviction qu'il faut travailler sans tolérance pour d'autres discours, c'est le lot de chacun, justement ça le conforte dans des opinions de droite pour reprendre notre propos par conséquent ça empêche de voir autre chose et d'autres voies possibles.

Juger Sarkozy plus compétent et moins hypocrite que Flamby-faux-jeton n'est pas être de droite, c'est être réaliste au sujet d'un homme, dire que Sarko était parfait au gouvernement c'est manquer de lucidité.

Quant à moi, j'ai parfaitement conscience de toute mon abjection mais j'ai été placé sur cette terre et malgré ma fragilité, je ne me départis pas de ce quelque chose qui me fait malgré tout dire "non", et ce n'est même pas mon bouche, c'est d'abord mon système nerveux qui sature et me dit "tu n'es pas là où tu dois être : alerte rouge, mon gars, tu vas criser".

Mais trouver quelque chose qui me convient, ça ce serait stimulant, et tant mieux que j'ai eu de mauvaises expérience, ça fait avancer! Il faut être honnête avec les autres et avec soi, il n'y a que ça pour progresser. Dire "je n'en peux plus, j'arrête" devant ses collègues, c'est sincère même si ça ne leur fait pas plaisir, comme disait Imaginary, impossible de satisfaire tout le monde!
floridjan
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par floridjan »

Norma a écrit : Je réitère : ta situation actuelle n'est pas normale et n'est pas saine. Tes réactions sont totalement disproportionnées par rapport à la pression réelle et la difficulté réelle des tâches. Tu ne peux pas te laisser trainer dans cette situation en te disant que "t'es comme ça et puis c'est tout". C'est morbide.

Il faut pour ton bien, ton avenir, et celui de ton entourage que tu te traites en allant voir un spécialiste qui pourrait t'aider à sortir de cet état pathologique.

Parce que pour l'instant, tu n'es pas en train de choisir de te laisser vivre plutôt que de travailler, tu es en train de subir une pathologie parce que t'as pas les couilles de la traiter et d'avancer dans ta vie.
Gros + 1 avec ce post là (et tous les avis du même ordre).

C'est entendu qu'on a chacun un rapport différent avec le travail. Y en a pour qui c'est une raison de vivre; pour d'autre c'est juste un moyen de gagner son pain, l'essentiel c'est la vie privé en dehors du travail, etc.
Et pour certains, le travail c'est une corvée dont ils aimeraient bien se passer.
Cf ma best friend : dans l'idéal, elle adorerait ne pas avoir à travailler. Au mieux, elle aimerait que son mec gagne assez sa vie pour n'avoir à bosser qu'à temps partiel.
Dans la réalité : son mec est au chomage et elle bosse comme une dingue. Elle ne le fait pas par plaisir mais parce qu'elle n'a pas le choix.

Le fait que tu n'aimes pas travailler et que tu ne bosses pas parce que financièrement ce n'est pas une obligation vu que tes parents peuvent t'entretenir, ce n'est pas un problème en soi, si tu assumes cette situation.
Ton ami a le droit de ne pas approuver mais comme tu dis, si c'est un ami, il n'a pas à te montrer du doigt pour ça. Pas besoin de juger pour expliquer une divergence.

Le problème, c'est que tu sois psychologiquement incapable de travailler. Parce que si un jour tu te retrouves sans ressources, ça va mal finir.
Donc oui, y a un vrai boulot à faire là dessus. D'ailleurs, je ne pense pas que tu sois le seul dans ce cas là. Faut que tu en parles et que tu t'en guérisses.
Est-ce que tu as déjà travaillé en tant que bénévole ?
Ce serait interessant de voir si tu arrives mieux à gérer le fait de travailler sans motivation financière et sans la pression du "on te paie pour faire ça donc tu le fais sans discuter", de voir si ça fait une différence pour toi d'être là parce que tu le veux au lieu d'être là parce que tu es obligé...
Coche-mare
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par Coche-mare »

Oui j'ai travaillé plusieurs fois en tant que bénévole et là je ne stressais pas.

Mais les boulots bénévoles sont très cools aussi et quand tu commet des erreurs (comme t'endormir pendant le taff, aussi incroyable que cela puisse paraître, ça m'est arrivé lol) on ne t'en tient pas trop rigueur. ;)

Alors que les boulots rémunérés sont très difficiles, quelque part c'est logique.
floridjan
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par floridjan »

Après, un travail bénévole n'est pas forcément un travail facile, surtout quand il s'agit d'un travail social auprès d'un public dans la misère, parfois agressif, etc.
Mais la pression n'est pas la même car il y a moins de compte à rendre auprès d'une hiérarchie, les rapports entre "collègues" sont différents, etc. C'est vrai qu'on ne va pas forcément avoir le même niveau d'exigence pour un bénévole que pour un salarié.

En fait, faudrait peut-être que tu trouves un job où tu sois ton propre patron (y a du stresse mais ce n'est pas le même) ou alors un job sans pression avec peu de responsabilités...
Imaginary
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par Imaginary »

Le truc c'est qu'il faut voir le cercle vicieux : quand on met les gens au travail, ils n'ont plus le temps de penser et se satisfont de leur condition, ils s'oublient et ils ragent de ceux qui ne vivent pas le même quotidien qu'eux.
Oui, on peut se perdre en justifications stériles et en débats philosophiques sans fin plutôt que d'essayer de s'améliorer et d'agir, c'est sûr. On peut toujours parler du méchant système vilain pas beau plutôt que de parler de soi et de ce qui déconne, c'est un emploi d'énergie comme un autre et d'ailleurs ça évite d'employer l'énergie pour s'occuper du problème, pratique comme détournement.

Concrètement, toi qui est tellement au dessus du système, tu fais quoi de mieux que de te satisfaire de ta condition? Encore que tu serais quelqu'un qui a une passion, un créateur, un artiste, ou un scientifique ou un inventeur ou un réparateur de bicyclettes bénévole ou que sais-je encore qui serait à la recherche d'une solution pour pouvoir dégager plus de temps pour ton activité ou en faire ton métier, là ce serait recevable.

Mais là concrètement je vois un type qui ne fait rien et qui déverse tout son fiel sur les gens qui ô miracle, font quelque chose, même si c'est pas toujours l'idéal, car scoop: quand on veut atteindre un idéal il ne suffit pas d'attendre qu'il tombe du ciel, il faut retrousser ses manches et agir, concevoir, mettre en oeuvre pour s'en rapprocher un tant soi peu.

Et je comprends que tes justifications du genre "oh mais c'est bon j'ai fait un exploit, j'ai tenu une heure dans tel travail" en fassent bondir beaucoup. Il y a encore très peu de temps ça m'aurait moi aussi fait bondir, je suis plus détendue ces temps ci mais il n'empêche que je souscris totalement à leur point de vue. S'en demander aussi peu, c'est piètre. Moi je plains surtout tes parents. D'après ce que j'ai compris ils sont pas richissimes en plus, moi à leur place j'arrêterais de te financer histoire de te pousser un peu à agir car le fait que tout te tombe tout cuit dans le bec ne t'aide effectivement pas à vouloir trouver une solution là. Je n'ai encore jamais rencontré pour ma part ni même entendu parler de parents qui financent un appartement pour un enfant qui ne fait rien, ni études ni travail. Autant rester chez eux à glander dans ce cas, rends ton appart et retournes y, ça les soulagera financièrement, après tout si c'est ce que tu veux ce serait plus cohérent. D'après ton discours tu es largement prêt à continuer jusqu'à 80 ans comme ça.

Mais bon, je divague, le problème c'est ton ami qui est très intolérant avec toi bien sûr.

Et soi-dit en passant, on est des personnes réelles et pas du "virtuel qui pousse à l'inaction". Je crois que tu t'es bien fait comprendre, ton inaction te plaît, restes-y et bon courage avec ton ami, j'espère qu'il aura un éclair d'illumination et de tolérance et qu'il comprendra qu'il doit rester assis sur une chaise toute la journée et souscrire à toutes tes opinions et que le destin va tout lui apporter.
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

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imaginary :copain: :copain: J't'aime bien toi tu sais?? :^^:
Coche-mare
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par Coche-mare »

Je vais passer mon entretien la semaine prochaine en tirant le meilleur de ce qui s'est dit ici, me trouver un métier précis sans me mettre trop la pression et me tenir à cet objectif ne t'inquiète pas. J'ai moins de 25 ans encore donc c'est tout à fait envisageable, d'ailleurs, là je coupe l'ordi et je m'y met à réviser pour ce test de connaissance générale.
Même si je ne sais pas quoi réviser tant pis, hors de question de finir comme un légume à 80 ans en tout cas.

Comme l'a souligné quelqu'un (Fanathyk? Ou un truc du genre) j'ai un certain talent pour les entretiens, ce qui prouve que je sais convaincre donc je suis déjà avantagé par rapport à ceux qui ne parviennent pas à se faire engager.

Et Florian, oui, mais patron de quoi? Telle est la question!
Imaginary
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Re: C'est quand on cause travail qu'on reconnaît ses vrais a

Message par Imaginary »

"La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent." Albert Einstein.
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