encore un cauchemar sur intrusion masculine malvenue. Sauf que cette fois je me suis réveillée en pleurant, j'en pleurais presque encore le lendemain, et en parlant à haute voix aussi (ce que je communiquais dans le rêve). C'était aux alentours de 6h30.
Donc j'étais dans ma maison d'enfance (presque comme d'hab, ça se passe toujours à Fauverney) ; c'est le 4ème rêve de ce thème depuis Juillet.
La maison était à mi-chemin entre sa structure du passé (avant les travaux de 2009/2010 où on a tout refait, notamment l'étage et la toiture), et son intérieur actuel. Il y avait apparemment de nouveau des travaux dans la maison, puisque une équipe habituelle d'artisans ouvriers, archi, peintre, maçons etc. était présente. Il y avait 3 de ces hommes dans l'escalier, qui travaillaient dessus. Ils étaient tous les trois très grands, forts (au sens bien charpentés), et souriants. Moi fallait que je monte les escaliers et donc me fraye un chemin entre eux pour pouvoir passer, et vu que j'avais l'air de les connaître un peu du fait de la durée des travaux et qu'ils étaient tous très bonne poire et cordiaux, je suis souriante, leur dis bonjour, etc. Ils me répondent tout aussi amicalement. Et c'est lorsque je passe devant le premier qu'il y a comme un obstacle du fait de l'étroitesse du passage - alors j'émets un petit rire en disant "oups pardon", et lui de me répondre "il y a pas de mal" ou truc du genre. Sauf que l'impossibilité de passer perdure, alors j'en viens à me demander si c'est pas à cause de sa généreuse corpulence uhuh.
C'est qq secondes après que je m'aperçois qu'il fait tout en oeuvre pour me barrer le passage avec sa jambe qu'il interpose devant moi. Je commence à éprouver un malaise, une sensation de quelque chose de mauvaise augure qui va se produire... finalement il me saisit, m'immobilise de tout son corps et de tout son poids, et me plaque contre le bas de l'escalier et sa rampe après l'avoir descendu. Comme d'hab, ça ne se passe pas par pénétration phallique, mais avec les doigts. Je ne saurais pas décrire le ressenti tant il était immonde, outre la douleur qui semblait moindre par rapport - immonde du fait de s'être "faite avoir", de n'avoir pas "vu venir", de l'impuissance de mes hurlements lorsque j'appelais à l'aide (ma mère qui était juste dans une pièce à côté), puisqu'il enserrait mon cou de son autre main, m'étranglant presque... tous les sons que je produisais s'évaporaient dans l'air. Les deux autres assistaient à la scène en souriant d'une expression satisfaite, si bien que je me souviens m'être dit "ces connards en plus, ils vont oser se foutre de ma gueule ou encore m'imiter comme dans les films en voyant que je crie "Maman" ou Au secours"... j'étais pleine de colère, pleine de rage, contre moi-même, contre ces trois connards.
J'essayais de me débattre par tous les moyens qui m'étaient accessibles (y'en avait peu), en tâchant de planter mes ongles dans sa chair ou de le mordre mais rien n'aboutissait... me souviens aussi m'être dit "putain, ils seraient un peu moins costauds, et moi plus entraînée, j'leur foutrais une de ses décalquées"
Puis, le drame fini, je me retrouve errante, dans les rues pleines de brume d'une ville que je connais, seule, la nausée à la bouche, les larmes qui sortent de façon incontrôlable, serrant mes cuisses de toutes mes forces comme pour oublier, me protéger, faire passer le ressenti. Quand je tombe sur ma meilleure amie d'enfance (J.) à ma grande surprise. A sa vue je m'effondre par terre et elle accoure vers moi, concernée, paniquée, elle s'assoit juste à côté pour me tenir compagnie. et sa première question fut : "mais Elo pourquoi tu as encore pris 24 xanax !??" - je n'arrivais pas à articuler la moindre parole, j'ai quand même réussi au bout de qq minutes à lui dire "non", "c'est pas ça", mais sans pouvoir en dire plus, car elle m'accaparait trop et me faisait me sentir d'autant plus impuissante face à une quelconque explication. Je lui en ai voulu de croire à tort que c'était de ma faute, que c'est moi qui m'était mise dans un état pareil, et de me rendre impossible la capacité d'être "audible".
Plus tard je me retrouve à nouveau dans la maison - les trois maçons ou que sais-je ont disparu, une toute autre équipe était là, dont plusieurs femmes (deux, voire trois). Très choquée par le switch des persos, je dis "mais, il ne devrait pas y avoir de femmes" ou "pourquoi ces femmes ?", et là incompréhension de leur part. J'ai alors droit à une réprimande sur mon discours "sexiste" uhuh, dont le contenu était "Mais mademoiselle, des femmes peuvent tout à fait bosser en tant que maçons, bosser avec leurs mains elles aussi, ou être archis". C'est là que je comprends que toute les scènes préalables n'étaient qu'un rêve. Je les invite alors à me rejoindre dans le salon pour s'expliquer, leur dire qu'ils/elles se méprennent sur mon propos.
Alors tous assis sur le canapé, moi en face d'elles/eux, je m'effondre à nouveau, et la pire douleur arrive enfin à s'exprimer, j'ai confiance en cette nouvelle équipe, surtout que l'une des femmes ressemblait à une inspectrice de police uhuh.
Je leur raconte mon rêve, leur dis tout, les sanglots limite convulsifs me prennent tout le long entre deux phrases.
Là que je me suis réveillée (pour de bon) et me suis rendue compte que je parlais en vrai et que j'avais sans doute pleuré tout le long du rêve, enfin du rêve dans le rêve.
J'ai tout de suite compris que tout ça n'était qu'un cauchemar, mais j'ai mis 15 minutes avant de pouvoir me maîtriser.
Voilà. sinon après je me suis forcée à me rendormir car ne me suis endormie que vers 5h du mat' et que j'avais encore du sommeil à rattraper.