J'écris encore et encore.
Re: J'écris encore et encore.
Comme si écrire pouvait exorciser tous nos démons. Comme si en les écrivant, ils pouvaient disparaitre. J'aimerais que cela soit vrai.
Le goût salé
Louise regardai par la fenêtre. La tête appuyée contre la vitre, elle laissait ses pensées dériver. Elle voudrait tout oublier. Elle voudrait hurler, se taper la tête contre les murs, tout jeter par la fenêtre. Néanmoins, elle regardait juste par la fenêtre. Elle ne pouvait faire que cela. Il n’y avait pas d’échappatoire.
Dehors, le soleil brillait. Il venait caresser le visage de Louise. Il avait réussi à percer les nuages. Il se réverbérait sur les immeubles en face. Louise se dit qu’il ne pouvait pas y avoir plus de discordance entre ce ciel et son cœur. Elle voulait juste plonger dans les ténèbres. Au son de la musique, elle était happée par les souvenirs. Louise s’y réfugiait même si cela lui faisait mal. Elle ne pouvait oublier. Il n’y avait pas d’issue.
Louise se souvenait de ces paroles prononcées dans l’après-midi. « Pour moi, cela fait plus d’un an. » Elles résonnaient dans sa tête. Plus d’un an. Plus d’un an qu’elle n’avait pas été aimée. Aimée vraiment. Louise sourit imperceptiblement. Et bientôt un an qu’elle l’aimait. Et bientôt un an qu’Aurore ne quittait pas ses pensées. Louise s’était voilée la face un moment, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas l’oublier. Elle n’y arrivait. Néanmoins, Louise savait aussi qu’il n’y avait rien à faire, qu’elle ne pourrait être ensemble. Il n’y avait pas de dénouement possible.
Louise se tourna vers son bureau. La musique résonnait toujours, distillant sa douceur mélancolique. Elle prit le post-it collé sur l’étagère. Ces mots étaient gravés en elle. Elle les avait écrit il y a longtemps, mais ils ne se détachaient pas de son cœur.
« T’écrire ne sert à rien. T’oublier est une illusion. T’aimer est impossible. »
Il y avait peu de trace de cela dans la vie de Louise, mais cet amour impossible était toujours là. Elle le cachait, l’oubliait, mais rien ne l’effaçait complètement. Louise savait faire semblant que dans son cœur rien ne se troublait. Louise savait que seule elle pouvait se satisfaire. Louise savait s’inventer une vie un peu meilleure, un futur où elle pourrait être heureuse. Néanmoins, cette mélancolie revenait sans cesse. La gorge serrée, cette envie de pleurer, cette impression que son cœur va se déchirer. C’était un éternel recommencement. Il n’y avait pas de fuite.
Louise tourna le dos à la vitre, comme pour se détourner de son reflet, de celui d’Aurore. Louise ne pouvait pas oublier, elle ne pouvais pas cesser d’y penser. Le dos contre la fenêtre, Louise ferma les yeux, mais le visage d’Aurore apparut, comme imprimé sur ses paupières. Ce doux visage d’ange, ce sourire qui fait fondre, cette chevelure de jais aux fines boucles. Aucune image n’était plus douce t plus cruelle pour Louise. Un sourire se dessina sur ses lèvres en même temps qu’une larme roula sur sa joue. Louise voulait passer à autre chose, rencontrer d’autres personnes. Néanmoins, le spectre d’Aurore planait sans cesse au dessus de sa tête. Il n’y avait plus de fin, ni de début.
Louise se força à penser à autre chose. Elle se contraignit à effacer cette image, à l’enfermer dans un coin de sa tête. Louise voulait juste recomposer son sourire et repartir, mais le destin en avait décidé autrement. Louise tomba sur cette photo. Accrochée au mur, elle lui rappela qu’elle ne perdait pas seulement Aurore. Il y avait dans cette photo quelque chose qui lui brisa le cœur un peu plus. A ce moment là, il a eu encore ce regard. Ce regard de père. Ce regard où l’on peut lire l’admiration et la joie. Ce regard où vibre l’amour pour sa fille. Ce regard qu’il n’avait plus. Louise ne pouvait regarder cette photo sans sentir les larmes montées. Elle voulait juste retenir les pleurs. Si elle pouvait, elle retournerait à cette époque, mais il n’y avait pas de retour en arrière possible.
Le temps s’accorda à l’humeur de Louise. Les gouttes s’écrasèrent sur la vitre. Louise les regarda un moment. Elle ne voulait pas revenir sur ce désastre de sa vie. Néanmoins, ses pensées la ramenaient sans cesse à ce soir où tout avait basculé. Elle ne pouvait ressasser cela encore. Jusqu’à ce jour, elle croyait pouvoir retrouver ce qu’elle avait perdu, mais elle avait atteint le point de non-retour. Elle ne pouvait plus revenir en arrière. Louise avait tout donné à ce père qu’elle ne pouvait plus aimer. Il ne pouvait pas comprendre, il ne voulait pas comprendre. Elle ne pouvait pas continuer, elle ne voulait pas continuer. Il n’y avait plus d’artifice possible.
Louise savait qu’elle ne pouvait pas complètement l’oublier. Il était son père. Il avait été là pour tant de choses. Cependant, il avait brisé tant de chose. Au fil des années, depuis qu’il était parti, Louise enchainait les déceptions. Elle ne pouvait plus être celle qui répare tout, celle qui retient ses émotions, celle qui fait plaisir. Louise ne voulait plus de cela. Face à cette photo, elle avait cette tristesse et cette haine qui se mélangeaient. Tristesse, parce qu’il n’y avait plus rien de cet homme qu’elle avait aimé. Haine, parce qu’en se trouvant il avait brisé tout ce qu’elle avait. Et pour l’instant, il n’y avait pas de pardon possible.
Louise reposa la photo. Elle chassa les larmes qui perlaient sur ses cils. Elle regarda l’heure et se dit qu’elle devait partir. Ses amis allaient l’attendre. Louise se hâta dans les rues, tout en profitant de ces instants pour effacer son chagrin. Elle ne voulait pas qu’ils le voient. Louise ne se dévoilait pas ou rarement. Elle était juste cette fille drôle. Le sourire mit une touche finale à son masque. Louise arriva et vit ses amis. Elle alla les rejoindre. Elle se plongea dans la conversation. Elle pensa au fond d’elle-même : « Faites-moi rire, s’il vous plait. »
Le goût salé
Louise regardai par la fenêtre. La tête appuyée contre la vitre, elle laissait ses pensées dériver. Elle voudrait tout oublier. Elle voudrait hurler, se taper la tête contre les murs, tout jeter par la fenêtre. Néanmoins, elle regardait juste par la fenêtre. Elle ne pouvait faire que cela. Il n’y avait pas d’échappatoire.
Dehors, le soleil brillait. Il venait caresser le visage de Louise. Il avait réussi à percer les nuages. Il se réverbérait sur les immeubles en face. Louise se dit qu’il ne pouvait pas y avoir plus de discordance entre ce ciel et son cœur. Elle voulait juste plonger dans les ténèbres. Au son de la musique, elle était happée par les souvenirs. Louise s’y réfugiait même si cela lui faisait mal. Elle ne pouvait oublier. Il n’y avait pas d’issue.
Louise se souvenait de ces paroles prononcées dans l’après-midi. « Pour moi, cela fait plus d’un an. » Elles résonnaient dans sa tête. Plus d’un an. Plus d’un an qu’elle n’avait pas été aimée. Aimée vraiment. Louise sourit imperceptiblement. Et bientôt un an qu’elle l’aimait. Et bientôt un an qu’Aurore ne quittait pas ses pensées. Louise s’était voilée la face un moment, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas l’oublier. Elle n’y arrivait. Néanmoins, Louise savait aussi qu’il n’y avait rien à faire, qu’elle ne pourrait être ensemble. Il n’y avait pas de dénouement possible.
Louise se tourna vers son bureau. La musique résonnait toujours, distillant sa douceur mélancolique. Elle prit le post-it collé sur l’étagère. Ces mots étaient gravés en elle. Elle les avait écrit il y a longtemps, mais ils ne se détachaient pas de son cœur.
« T’écrire ne sert à rien. T’oublier est une illusion. T’aimer est impossible. »
Il y avait peu de trace de cela dans la vie de Louise, mais cet amour impossible était toujours là. Elle le cachait, l’oubliait, mais rien ne l’effaçait complètement. Louise savait faire semblant que dans son cœur rien ne se troublait. Louise savait que seule elle pouvait se satisfaire. Louise savait s’inventer une vie un peu meilleure, un futur où elle pourrait être heureuse. Néanmoins, cette mélancolie revenait sans cesse. La gorge serrée, cette envie de pleurer, cette impression que son cœur va se déchirer. C’était un éternel recommencement. Il n’y avait pas de fuite.
Louise tourna le dos à la vitre, comme pour se détourner de son reflet, de celui d’Aurore. Louise ne pouvait pas oublier, elle ne pouvais pas cesser d’y penser. Le dos contre la fenêtre, Louise ferma les yeux, mais le visage d’Aurore apparut, comme imprimé sur ses paupières. Ce doux visage d’ange, ce sourire qui fait fondre, cette chevelure de jais aux fines boucles. Aucune image n’était plus douce t plus cruelle pour Louise. Un sourire se dessina sur ses lèvres en même temps qu’une larme roula sur sa joue. Louise voulait passer à autre chose, rencontrer d’autres personnes. Néanmoins, le spectre d’Aurore planait sans cesse au dessus de sa tête. Il n’y avait plus de fin, ni de début.
Louise se força à penser à autre chose. Elle se contraignit à effacer cette image, à l’enfermer dans un coin de sa tête. Louise voulait juste recomposer son sourire et repartir, mais le destin en avait décidé autrement. Louise tomba sur cette photo. Accrochée au mur, elle lui rappela qu’elle ne perdait pas seulement Aurore. Il y avait dans cette photo quelque chose qui lui brisa le cœur un peu plus. A ce moment là, il a eu encore ce regard. Ce regard de père. Ce regard où l’on peut lire l’admiration et la joie. Ce regard où vibre l’amour pour sa fille. Ce regard qu’il n’avait plus. Louise ne pouvait regarder cette photo sans sentir les larmes montées. Elle voulait juste retenir les pleurs. Si elle pouvait, elle retournerait à cette époque, mais il n’y avait pas de retour en arrière possible.
Le temps s’accorda à l’humeur de Louise. Les gouttes s’écrasèrent sur la vitre. Louise les regarda un moment. Elle ne voulait pas revenir sur ce désastre de sa vie. Néanmoins, ses pensées la ramenaient sans cesse à ce soir où tout avait basculé. Elle ne pouvait ressasser cela encore. Jusqu’à ce jour, elle croyait pouvoir retrouver ce qu’elle avait perdu, mais elle avait atteint le point de non-retour. Elle ne pouvait plus revenir en arrière. Louise avait tout donné à ce père qu’elle ne pouvait plus aimer. Il ne pouvait pas comprendre, il ne voulait pas comprendre. Elle ne pouvait pas continuer, elle ne voulait pas continuer. Il n’y avait plus d’artifice possible.
Louise savait qu’elle ne pouvait pas complètement l’oublier. Il était son père. Il avait été là pour tant de choses. Cependant, il avait brisé tant de chose. Au fil des années, depuis qu’il était parti, Louise enchainait les déceptions. Elle ne pouvait plus être celle qui répare tout, celle qui retient ses émotions, celle qui fait plaisir. Louise ne voulait plus de cela. Face à cette photo, elle avait cette tristesse et cette haine qui se mélangeaient. Tristesse, parce qu’il n’y avait plus rien de cet homme qu’elle avait aimé. Haine, parce qu’en se trouvant il avait brisé tout ce qu’elle avait. Et pour l’instant, il n’y avait pas de pardon possible.
Louise reposa la photo. Elle chassa les larmes qui perlaient sur ses cils. Elle regarda l’heure et se dit qu’elle devait partir. Ses amis allaient l’attendre. Louise se hâta dans les rues, tout en profitant de ces instants pour effacer son chagrin. Elle ne voulait pas qu’ils le voient. Louise ne se dévoilait pas ou rarement. Elle était juste cette fille drôle. Le sourire mit une touche finale à son masque. Louise arriva et vit ses amis. Elle alla les rejoindre. Elle se plongea dans la conversation. Elle pensa au fond d’elle-même : « Faites-moi rire, s’il vous plait. »
Re: J'écris encore et encore.
Je viens de commencer à lire ton topic (attiré par une phrase dans un de tes posts, ailleurs): faute de temps, j'ai seulement lu pour l'instant La vérité nue, peut-être que je suis assez sensible à ce qui ressemble à un journal. Et là encore, des phrases qui me plaisent. Je te trouve courageuse (et les autres qui postent leurs écrits). Je n'oserai pas poster ce que j'écris :s .
Re: J'écris encore et encore.
Je ne suis pas sûre que ce soit du courage, mais merci. En fait j'aime bien avoir l'avis des gens. Donc je pense que c'est plus narcissique que courageux en fait.Levitz a écrit : Je te trouve courageuse (et les autres qui postent leurs écrits). Je n'oserai pas poster ce que j'écris :s .
En tout cas j'espère que tu apprécieras.
Re: J'écris encore et encore.
Ce texte n'est pas une nouvelle, mais il me tient à coeur. Il représente une part de ma vie que je ne peux pas renier.
Douce amie
La solitude. Cette douce amie. Elle revient. Pour me hanter. Encore. Depuis le lointain. Je l'accueille. Dans mes bras. Je l'embrasse. Toute entière. Elle rempli. Tous les vides. Par son silence. Je ne peux. Je ne veux. M'en échapper. Par sa présence. Par son poids. Elle me dit. Elle me murmure. Que je vis toujours. Que je ressens toujours. Cette peine. Cette envie. La solitude m'habite. Elle s'installe. Elle reste. Je la vois. Sur mon épaule. Dans mon reflet. Elle me sourit. Je la connais bien. Elle est cette partie. Cette partie. De ma vie. Que j'aime. Et déteste. En même temps. Il n'y a pas. Dans ma main. D'autre main. A tenir. A part la main invisible. De cette amie. Que je voudrais. Jeter dehors. Mais que j'accueille. Face aux étoiles. Je l'attends. Je la sens. Elle m'enveloppe. Je m'y perds. Jusqu'à disparaître.
Douce amie
La solitude. Cette douce amie. Elle revient. Pour me hanter. Encore. Depuis le lointain. Je l'accueille. Dans mes bras. Je l'embrasse. Toute entière. Elle rempli. Tous les vides. Par son silence. Je ne peux. Je ne veux. M'en échapper. Par sa présence. Par son poids. Elle me dit. Elle me murmure. Que je vis toujours. Que je ressens toujours. Cette peine. Cette envie. La solitude m'habite. Elle s'installe. Elle reste. Je la vois. Sur mon épaule. Dans mon reflet. Elle me sourit. Je la connais bien. Elle est cette partie. Cette partie. De ma vie. Que j'aime. Et déteste. En même temps. Il n'y a pas. Dans ma main. D'autre main. A tenir. A part la main invisible. De cette amie. Que je voudrais. Jeter dehors. Mais que j'accueille. Face aux étoiles. Je l'attends. Je la sens. Elle m'enveloppe. Je m'y perds. Jusqu'à disparaître.
Re: J'écris encore et encore.
Je relisais quelques textes, quand je suis tombée sur celui-là. Je l'avais presque oublié. Il me ramène à une époque pas si lointaine. Il me permet aussi de mesurer le chemin parcouru.
Pourquoi être ce qu'on est pas quand on peut être ce qu'on est vraiment.
04/10/2009, 23h49
En fait. Je ne sais pas. Vraiment. Qu'elle est ma place. Je crois. Que petit à petit. Je la trouve. Sans vraiment. Être sûre. De moi. Suis-je vraiment. Ce que je crois ? Ou n'est-ce qu'une illusion ? J'aimerais. En être sûre. Mais de ce côté-là. Ma vie est si vide. Avec qui. En parler. A qui. Ouvrir mon cœur. Et dire. Ce que je crois être. En qui. Puis-je. A voir assez confiance. Pour avouer cela. Avouer. Ce qui depuis longtemps. Me tourmente. Toutes ces questions. Qui traversent mon esprit. Sans cesse. Comment savoir. Si c'est vraiment cela ? Ou si je me trompe. Plus je me pose. La question. Et plus je me dis. Que je dois. Être. Dans le vrai. Que tout ce que je cherchais. Avant. C'était cela. Le mensonge. En fait. Je crois. Que maintenant. Je suis prête à ma l'avouer. A en parler. Mais peut-être. Pas à l'écrire. Enfin bon. Peut-être. Que finalement. J'y arriverais. A m'accepter. Telle que je suis. Vraiment. Au fond. Cela ne me fait plus peur. Maintenant.
Pourquoi être ce qu'on est pas quand on peut être ce qu'on est vraiment.
04/10/2009, 23h49
En fait. Je ne sais pas. Vraiment. Qu'elle est ma place. Je crois. Que petit à petit. Je la trouve. Sans vraiment. Être sûre. De moi. Suis-je vraiment. Ce que je crois ? Ou n'est-ce qu'une illusion ? J'aimerais. En être sûre. Mais de ce côté-là. Ma vie est si vide. Avec qui. En parler. A qui. Ouvrir mon cœur. Et dire. Ce que je crois être. En qui. Puis-je. A voir assez confiance. Pour avouer cela. Avouer. Ce qui depuis longtemps. Me tourmente. Toutes ces questions. Qui traversent mon esprit. Sans cesse. Comment savoir. Si c'est vraiment cela ? Ou si je me trompe. Plus je me pose. La question. Et plus je me dis. Que je dois. Être. Dans le vrai. Que tout ce que je cherchais. Avant. C'était cela. Le mensonge. En fait. Je crois. Que maintenant. Je suis prête à ma l'avouer. A en parler. Mais peut-être. Pas à l'écrire. Enfin bon. Peut-être. Que finalement. J'y arriverais. A m'accepter. Telle que je suis. Vraiment. Au fond. Cela ne me fait plus peur. Maintenant.
Re: J'écris encore et encore.
Bon, on pourra toujours me reprocher le fait que la critique est facile et l'art difficile, que je n'écris pas moi-même et tout le reste ...
Tes textes m'agacent. J'ai beau essayer, je ne les finis pas, l'exaspération étant trop forte, parfois dès la seconde phrase. J'y vois plusieurs raisons :
1) J'ai l'impression de toujours retrouver, quelque que soit le texte, la même tonalité, que l'on pourrait qualifier de "mélancolie facile". La faute, il me semble, aux champs lexicaux peu diversifiés, redondants et aux effets de styles maladroitement glissés dans des phrases que je trouve mal construites et insipides, voire creuses.
2) Plus précisement sur les phrases : j'ai l'impression qu'elles ne sont pas travaillées et qu'elles ont été jettées spontanément dans l'espoir qu'un agencement aléatoire de mots fera quelque chose qui sonne bien à l'oreille. Sauf que le style spontané est peut-être l'un des plus difficile à obtenir et qu'il demande un travail en amont faramineux. Là, pour le coup, la seule impression que j'ai, c'est une spontanéité anarchique, désagréable et qui ne donne pas envie de continuer.
3) Pour revenir sur les thématiques abordées et sur l'angle d'attaque. Comme je disais, la sensation d'une mélancolie facile est très forte. Le style pathétique est désagréable car il joue sur de trop grosses ficelles qu'on voit arriver de très, très, très loin. Il n'y a rien de plus irritant que d'avoir l'impression que l'auteur cherche à télécommander les sensations du lecteur : "attention, là, maintenant, il faut avoir le vague à l'âme/il faut être attendri/...". La simplicité, c'est aussi quelque chose qui, paradoxalement, se travaille énormément.
Enfin bref ... Critique négative, mais on va dire que ce sont des textes de jeunesse. Par contre, j'ai beaucoup de mal avec les fautes détectées tout le long de tes écrits.
Tes textes m'agacent. J'ai beau essayer, je ne les finis pas, l'exaspération étant trop forte, parfois dès la seconde phrase. J'y vois plusieurs raisons :
1) J'ai l'impression de toujours retrouver, quelque que soit le texte, la même tonalité, que l'on pourrait qualifier de "mélancolie facile". La faute, il me semble, aux champs lexicaux peu diversifiés, redondants et aux effets de styles maladroitement glissés dans des phrases que je trouve mal construites et insipides, voire creuses.
2) Plus précisement sur les phrases : j'ai l'impression qu'elles ne sont pas travaillées et qu'elles ont été jettées spontanément dans l'espoir qu'un agencement aléatoire de mots fera quelque chose qui sonne bien à l'oreille. Sauf que le style spontané est peut-être l'un des plus difficile à obtenir et qu'il demande un travail en amont faramineux. Là, pour le coup, la seule impression que j'ai, c'est une spontanéité anarchique, désagréable et qui ne donne pas envie de continuer.
3) Pour revenir sur les thématiques abordées et sur l'angle d'attaque. Comme je disais, la sensation d'une mélancolie facile est très forte. Le style pathétique est désagréable car il joue sur de trop grosses ficelles qu'on voit arriver de très, très, très loin. Il n'y a rien de plus irritant que d'avoir l'impression que l'auteur cherche à télécommander les sensations du lecteur : "attention, là, maintenant, il faut avoir le vague à l'âme/il faut être attendri/...". La simplicité, c'est aussi quelque chose qui, paradoxalement, se travaille énormément.
Enfin bref ... Critique négative, mais on va dire que ce sont des textes de jeunesse. Par contre, j'ai beaucoup de mal avec les fautes détectées tout le long de tes écrits.
Re: J'écris encore et encore.
Bonjour Kefka,
on ne peut pas dire que recevoir la critique négative soit facile, mais merci au moins de l'avoir fait.
Je peux comprendre ce que tu dis, je peux sûrement même être d'accord. Je ne cherche pas à faire de la grande littérature, ni à ce qui que ce soit aime mes textes. Ils ne sont que le reflet de mes sensations, ils ne sont que le seul moyen que j'ai trouver pour dire, ils ne sont que moi. Et comme je ne suis pas parfaite, long de là, ils ne le sont pas. Je n'oblige personne à les lire.
En tout cas, encore merci pour la critique. J'en prend note. Je ne dis pas que je changerais. Je ne suis pas sûre de le pouvoir pour l'instant, mais elle restera dans un coin de ma tête.
on ne peut pas dire que recevoir la critique négative soit facile, mais merci au moins de l'avoir fait.
Je peux comprendre ce que tu dis, je peux sûrement même être d'accord. Je ne cherche pas à faire de la grande littérature, ni à ce qui que ce soit aime mes textes. Ils ne sont que le reflet de mes sensations, ils ne sont que le seul moyen que j'ai trouver pour dire, ils ne sont que moi. Et comme je ne suis pas parfaite, long de là, ils ne le sont pas. Je n'oblige personne à les lire.
En tout cas, encore merci pour la critique. J'en prend note. Je ne dis pas que je changerais. Je ne suis pas sûre de le pouvoir pour l'instant, mais elle restera dans un coin de ma tête.
Re: J'écris encore et encore.
L'intérêt de la critique n'est pas de faire de toi une virtuose de la littérature, mais de t'armer pour, justement, mieux rendre compte de "toi" et mieux faire passer les sentiments. Je doute que la spontanéité dont tu as l'air de te prévaloir soit un atout pour tes objectifs et je pense que travailler un peu plus tes textes permettrait de mieux faire passer le message. On peut faire élaboré sans tomber dans le défaut de l'artificialité, à mon avis 

Re: J'écris encore et encore.
Je sais que je dois le faire, mais pour l'instant j'ai du mal. Je ne désespère pas, j'y travaille.
En tout cas, si tu as d'autres critiques n'hésite pas. Je les prendrais en compte.
En tout cas, si tu as d'autres critiques n'hésite pas. Je les prendrais en compte.
Re: J'écris encore et encore.
Kefka tu n'es tout simplement pas sensible à la mélancolie !
En tant que grande mélancolique, je peux te dire lu91 que t'as encore gagné : tu m'as encore fait pleurer ! Donc moi j'adore... il faut dire que je suis une cible facile.
En tant que grande mélancolique, je peux te dire lu91 que t'as encore gagné : tu m'as encore fait pleurer ! Donc moi j'adore... il faut dire que je suis une cible facile.