ça dort ?
Ben bon courage, moi je l'ai terminé y'a un peu plus d'un an et c'était pas de la tarte pour vraiment traduire tout ce que je voulais y mettre. Mais une fois que c'est fait, ça fait du bien 8)kataklopp a écrit :Ba moi, je suis en train de le finir... enfin de le commencer... Oui c'est un bouquin, ça s'appelle un mémoire de maitrise d'Histoire et c'est obligatoire... Et le sujet est...
Non, je suis gentil je vous le dis pas
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fredouille
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Lumière Filante
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j'écrivais des petits romans qd je devais avoir 12 à 15 ans, c'était vraiment minable mais j'aimais bien écrire 
et puis aujourd'hui, à part mon journal, et mon blog (oh comme c'est pas original
), j'écris plus de trucs à rallonge, parce que j'ai jamais le courage de finir, disons en fait que si ça dure trop, je n'ai plus les mêmes aspirations ensuite, et ça foire tout quoi !
vous m'avez suivie ?
lol
Non sinon par contre, j'écris des poêmes, j'aime beaucoup les jeux de mots et la musicalité des mots
Mais c'est toujours des trucs très torturés, alors inutile que je vous ennuie avec ça
et puis aujourd'hui, à part mon journal, et mon blog (oh comme c'est pas original
), j'écris plus de trucs à rallonge, parce que j'ai jamais le courage de finir, disons en fait que si ça dure trop, je n'ai plus les mêmes aspirations ensuite, et ça foire tout quoi !vous m'avez suivie ?
lolNon sinon par contre, j'écris des poêmes, j'aime beaucoup les jeux de mots et la musicalité des mots
Mais c'est toujours des trucs très torturés, alors inutile que je vous ennuie avec ça
Bonsoir,
Je tombe sur ce sujet et forcément, j'ai envie de réagir (cf mon site).
Celles et ceux qui écrivent ou ont envie de le faire disent à peu près : j'ai une idée de récit (ou d'écriture en général), je me lance et j'écris, je relis et je trouve ça nul. Alors j'arrête. Ou je reprends. Ou je réécris. Mais au final, je ne cherche pas à publier car "ce n'est pas bon".
On pourrait discuter de ce qui fait la qualité d'un texte. Je préfère pour l'instant me concentrer sur la démarche et vais le faire en vous racontant une histoire.
L'année dernière, une amie m'a emenée à la piscine. J'étais persuadée de ne pas savoir nager ; je n'avais pas mis les pieds dans une piscine depuis au moins 20 ans ; je n'avais même pas de maillot ! Et j'ai nagé car en fait, j'avais appris la brasse quand j'étais petite (maman me l'a rappelé). Je nageais donc la brasse, fière comme Artaban, persuadée de savoir nager la brasse puisque je nageais…
Et cet été, j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure et d'apprendre à nager le crawl. J'avais bien tenté toute seule mais cela ne fonctionnait pas. Alors j'ai pris des cours.
La première chose que le moniteur m'a demandée fut de nager la brasse. Je l'ai fait. Et il m'a fait tant de remarques sur ma brasse que j'ai dû revoir ma position : je nageais la brasse, mais une brasse à moi, pas très efficace, laborieuse, fatigante… une brasse apprise il y a trente ans et non pratiquée depuis.
Le moniteur, au fil des leçons m'a montré la "bonne brasse", la brasse académique ; j'ai fait de mon mieux pour être académique, pour comprendre pourquoi je devais faire ceci ou cela. Et, faisant de mon mieux, j'ai adapté ces règles à ce que je pouvais, à mes sensations aussi.
Depuis, ma brasse est moins laborieuse, je respire mieux, je suis moins essouflée… mais je vais moins vite. Je dois en effet gérer une nouvelle méthode, entrer les informations, m'entraîner. Et avec du travail, je nagerai un jour la brasse à mon rythme sans me fatiguer… Je croyais que je savais ; j'ai appris que je savais si peu ; et je me suis donné les moyens de mieux maîtriser ma nage.
Quant au crawl… Au bout de quatre leçons, j'en suis à peine à arriver à ne pas me noyer. Mais d'emblée, ce que j'apprends, c'est à maîtriser ma nage…
Verdict ?
Au boulot !
Bonne soirée
Cy
NB : je me rends compte en me relisant que si on me demande un jour ce qu'est une "bonne écriture", je répondrai : une écriture maîtrisée.
Je tombe sur ce sujet et forcément, j'ai envie de réagir (cf mon site).
Celles et ceux qui écrivent ou ont envie de le faire disent à peu près : j'ai une idée de récit (ou d'écriture en général), je me lance et j'écris, je relis et je trouve ça nul. Alors j'arrête. Ou je reprends. Ou je réécris. Mais au final, je ne cherche pas à publier car "ce n'est pas bon".
On pourrait discuter de ce qui fait la qualité d'un texte. Je préfère pour l'instant me concentrer sur la démarche et vais le faire en vous racontant une histoire.
L'année dernière, une amie m'a emenée à la piscine. J'étais persuadée de ne pas savoir nager ; je n'avais pas mis les pieds dans une piscine depuis au moins 20 ans ; je n'avais même pas de maillot ! Et j'ai nagé car en fait, j'avais appris la brasse quand j'étais petite (maman me l'a rappelé). Je nageais donc la brasse, fière comme Artaban, persuadée de savoir nager la brasse puisque je nageais…
Et cet été, j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure et d'apprendre à nager le crawl. J'avais bien tenté toute seule mais cela ne fonctionnait pas. Alors j'ai pris des cours.
La première chose que le moniteur m'a demandée fut de nager la brasse. Je l'ai fait. Et il m'a fait tant de remarques sur ma brasse que j'ai dû revoir ma position : je nageais la brasse, mais une brasse à moi, pas très efficace, laborieuse, fatigante… une brasse apprise il y a trente ans et non pratiquée depuis.
Le moniteur, au fil des leçons m'a montré la "bonne brasse", la brasse académique ; j'ai fait de mon mieux pour être académique, pour comprendre pourquoi je devais faire ceci ou cela. Et, faisant de mon mieux, j'ai adapté ces règles à ce que je pouvais, à mes sensations aussi.
Depuis, ma brasse est moins laborieuse, je respire mieux, je suis moins essouflée… mais je vais moins vite. Je dois en effet gérer une nouvelle méthode, entrer les informations, m'entraîner. Et avec du travail, je nagerai un jour la brasse à mon rythme sans me fatiguer… Je croyais que je savais ; j'ai appris que je savais si peu ; et je me suis donné les moyens de mieux maîtriser ma nage.
Quant au crawl… Au bout de quatre leçons, j'en suis à peine à arriver à ne pas me noyer. Mais d'emblée, ce que j'apprends, c'est à maîtriser ma nage…
Verdict ?
Au boulot !
Bonne soirée
Cy
NB : je me rends compte en me relisant que si on me demande un jour ce qu'est une "bonne écriture", je répondrai : une écriture maîtrisée.
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pérav'-girl
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- Inscription : dim. juil. 24, 2005 6:59 pm
idem à part pour le nègre j'aime pas l'esclavagismeBah moi j'ai bien l'idée d'un roman mais il reste dans ma tête car je pense que je n'ai pas du tout l'esprit littéraire pour rédiger de manière interessante..
il me faudrait peut être un nègre en fait
dsl je suis très fatiguéeje me mets à la natation en septembreL'année dernière, une amie m'a emenée à la piscine. J'étais persuadée de ne pas savoir nager ; je n'avais pas mis les pieds dans une piscine depuis au moins 20 ans ; je n'avais même pas de maillot ! Et j'ai nagé car en fait, j'avais appris la brasse quand j'étais petite (maman me l'a rappelé). Je nageais donc la brasse, fière comme Artaban, persuadée de savoir nager la brasse puisque je nageais…
Et cet été, j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure et d'apprendre à nager le crawl. J'avais bien tenté toute seule mais cela ne fonctionnait pas. Alors j'ai pris des cours.
La première chose que le moniteur m'a demandée fut de nager la brasse. Je l'ai fait. Et il m'a fait tant de remarques sur ma brasse que j'ai dû revoir ma position : je nageais la brasse, mais une brasse à moi, pas très efficace, laborieuse, fatigante… une brasse apprise il y a trente ans et non pratiquée depuis.
Le moniteur, au fil des leçons m'a montré la "bonne brasse", la brasse académique ; j'ai fait de mon mieux pour être académique, pour comprendre pourquoi je devais faire ceci ou cela. Et, faisant de mon mieux, j'ai adapté ces règles à ce que je pouvais, à mes sensations aussi.
Depuis, ma brasse est moins laborieuse, je respire mieux, je suis moins essouflée… mais je vais moins vite. Je dois en effet gérer une nouvelle méthode, entrer les informations, m'entraîner. Et avec du travail, je nagerai un jour la brasse à mon rythme sans me fatiguer… Je croyais que je savais ; j'ai appris que je savais si peu ; et je me suis donné les moyens de mieux maîtriser ma nage.
Quant au crawl… Au bout de quatre leçons, j'en suis à peine à arriver à ne pas me noyer. Mais d'emblée, ce que j'apprends, c'est à maîtriser ma nage…
tout simplement qu'il faut croire en ses capacités... que notre regard n'est pas objectif et donc qu'il faut se faire relire par des gens "neutres"... et qu'il faut travailler et encore, retravailler un texte... comme on perfectionne sa nage...Shana75 a écrit :Wahouu, ton message est plein d'espoir Cy, maisje reste perplexe devant cette comparaison.
l'écrivain qui publie, c'est le nageur professionnel.
il a travaillé et re-travaillé avant de pouvoir rendre la copie parfaite, celle qui donnera envie d'être lue/vue/applaudie.