moniiique a écrit : Ce que je peux te conseiller, tout en sachant que vivant le même genre de galère, c'est très difficile à mettre en place, c'est de ne te laisser aucun répit, d'accepter tout ce qu'on te propose, de passer ta vie à bouger, à tout faire pour faire autre chose que penser tout le temps. Bien sûr que sur une soirée entre potes, tu passeras 4 heures sur les 5 à penser à ta rupture, mais n'empêche, tu gagneras une heure, non continue, de liberté et de souffle. Bien sûr que tu rêveras d'elle et que ça te pourrira le matin au réveil, mais quoi qu'on pense quand on est englué, ça finit par passer. On finit toujours à un moment ou à un autre par remarquer que ça fait un moment qu'on n'y a pas pensé. On finit par s'apercevoir un beau jour que la première pensée du matin concerne le manque de lait dans le frigo, la litière du chat à changer ou la réunion trop chiante qu'on va se taper au boulot, et non plus immanquablement celle qui nous a polluée l'esprit depuis quelques temps. C'est long, ça dépend des gens et des histoires mais c'est long, et on n'y peut rien.
Moniiique m'a tenu ce discours courant juin quand je me suis faite plaquer du jour au lendemain (à savoir la veille qu'on signe pour l'achat d'un appart' yihaaa !) ; je l'ai suivi au pied de la lettre (j'ai même fait du zèle je dois dire...). Par dessus ça j'ai décidé d'aller voir un psy, parce que dans le genre pas stable quand ça va pas je me suis posée là pendant tellement longtemps et que j'appréhendais vraiment de retomber dans de vieux travers.
Et bien Moniiique avait raison (encore), et franchement ouais, voir du monde, se forcer quand on n'en a pas envie, à un moment ça le fait, et si pendant 10 mn tu vis sans ressentir le manque et sans souffrir, et bien ça vaut le coup ; accroche-toi (mais pas à tes souvenirs, à ce qui t'attend plus tard, c'est mieux).