vraiment, dis-toi bien que ce n'est pas "de ta faute".
C'est un truc qui t'arrive comme à beaucoup d'autres. Personne ne sait, en effet, pourquoi ça arrive. Dans le fil de oo-rock-angel-oo, il y a eu des suggestions d'ordre physique (hormones, thyroïde, etc..). Des tas de raisons peuvent expliquer une petite baisse de forme physique, qui pourrait réagir en retour sur le moral (l'inverse pouvant être tout autant vrai).
D'ailleurs, (ce n'est pas moi qui l'ai trouvé, c'est quelqu'un qui me l'a fait remarquer un jour), le fait que tu aies eu une enfance choyée, protégée par des parents aimants, a aussi comme conséquence que tu as moins l'habitude de te battre, mais aussi, et je crois que c'est un point très très important, moins l'habitude de savoir qui tu es toi, ce que tu veux toi.
Si un jeune n'a pas de conflit majeur avec ses parents, parce qu'ils sont plutôt de bons parents, il aura plus de mal à faire la différence entre ce que ses parents ont "prévu" ou "espéré" pour sa vie, et ce qu'il souhaite, lui, vraiment, pour sa propre vie.
donc, il n'est pas illogique que tu ressentes ce que tu ressens malgré ton enfance heureuse. Comme tu as parlé de tes problèmes d'orientation (études), je suis tentée de penser qu'il y a un peu de ça.
le problème, c'est que toi-même, tu ne sais pas encore ce que tu veux faire de ta vie, mais tu commences peut-être à entrevoir que le choix de tes parents n'est pas celui qui te motive actuellement (choix de tes parents, c'est un raccourci, il faudait préciser : choix que tu as fait, toi, compte tenu de tes parents).
Rassure ta chérie, dis-lui que tu vas y arriver, que ce n'est pas à cause d'un quelconque "défaut" (de volonté, de je ne sais pas quoi) que tu vis ces moments durs, que paradoxalement ça arrive souvent à des gens n'ayant rien vécu de dur.
je t'embrasse
iorini
Suicide et Depression : regroupement des sujets sur ce thème
Oui, tu as raison, je crois qu'il y a quelque chose derrière tout ça qui a rapport à mes parents.
Et ton post en général me rappelle une chose qui m'est arrivé : il y a un an environ, j'ai eu une grosse dispute avec une de mes cousines et sa mère, on ne s'adresse plus la parole, ça a en partie scindé la famille en deux, c'est en tout cas le cas au moment de fêtes de famille (qui ne se font d'ailleurs plus).
Avant, dès qu'un évènement du genre arrivait, j'oubliais tout au bout de quelques semaines, pour ne pas faire d'histoires, être une enfant modèle, et là, je n'ai vraiment pas envie de faire le moindre effort, au contraire, j'entretiens cette rancune comme quelque chose à quoi me raccrocher. Je n'avais jamais eu de gros clash dans ma vie, et j'en avais besoin d'un pour exister, en quelque sorte. Il s'est enfin produit, et j'en ai besoin. J'ai réellement besoin de cette colère
, d'autant que je la trouve justifiée en l'occurence.
Tu dis que l'absence de problèmes avec mes parents ne m'a pas permis d'apprendre ce que je suis, qui je suis, et c'est tout à fait vrai. Cette histoire remplit ce rôle, je crois.
Ensuite, à voir si cette dispute est en partie responsable de ce qui m'arrive... J'espère bien que non, parce que je ne veux pas lui donner d'importance. Et d'ailleurs, elle m'a permis d'extérioriser pas mal de choses, donc au final, je pense qu'elle m'a fait du bien, en plus de m'apprendre à m'affirmer.
Et ton post en général me rappelle une chose qui m'est arrivé : il y a un an environ, j'ai eu une grosse dispute avec une de mes cousines et sa mère, on ne s'adresse plus la parole, ça a en partie scindé la famille en deux, c'est en tout cas le cas au moment de fêtes de famille (qui ne se font d'ailleurs plus).
Avant, dès qu'un évènement du genre arrivait, j'oubliais tout au bout de quelques semaines, pour ne pas faire d'histoires, être une enfant modèle, et là, je n'ai vraiment pas envie de faire le moindre effort, au contraire, j'entretiens cette rancune comme quelque chose à quoi me raccrocher. Je n'avais jamais eu de gros clash dans ma vie, et j'en avais besoin d'un pour exister, en quelque sorte. Il s'est enfin produit, et j'en ai besoin. J'ai réellement besoin de cette colère
, d'autant que je la trouve justifiée en l'occurence.Tu dis que l'absence de problèmes avec mes parents ne m'a pas permis d'apprendre ce que je suis, qui je suis, et c'est tout à fait vrai. Cette histoire remplit ce rôle, je crois.
Ensuite, à voir si cette dispute est en partie responsable de ce qui m'arrive... J'espère bien que non, parce que je ne veux pas lui donner d'importance. Et d'ailleurs, elle m'a permis d'extérioriser pas mal de choses, donc au final, je pense qu'elle m'a fait du bien, en plus de m'apprendre à m'affirmer.
et je crois aussi, ça rejoint bien ce que tu dis, que jusqu'à présent tu avais "mauvaise conscience" à oser t'affirmer.
C'est au fond bien plus difficile quand tout va plutôt bien avec les parents.
et pourtant, à un moment donné, il s'agit bien de votre vie à vous, et vous avez le droit de la définir comme vous la souhaitez. Et dans la grande majorité des cas, les parents seront plutôt heureux, passé le moment un peu dur, pour les uns comme les autres, pendant lesquels vous essayez d'expliquer qui vous êtes et ce que vous désirez (et ce que vous ne désirez pas).
a priori, je ne pense pas que la dispute soit cause de ton mal-être actuel, sauf si derrière cette dispute il y a plein de choses.
Ce qui est intéressant, c'est cette notion d'"enfant modèle" qui est une réaction classique quand tout va plutôt bien, mais qui ne permet pas cette partie du développement de soi qui passe nécessairement par un rejet du modèle proposé par les parents. (rejet qui n'a pas besoin de s'exprimer violemment, mais qui doit exister, au moins sous la forme d'une affirmation de soi).
Mais tu vois, j'ai l'impression que tu trouves toute seule, puisque le dernier mot de ton post est "m'affirmer".
grosses bises
iorini
C'est au fond bien plus difficile quand tout va plutôt bien avec les parents.
et pourtant, à un moment donné, il s'agit bien de votre vie à vous, et vous avez le droit de la définir comme vous la souhaitez. Et dans la grande majorité des cas, les parents seront plutôt heureux, passé le moment un peu dur, pour les uns comme les autres, pendant lesquels vous essayez d'expliquer qui vous êtes et ce que vous désirez (et ce que vous ne désirez pas).
a priori, je ne pense pas que la dispute soit cause de ton mal-être actuel, sauf si derrière cette dispute il y a plein de choses.
Ce qui est intéressant, c'est cette notion d'"enfant modèle" qui est une réaction classique quand tout va plutôt bien, mais qui ne permet pas cette partie du développement de soi qui passe nécessairement par un rejet du modèle proposé par les parents. (rejet qui n'a pas besoin de s'exprimer violemment, mais qui doit exister, au moins sous la forme d'une affirmation de soi).
Mais tu vois, j'ai l'impression que tu trouves toute seule, puisque le dernier mot de ton post est "m'affirmer".
grosses bises
iorini
Pourtant, je n'ai eu pratiquement aucun problème à m'affirmer dans mon orientation sexuelle, et là, déjà, c'était s'éloigner de leur image d'enfant modèle. En plus, je l'avais déjà fait quand sans leur accord, je me suis fait des dreadlocks partout sur la tête !
Mais tu as raison, ce n'était peut-être que des tentatives "secondaires" d'être moi-même par rapport à eux, et qu'il me reste encore un long chemin...
Encore une fois, merci beaucoup iorini.
Edit : ah oui, j'ai oublié. Hier j'ai pu prendre rdv au bapu, mais ce n'est pas avant le 7 mai. Soit pile poil en plein milieu des partiels ! Il va falloir que je trouve bien avant la force de me mettre au travail en évitant les crises de nerfs !
Mais tu as raison, ce n'était peut-être que des tentatives "secondaires" d'être moi-même par rapport à eux, et qu'il me reste encore un long chemin...
Encore une fois, merci beaucoup iorini.
Edit : ah oui, j'ai oublié. Hier j'ai pu prendre rdv au bapu, mais ce n'est pas avant le 7 mai. Soit pile poil en plein milieu des partiels !
Il va falloir que je trouve bien avant la force de me mettre au travail en évitant les crises de nerfs !Me motiver pour mes partiels, ça je n'en sais rien, je ne serai jamais motivée pour les travailler.
Mais pendant 4 jours, ma copine va partir et comme je n'aurai strictement rien à faire, je pense aller m'isoler à la bibliothèque. Avec son ambiance studieuse et aucune tentation à côté, je ne pourrai pas mieux travailler. Et je ferai de mon mieux pour me bouger et ne pas trouver de prétextes bidons pour ne pas y aller !
Mais pendant 4 jours, ma copine va partir et comme je n'aurai strictement rien à faire, je pense aller m'isoler à la bibliothèque. Avec son ambiance studieuse et aucune tentation à côté, je ne pourrai pas mieux travailler. Et je ferai de mon mieux pour me bouger et ne pas trouver de prétextes bidons pour ne pas y aller !
Je fais remonter le topic (excusez-m'en), parce qu'il y a un peu de nouveau !
Les exams sont finis, et ce sont bien passé. Sans avoir encore les résultats, je n'ai pas vraiment de crainte sur ce second semestre. Reste à savoir si ce sera suffisamment bon pour rattraper le premier. Résultats dans 15 jours.
J'ai vu la psy deux fois, pour l'instant. On m'a averti dès le début que ce ne n'était qu'une structure d'orientation, donc ce n'est pas là que je ferais éventuellement une thérapie. Mais au moins, ça me permet de parler un peu, même si j'ai l'impression de ne pas tout aborder, mais comme on a peu de temps, je suppose que c'est normal.
Donc en résumé, j'ai l'impression d'aller mieux, même si je sais que les médicaments y sont pour beaucoup. Je tire un peu la tête de l'eau
Les exams sont finis, et ce sont bien passé. Sans avoir encore les résultats, je n'ai pas vraiment de crainte sur ce second semestre. Reste à savoir si ce sera suffisamment bon pour rattraper le premier. Résultats dans 15 jours.
J'ai vu la psy deux fois, pour l'instant. On m'a averti dès le début que ce ne n'était qu'une structure d'orientation, donc ce n'est pas là que je ferais éventuellement une thérapie. Mais au moins, ça me permet de parler un peu, même si j'ai l'impression de ne pas tout aborder, mais comme on a peu de temps, je suppose que c'est normal.
Donc en résumé, j'ai l'impression d'aller mieux, même si je sais que les médicaments y sont pour beaucoup. Je tire un peu la tête de l'eau
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Wilderness
- Messages : 82
- Inscription : ven. juil. 13, 2007 8:21 am
J'arriverai jamais à comprendre si ces médocs sont placebo ou pas, personnellement je suis sous traitement depuis 8 mois et je ne vois aucun changement, je broie toujours du noir 1/3 du temps...
Je suis heureux que les choses s'arrangent pour toi, si seulement tout s'arrangeait aussi vite pour tout le monde...
Je suis heureux que les choses s'arrangent pour toi, si seulement tout s'arrangeait aussi vite pour tout le monde...
Tu sais Wilderness, ce n'est pas non plus la joie à 100% du temps. A vrai dire, il y a des jours avec, et des jours qui en sont totalement dépourvus. J'ai donné de mes nouvelles dans un moment de bien-être, la situation s'est dégradée le lendemain.
Ce que j'y vois de positif, c'est qu'il y a quand même des jours bien.
Et si c'était ça, en fait, la vie ? Des jours avec, des jours sans...
Bon courage à toi ! et Merci, Korrigan !
Ce que j'y vois de positif, c'est qu'il y a quand même des jours bien.
Et si c'était ça, en fait, la vie ? Des jours avec, des jours sans...
Bon courage à toi ! et Merci, Korrigan !