Therapies de réorientation et autres moyens de "guérison"
Pour être honnête, je ne suis pas choqué par le contenu de cet article.
On peut changer d'orientation sexuelle, certains forumeurs le savent par expérience personnelle, pourquoi serait-ce toujours dans le sens hétéro->homo ?
Les conclusions sont prudentes : certaines homos peuvent devenir hétéros. Point. Nulle généralisation. Nulle obligation de "soin". Je ne vois pas où est le problème, chacun reste libre, le tout est que ces conclusions restent bien comprises, surtout pas comme un appel au "traitement" obligatoire.
Quant au traitement statistique, il est évident parfaitement fantaisiste, le nombre de cas étant très insuffisant pour être pertinent et la méthode manque totalement de rigueur (pour ne pas changer, c'en est presque toujours ainsi des sondages). La conclusion reste valable, en oubliant les pourcentages non significatifs.
On peut changer d'orientation sexuelle, certains forumeurs le savent par expérience personnelle, pourquoi serait-ce toujours dans le sens hétéro->homo ?
Les conclusions sont prudentes : certaines homos peuvent devenir hétéros. Point. Nulle généralisation. Nulle obligation de "soin". Je ne vois pas où est le problème, chacun reste libre, le tout est que ces conclusions restent bien comprises, surtout pas comme un appel au "traitement" obligatoire.
Quant au traitement statistique, il est évident parfaitement fantaisiste, le nombre de cas étant très insuffisant pour être pertinent et la méthode manque totalement de rigueur (pour ne pas changer, c'en est presque toujours ainsi des sondages). La conclusion reste valable, en oubliant les pourcentages non significatifs.
45 minutes au téléphone à la rigueur pour un sondage classique.
[mode psy avec diplôme dans une pochette surprise ON
]
Cependant ici il faudrait encore pouvoir être sur de la véracité des informations, déterminer si les réponses des sujets ne sont influencés par d'éventuelles pression (personnes ou environnement ou même sur lui-même). Et ça au téléphone c'est impossible.
Rajoutons à ça que d'après l'un des liens, la plupart des sujets avaient suivit la thérapie poussé par des personnes (notamment religieux intégristes) et l'étude perd toute sa crédibilités (oui je sais même sans sa elle en avait aucune)
[mode psy OFF]
Bon je joue un peu mon psy d'opérette mais je pense pas avoir tort sur le fond^^.
Edit :
Je suis d'accord qu'un homo exclusif peut devenir hétéro exclusif, pourquoi pas après tout ?
Cependant quand on voit cet article on ne peut voir qu'un torchon de mauvaise que des personnes non avertit pourrait gober... et c'est là que je suis choqué, car avec leur ton bienveillant il pourrait faire de sacré dégâts s'il venait à convaincre des personnes concernées
[mode psy avec diplôme dans une pochette surprise ON

Cependant ici il faudrait encore pouvoir être sur de la véracité des informations, déterminer si les réponses des sujets ne sont influencés par d'éventuelles pression (personnes ou environnement ou même sur lui-même). Et ça au téléphone c'est impossible.
Rajoutons à ça que d'après l'un des liens, la plupart des sujets avaient suivit la thérapie poussé par des personnes (notamment religieux intégristes) et l'étude perd toute sa crédibilités (oui je sais même sans sa elle en avait aucune)
[mode psy OFF]
Bon je joue un peu mon psy d'opérette mais je pense pas avoir tort sur le fond^^.
Edit :
Je suis d'accord qu'un homo exclusif peut devenir hétéro exclusif, pourquoi pas après tout ?
Cependant quand on voit cet article on ne peut voir qu'un torchon de mauvaise que des personnes non avertit pourrait gober... et c'est là que je suis choqué, car avec leur ton bienveillant il pourrait faire de sacré dégâts s'il venait à convaincre des personnes concernées
Oui mais il y a une sacré différence entre changer d'orientation parce que la vie est faite ainsi, que rencontres, désirs, il y a eu et changer d'orientation suite à un "traitement". Dans le premier cas, je n'irais jamais contester que ça existe, que les gens sont heureux étouétou. Dans le deuxième cas, je suis plus que dubitative sur la réelle efficacité de la chose.Pygargue a écrit :Les conclusions sont prudentes : certaines homos peuvent devenir hétéros. Point. Nulle généralisation. Nulle obligation de "soin". Je ne vois pas où est le problème, chacun reste libre, le tout est que ces conclusions restent bien comprises, surtout pas comme un appel au "traitement" obligatoire.

Re: Chasteté Quebec, site au ton bienveillant mais...
Donc, déjà, les femmes ne peuvent pas avoir de maintient du lien fusionnel avec leur père et les hommes ne peuvent avoir de maintient du lien fusionnel avec aucun de leurs parents...maxime153 a écrit :N'oublions pas ces deux magnifiques images qui seraient la position officielles de la psychanalyses sur l'homosexualité
De plus, un homme qui accepte sa part de féminité est nécessairement homosexuel et un homme homosexuel qui revendique son identité masculine est nécessairement hétérophobe.
Je ne suis pas psychologue, je n'ai fait aucune étude la dessus, mais il me semble que ce raisonnement si pauvre est une insulte à la complexité de l'être humain.
Homophobie mal-placée ou réalité ?
Salut,
Hier repas de famille, peu à peu le sujet de l'homosexualité arrive sur le tapis. Et là mon père me sors que l'homosexualité c'est génétique. Je commence à m'énerver un peu en disant que c'est n'importe quoi et que des parents hétéros ont des enfants homos, ect ...
Puis il commence à me dire que, d'après un reportage qu'il a vu, l'homosexualité féminine serais dut à un excés de testostérone (hormone masculine) dans l'utérus, ce qui expliquerais une attirance pour les femmes et souvent un effet "garçon manqué" ...
Alors là j'avoue que j'ai trouvé que ce raisonnement tenais la route ... J'ajoute que mon père n'est pas spécialement homophobe et qu'il n'a pas dit cela pour insulter les homosexuels ...
Et vous que pensez-vous de cela ?
Hier repas de famille, peu à peu le sujet de l'homosexualité arrive sur le tapis. Et là mon père me sors que l'homosexualité c'est génétique. Je commence à m'énerver un peu en disant que c'est n'importe quoi et que des parents hétéros ont des enfants homos, ect ...
Puis il commence à me dire que, d'après un reportage qu'il a vu, l'homosexualité féminine serais dut à un excés de testostérone (hormone masculine) dans l'utérus, ce qui expliquerais une attirance pour les femmes et souvent un effet "garçon manqué" ...
Alors là j'avoue que j'ai trouvé que ce raisonnement tenais la route ... J'ajoute que mon père n'est pas spécialement homophobe et qu'il n'a pas dit cela pour insulter les homosexuels ...
Et vous que pensez-vous de cela ?
Dernière modification par LBH le lun. juin 28, 2010 2:36 pm, modifié 1 fois.
Re: Homophobie mal-placée ou réalité ?
Génétique non, épigénétique oui. Il n'est pas homophobe de le dire, de même qu'il n'est pas raciste de dire que la couleur de la peau l'est. C'est comment c'est formulé qui peut l'être et là on manque d'éléments pour en juger. 

Re: Homophobie mal-placée ou réalité ?
D'accord, je me disais bien aussi que ce résonnement était trop logique pour avoir été inventé par des crétins d'homophobes, merci 

Re: Homophobie mal-placée ou réalité ?
Disons que les gens qui s'intéressent sérieusement à l'orientation et à l'identité sexuelle d''un point de vue biologique ont réussi à dégotter pas mal d'arguments sérieux en faveur d'une détermination biologique au moins partielle. Et la testostérone (pour faire vite) joue dans tous ces mécanismes là un rôle essentiel - et, oui, les femmes produisent de la testostérone, sas compter que les oestrogènes, je crois, en sont chimiquement très proche)
Après, l'interaction de ce que tu es à la naissance avec ce que ton environnement te propose engendre des gammes complexes de comportements. Et on n'est pas homo- hétéro- bi- etc. sexuels de la même façon, les uns les autres.
Mais certains faits biologiques sont très résistants aux tentatives de plasticité culturelle : l'identité de genre en fait partie, l'orientation sexuelle aussi - ce qui n'est pas étonnant : il y a un "instinct" sexuel qui fait que majoritairement les individus se tournent vers le sexe opposé plutôt que vers le leur ou vers les chiens, les tables ou les lampadaires - ce qui, quand on y réfléchit, ne va pas de soi.
L'apprentissage social ne fait qu'indiquer comment on est sensé se tourner vers le sexe opposé - tant il va de soi qu'on se tournera vers le sexe opposé. Il est à noter que cet hétérocentrisme massif est tout à fait insuffisant pour contrer le fait que nous soyons attirés par des gens de notre propre sexe : une pierre dans le jardin de ceux qui prétendent - à mon sens à juste titre - que l'éducation et la culture ne peuvent pas tout.
(Nota : Les théories psychanalytique tentant de faire remonter l'étiologie de l'homosexualité aux rapports parents enfants sont 1. sans intérêt 2. quand elles ne sont pas nocives, 3. étayées sur rien du tout et 4. incapable d'une réponse sérieuse aux objections qui leur sont opposées (mais c'est surtout parce que la psychanalyse se fourvoie considérablement en s'imaginant que son concept d'étiologie est de la même nature que celui des science de la nature : il y a des confusions graves de catégories à l'œuvre dans tout ça. L'histoire du sujet ne peut pas être superposée de façon transparente à celle de son organisme. La façon dont le désir a posé ses engrammes dans mon corps ne doit pas faire oublier que mon corps n'était pas vierge de désir réels et potentiels et ce dès le départ - les psy font trop comme si le corps était une plaque de cire où les désirs viennent poser leur marque au fur et à mesure. Mais le corps est déjà une machine à désirer, dès la naissance, dès avant la naissance, et à désirer de façon singulière, en fonction d'une "histoire" propre, génétique, épigénétique, congénitale, etc. Va savoir pourquoi, certains psy refusent que cette "histoire" en soit une, elle leur échappe trop, elle suppose bien trop que quelque chose du désir, ancré dans le lieu signifiant mais silencieux du corps, échappe à leur... désir de toute-puissance à dire la vérité de tout désir.)
Cela dit, une société plus permissive favorise la réalisation de certains actes. Il est probable que les actes homosexuels y seront plus nombreux, et plus facilement le faits de gens qui n'ont pas nécessairement une structuration homosexuelle stable du désir.
Après, l'interaction de ce que tu es à la naissance avec ce que ton environnement te propose engendre des gammes complexes de comportements. Et on n'est pas homo- hétéro- bi- etc. sexuels de la même façon, les uns les autres.
Mais certains faits biologiques sont très résistants aux tentatives de plasticité culturelle : l'identité de genre en fait partie, l'orientation sexuelle aussi - ce qui n'est pas étonnant : il y a un "instinct" sexuel qui fait que majoritairement les individus se tournent vers le sexe opposé plutôt que vers le leur ou vers les chiens, les tables ou les lampadaires - ce qui, quand on y réfléchit, ne va pas de soi.
L'apprentissage social ne fait qu'indiquer comment on est sensé se tourner vers le sexe opposé - tant il va de soi qu'on se tournera vers le sexe opposé. Il est à noter que cet hétérocentrisme massif est tout à fait insuffisant pour contrer le fait que nous soyons attirés par des gens de notre propre sexe : une pierre dans le jardin de ceux qui prétendent - à mon sens à juste titre - que l'éducation et la culture ne peuvent pas tout.
(Nota : Les théories psychanalytique tentant de faire remonter l'étiologie de l'homosexualité aux rapports parents enfants sont 1. sans intérêt 2. quand elles ne sont pas nocives, 3. étayées sur rien du tout et 4. incapable d'une réponse sérieuse aux objections qui leur sont opposées (mais c'est surtout parce que la psychanalyse se fourvoie considérablement en s'imaginant que son concept d'étiologie est de la même nature que celui des science de la nature : il y a des confusions graves de catégories à l'œuvre dans tout ça. L'histoire du sujet ne peut pas être superposée de façon transparente à celle de son organisme. La façon dont le désir a posé ses engrammes dans mon corps ne doit pas faire oublier que mon corps n'était pas vierge de désir réels et potentiels et ce dès le départ - les psy font trop comme si le corps était une plaque de cire où les désirs viennent poser leur marque au fur et à mesure. Mais le corps est déjà une machine à désirer, dès la naissance, dès avant la naissance, et à désirer de façon singulière, en fonction d'une "histoire" propre, génétique, épigénétique, congénitale, etc. Va savoir pourquoi, certains psy refusent que cette "histoire" en soit une, elle leur échappe trop, elle suppose bien trop que quelque chose du désir, ancré dans le lieu signifiant mais silencieux du corps, échappe à leur... désir de toute-puissance à dire la vérité de tout désir.)
Cela dit, une société plus permissive favorise la réalisation de certains actes. Il est probable que les actes homosexuels y seront plus nombreux, et plus facilement le faits de gens qui n'ont pas nécessairement une structuration homosexuelle stable du désir.
Re: Homophobie mal-placée ou réalité ?
Je ne vois pas d'homophobie là-dedans.
Il y a des question soulevées intéressantes, aucune réponse définitive, et c'est tant mieux.
Il y a des question soulevées intéressantes, aucune réponse définitive, et c'est tant mieux.