Un Amant est il coupable?

Débats Gay et Lesbien
snoops scratchi scratch
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Message par snoops scratchi scratch »

Elthaniel a écrit :
snoops scratchi scratch a écrit : Ne serait ce que dans les religions: C'est tout de même curieux que les 10 commandements se retrouvent sous différentes formes très similaires dans les religions chrétiennes, juives, islamiste.
euh, navré de te décevoir, mais ce n'est pas étrange du tout, pour ces trois là en tout cas, elles sont apparentées ...

Sinon, de nombreux principes moraux (et rien à voir avec la morale religieuse, mais avec la morale au sens juridique du terme) se retrouvent de tout temps dans toutes les sociétés, c'est par exemple l'interdit de l'inceste qui est un principe universel (ou quasiment, même si il est pas toujours défini exactement de la même façon).
Tu ne me déçois pas parce que même si tu trouve ma démonstration bancale sur ce point, nous en arrivons à la même conclusion :wink:
ExMembre10

Message par ExMembre10 »

Elthaniel a écrit :
snoops scratchi scratch a écrit : Ne serait ce que dans les religions: C'est tout de même curieux que les 10 commandements se retrouvent sous différentes formes très similaires dans les religions chrétiennes, juives, islamiste.
euh, navré de te décevoir, mais ce n'est pas étrange du tout, pour ces trois là en tout cas, elles sont apparentées ...

Sinon, de nombreux principes moraux (et rien à voir avec la morale religieuse, mais avec la morale au sens juridique du terme) se retrouvent de tout temps dans toutes les sociétés, c'est par exemple l'interdit de l'inceste qui est un principe universel (ou quasiment, même si il est pas toujours défini exactement de la même façon).
d'après une étude publiée y'a pas longtemps sur l'histoie de la sexualité, le seul tabou commun à toute société est celui de l'inceste entre une mère et ses fils. c'est le seul et l'unique. et c'est pour raison médicales.
Donc le coup de la morale universelle me fait doucement rire.
ExMembre10

Message par ExMembre10 »

Seymour a écrit :
brita a écrit :La morale est un truc changeant, de un, artificiel, de deux
si tu parles de morale religieuse (la religion n'a pas le monopole de la morale, au cas ou...) ou globalement de la morale dans son ensemble dans une société, ok ça change (très lentement ceci dit, je trouve)... Mais la morale propre à chacun, j'suis pas sûr qu'elle change tant que ça... par exemple, cocufier quelqu'un je trouve ça dégueu, et je pense à 99.9% que je trouverai toujours ça dégueu...

disons qu'au lieu de morale (un terme trop religieux à mon gout aussi en fait), ce sont plutot des principes... c'est juste du respect, quoi... Enfin à l'heure actuelle y'en a de moins en moins, c'est un fait...
Dans le sens religieux mais pas que. dans le sens de régles de ce qui se fait ou ce qui se fait pas, de ce qui est bien ou mal, dans une société. (je pense déjà qu'établir ce qui est bien ou mal est une absurdité.)
Ensuite je pense que si ca ne change pas au cours de la vie d'une personne, en un siecle ce sera par contre totalement différent (il y a un siecle en france une femme qui fumait dans la rue était une salope, des personnes qui divorcaient étaient des parias, aujourd'hui tout cela nous aprait normal). Je pense que les morales changent vite, mais que nos mémoires sont courtes.
seymour a écrit :
brita a écrit :Se baser sur la raison, ou sur les désir, pour guider ses actions, oui, sur la morale,nan.
parce que le désir c'est rationnel peut être ? :?
nan, c'est pour ca que j'ai dis OU.
luluth
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Message par luluth »

Je rejoins Brita pour le départ : la morale est une invention, elle n’est pas gravée au fond du coeur. Si vous étiez né à Athènes il y a 2500, vous ne diriez pas que l’esclavage est immoral, par exemple :? Par contre, elle a son utilité, parce qu’elle permet de réguler les rapports entre les hommes (même si c’est encore très mal fait, c’est une tentative). C’est pourquoi je pense que les grecs avaient objectivement tords de pratiquer l’esclavage, que ce n’est pas qu’une question de relativité culturelle. L’esclavage n’est pas propice à une société stable, bâtir une société sur une part de la population captive, frustrée et méprisée, c’est partir sur un déséquilibre et donc tout un tas de tensions qui engendreront tôt ou tard des problèmes (exemple d'argumentation). On pourrait trouver le même genre d’arguments complètement détachés de mièvrerie ou de religion avec la peine de mort (pas moins de récidives, possibilités d’erreurs, société qui fonctionne sur la vengeance, etc…), l’homosexualité (ça gène personne, ça se propage pas), la p*édophilie…

D’ailleurs je ne suis pas d’accord avec Brita sur l’inutilité du bien et du mal. Le vingtième siècle à bien montré ce que pouvais engendrer la perte de ces notions (Arendt parle de « banalisation du mal »)… Enfin, on pourrait en discuter des heures, mais globalement comme ça vite fait, j’ai l’impression que nous n’avons que le choix entre bien / mal ou fort / faible… :(
snoops scratchi scratch
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Message par snoops scratchi scratch »

Je suis assez d'accord avec Luluth sur la notion de bien et de mal, elle est même plus qu'utile, elle a une sorte d'universalité, alors comme je sens qu'on va me rire au nez je vais prèciser mon idée.

Toutes nos actions sont gérées de manière très simple par la recherche du plaisir et l'esquive de la douleur.
On évite les individus qui sont désagréables avec nous, on ne va pas se faire mal gratuitement, en revanche on cherchera la prèsence de quelqu'un qui nous est agréable et on cherchera plus facilement les sources de plaisir, bien sur cette explication très basique ne permet de justifier tout les comportements, loin de là, la réalité est plus complexe car souvent ces deux notions sont en compétitions ce qui peut conduire à des comportements abérrants aux yeux des autres (exemple: une femme qui reste avec son mari qui la bat). Néanmoins cette simplification est nécessaire car elle permet de comprendre l'origine des comportements.

Après, là où je serais d'accord avec Brita, c'est que la morale cherche justement à éradiquer les sources de douleurs et que parfois (souvent) on tombe sur une mauvaise cause exemple:"On doit vivre dans un couple homme femme pour être heureux", souvent les élèments qui nous entourent sont différent ce qui fait qu'on ne souffrira plus dans les même conditions, c'est pourquoi cette même morale est si changeante au cours du temps.

Certaines actions pourtant se suffisent à elles même pour provoquer la douleur, et ce quelles que soient les conditions extérieurs et c'est ça qui doit être la vraie base de notre morale: s'engager envers quelqu'un et le tromper provoquera toujours de la douleur, quel que soit le contexte social ou historique, à partir du moment ou on croit à cet engagement.
luluth
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Message par luluth »

Toutes nos actions sont gérées de manière très simple par la recherche du plaisir et l'esquive de la douleur.
(je prends ce petit bout pour désigner tout ton premier paragraphe)
Oui je suis d'accord, et ce n'est pas du tout simpliste :) Nous sommes sans doute avant tout animés par le désir de perséverer dans notre être, donc nous appelons mal ce qui est nuisible à notre persévérance, bon ce qui bénéfique à notre effort. Et c'est pour ça que la notion de bien et de mal varie d'un individu à l'autre, en même temps qu'elle se retrouve partout dans le monde (enfin, il faudrait vérifier). Mais comme nous formons une société, nous ne pouvons raisonner seulement à l'échelle individuelle, d'où le besoin de penser une morale, pour déterminer ce qui est nuisible / bénéfique à l'unité que forme la société.
on tombe sur une mauvaise cause exemple:"On doit vivre dans un couple homme femme pour être heureux", souvent les élèments qui nous entourent sont différent ce qui fait qu'on ne souffrira plus dans les même conditions, c'est pourquoi cette même morale est si changeante au cours du temps.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire... en tous cas, qu'elle soit changeante n'implique pas qu'elle soit purement relative. Par exemple, je n'ai pas peur de penser que toutes les époques et cultures qui ont condamnées l'homosexualité se sont trompées, puisque les raisons invoquées sont à chaque fois soit fausses (risque de propagation...) soit impossibles à prouver (dieu aime pas ça, c'est contre Nature...), etc.

Pour l'amant coupable ou non... j'avoue que je serais à sa place, je ne sais pas si je résisterais. Si on résiste, on souffre soi et on fait souffrir son amant. Si on ne résiste pas, on ne fait souffrir qu'une seule personne, le cocufié. Mais d'un côté, ce n'est qu'une frustration pour les deux dans le premier cas alors que dans le second, la victime peut se sentir aussi humiliée, trahie, etc... :?
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