Salut Ludwig !
Je ne me permettrai pas de te donner tellement de conseils sur la recherche d'une relation suivie, en étant à peu près au même point
En revanche, pour avoir étudié un semestre à Tôkyô, je dois dire que le Japon ne me paraît pas être le pays idéal pour vivre une relation homo...
Globalement, la situation des homosexuels japonais me semble assez proche de celle qu'ils pouvaient connaître en Europe il y a une petite vingtaine d'années : pas mal de double vies, parfois camouflées par des mariages. Difficile d'échapper à la petite famille hétéro, dans un pays où le poids des traditions reste aussi fort.
Pour donner un exemple, j'ai retrouvé là-bas un mec (japonais, qui faisait le même échange, mais dans l'autre sens) que j'avais rencontré à Paris par l'intermédiaire de l'assoce gay de mon université, qui paraissait super extraverti à l'époque (sans vouloir tomber dans la caricature, mais bon... quand on associe petit slim, bottes à la doublure en fourrure retournée et la doudoune violet fluo, forcément...

) : de retour à Tôkyô, c'était devenu le bon futur petit salary-man, qui allait à l'université en costard-cravate...
Sinon, j'ai justement été introduit par des connaissances de l'université dans le milieu gay tokyoïte (à savoir l'est de Shinjuku, qui est plus ou moins le plus grand quartier gay du monde). D'une façon générale, je ne me suis jamais senti à l'aise du tout dans le "milieu", et ça n'a pas manqué, j'ai trouvé ça glauque : pas spécialement accueillant quand tu ne connais pas grand monde (mais c'est sans doute un peu partout pareil), très orienté "plans cul" (idem, x10

) et surtout très cloisonné entre japonais et gaijins.
Finalement, je me suis découragé assez vite
Bon, c'était mon expérience - je n'ai pas particulièrement creusé la question ; ma timidité y était sans doute pour beaucoup - je ne veux surtout pas te décourager. D'ailleurs, Kyôto doit être assez différent.
Comme d'autres l'ont déjà dit, je pense qu'il doit y avoir des choses à faire à partir de l'université, non ? Une association ? Ou bien d'autres homos de promos antérieures qui seraient partis en échange avant toi ?
Et je plussoie l'idée d'un CO à certains internationaux en échange à l'université : ce sont des gens qui sont sans doute plutôt ouverts d'esprit, dont certains ont peut-être une pratique plus régulière du Japon, etc...
Dans tous les cas, profite bien de Kyôto, c'est une ville fantastique (je n'avais pu y passer que 10 jours à l'époque, mais j'y serais volontiers resté plus longtemps)

!