Mais au contraire, je réalise que je ne bois pas assez et que ça me porte préjudice. J’ai eu ce déclic en voyant que bon nombre d’entre vous dans les résumés du meeting lyonnais relatent des soirées de beuverie étonnantes, de délires partagés grâce à l’ivresse de vos soirées bar-resto-boîte, etc. Et vous avez l'air de vous être vraiment lâchés pour votre plus grand bonheur.
Et là je me dis que je ne pourrais jamais m’amuser comme vous à de telles soirées parce que je suis incapable d’avaler plus qu’un simple verre de vin ou de champagne, et que la chose demeure également plus que rare, surtout en soirée djeuns où on ne sert que des alcools trop forts ou imbuvables à mon goût. Essayez de me faire boire de la bière et vous m’entendrez la comparer à de l’urine fraîchement recueillie…
A cela s’ajoutent les propos récents de mon ex petit ami, qui me reproche aujourd’hui de l’avoir réprimandé lorsqu’il abusait de l’alcool jusqu’à l’ivresse. En effet ça me faisait très peur pour lui de le savoir dans un état dans lequel je n’ai moi-même jamais été et qui provoque tant d’accidents mortels chez les jeunes : accidents de la route (conducteur ou piéton d’ailleurs), comas éthyliques, perte de connaissance dans des lieux publics et pas forcément fréquentés par des gens honnêtes et intègres, etc. Je n’ai bien sûr jamais pensé qu’il virait à l’alcoolisme, mais j’avais peur pour sa santé et ce qui pouvait lui arriver lors de ses soirées arrosées. J'étais super attaché à lui, vraiment beaucoup
Bref, suite à ça, je me pose des questions sur la nécessité de boire de l’alcool. Mon ex semble me dire que je ne sais pas m’amuser et que je ne le laissais pas s’amuser. Vos récentes escapades lyonnaises ont l’air de montrer que l’alcool apporte aux soirées une ambiance délirante et précieuse. Et au milieu de tout ça, moi et mon verre de champagne, nous avons piètre allure ! Je me dis que je ne bois peut-être pas assez, que je ne sais pas m’amuser effectivement comme me laissent penser certaines personnes autour de moi… Je dois m'incliner sur un point : tout le monde aime être ivre en soirée, même les personnes que j’admire le plus dans mon entourage, à un tel point que je finis par me demander si je passe pas à côté de quelque chose de nouveau et d'excitant qui motive tant tout ce monde…
Est-ce que je suis seul dans ce cas ? Peut-on me dire qu’on peut s’amuser sans alcool ? Peut-on passer une soirée délirante sans alcool ? Peut-on être assimilé à un groupe de jeunes tel que les et-aloriens sans être obligé de boire ? Ne passe-t-on pas pour un rabat-joie de service lorsque l’on se retrouve le seul d’une soirée boîte à ne pas boire ? Ou mon inquiétude a-t-elle raison et faut-il que j’essaie de me débrider une fois jusqu’à l’ivresse pour comprendre ce que veut dire mon ex, et ce que ressentent les jeunes qui aiment s’éclater en buvant en boîte ?
D'avance merci pour vos réactions.