Toute la conférence ici (21 min, anglais sous titré)Dan Gilbert a écrit :(...). Je vous invite maintenant à envisager deux versions du futur. Essayez de les simuler et dites-moi laquelle vous préféreriez. L'une est de gagner à la loto. Disons, 314 millions de dollars. Et l'autre est de devenir paraplégique. Pensez-y un moment. Vous ne croyez probablement pas avoir à y réfléchir longuement.
Chose intéressante, il existe des données sur ces deux groupes de gens qui illustrent leur niveau de bonheur. [Il montre un graphique] Voici ce à quoi vous vous attendez, non? Mais ça, ce ne sont pas les données. Je les ai fabriquées!
Voici les données réelles. Vous avez échoué le test et vous n'en êtes qu'au début du cours. Parce qu'il s’avère qu'un an après avoir perdu l'usage de leurs jambes, ou avoir gagné la loto, les gagnants de loteries et les paraplégiques sont aussi heureux les uns que les autres.
Et sinon, Brutal, une autre réflexion m'est venue aujourd'hui en repensant à tes questions : on peut aimer un film, rester captivé par celui ci, même si on sait que le film va finir, même si on connait déjà la fin (tout le monde meurt à la fin de Titanic !). En fait cela n'influe pas. La différence, c'est qu'il y a des films passionnants dont on regrette qu'ils se finissent et des films chiants dont on a qu'une envie, c'est qu'ils s'arrêtent.
C'est plus ou moins une reformulation des idées de Krishnamurti sur le sens de la vie (enfin je crois, je n'ai lu de lui que quelques citations)
Maintenant, comment rendre sa vie passionnante, c'est une question difficile
Il y a surement plein de moyens. Certains trouvent une grande cause à laquelle ils se vouent (l'humanitaire, la politique, etc). Certains trouvent un boulot ou un hobby dans lequel ils s'accomplissent, où ils ont l'impression de créer. D'autres sont entourés de pleins d'amis qu'ils voient régulièrement...