Oui, normalement c'est le bonheur de leurs enfants qui compte pour les parents. Mais parfois, ils ont une idée bien à eux et bien stéréotypée de ce que devrait être leur bonheur... Mon père a très mal réagi quand je lui annoncé qu'après un divorce et un enfant, j'avais quelqu'un dans ma vie et que ce quelqu'un était un garçon... Je lui avais pourtant dit qu'à part ça, j'étais le même qu'avant, sauf que j'étais encore plus heureux dans ma vie. Ça ne l'a pas empêché de ne pas accepter la situation et d'avoir des mots très durs, et bien c'était tant pis pour lui, on ne s'est pas reparlé pendant des mois jusqu'à ce que ça soit lui qui fasse la démarche de revenir vers moi et s'excuser. Il a alors pu constater avec bien du retard que j'étais toujours le même et que tout allait bien pour moi. Depuis il connaît mon compagnon et l'apprécie même beaucoup et tout roule ma foi !spécimen a écrit :Oui je comprends tout à fait ton point de vue Blaylock. Mais finalement, si l'on devait produire une synthèse, ce qui importe aux parents, il me semble, c'est le bonheur de leur(s) enfant(s). Il m'est avis, pour le vivre et le ressentir, que la réciproque est vraie.
Tout ça pour dire que le CO à la famille ne m'a apporté que du bon, malgré cette réaction d'abord négative de mon père. Les parents ont pour leurs enfants un idéal de vie, et la réalité ne correspond pas forcément à ce qu'ils imaginaient, mais c'est à eux d'accepter la réalité tout simplement. Personnellement je me dis que si mon père n'avait jamais voulu me reparler, et bien c'est qu'il était vraiment trop con et que je pouvais très bien me passer de quelqu'un comme lui !
Après, chacun a une histoire particulière avec ses parents, mais je reste convaincu que même si un CO peut faire des vagues et les faire vaciller dans leurs certitudes, c'est une démarche qui n'apporte au final que du positif, au moins pour soi et dans une certaine confiance en soi quand on réussit à pleinement assumer qui on est. Je ne dis pas que c'est facile, sûrement pas. Mais ça vaut la peine.
