Je suis encore sous le charme des deux concerts auquel je suis allé cette semaine. Les deux ne sont pas forcément comparables, les générations ne sont pas les mêmes mais ça reste de la chanson comme je l’aime.
Donc, lundi soir, Nicolas Bacchus, chanteur / guitariste relativement jeune. Au programme, une ambiance café concert : pas mal de rires, un très bon contact avec le public, des chansons drôles, sentimentales, politiques, voire les 3 en même temps. Je connaissais plutôt bien le bonhomme mais retrouver de très beaux textes faisant écho à certaines émotions que j’ai pu ressentir ou que je ressens encore (ceux qui iront jeter un œil et une oreille à ces chansons comprendront) fait toujours un bien immense. Surtout en ce moment. Et puis, il y a toujours ce petit côté revendicatif, révolté qui fait un bien fou. Sans papier, politique gouvernementale, on a eu droit à la totale. On peut trouver que c’est facile de gueuler, que ça engage pas à grand-chose mais ça fait toujours du bien.
En somme, quelques grands classiques, l’incontournable « ton fils », des chansons du dernier album mais aussi pas mal de nouveaux textes (écrits par Manu Galure, Thomas Pitiot, des chanteurs qui au passage valent aussi vraiment le coup). Et puis des nouvelles chansons et de très belles ! Sans compter quelques reprises : une chanson de Michèle Bernard, une autre de Sarcloret, encore une autre de font et Val. Bref, j’ai aimé et ça m’a fait un bien fou. Vivement le 4e album, prévu pour bientôt, paraît-il....
Hier soir, autre ambiance, autre génération mais tout autant de bonheur : Anne Sylvestre. Autant le dire de suite, jusqu’à présent, j’étais plutôt dans la catégorie « rescapé des fabulettes » à savoir la partie de son public qui la connaît surtout pour ses chansons enfantines. Je ne connais la Anne Sylvestre pour adultes consentants
que depuis un ou deux ans. C’était donc un premier concert pour moi. Je suis vraiment tombé sous le charme. Ce fut (ouais le passé simple, ça fait cool) une vraie joie. J’ai retrouvé le ton, le style si attachant d’Anne Sylvestre. Un piano, une clarinette et une voix. C’était fabuleux. Ca m’a permis de découvrir de nombreux textes que je ne connaissais pas, d’en retrouver d’autres. Il y avait toujours autant de poésie, de simplicité dans ses textes, dans ses interventions. Et également un engagement toujours intact, une fidélité indéfectible à ses idées. Des fabulettes pour adultes comme on les aime.Bon, je suis incapable de mieux parler du concert mais c’était vraiment fantastique. Attention, c'est la dernière ce soir, je crois.
j'ai pas vu de lesbiennes moi... enfin si, celle avec qui j'étais, et sinon mon regard était scotché à cette femme enceinte, deux rangs devant qui en était bien à son 7ème mois (encore que je dirai plus 8).