Les parents de ma copine sont homophobes
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- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Les parents de ma copine sont homophobes
Profondément. Pour de vrai.
Mais ils aiment leur fille.
Ce qui est pour moi bien plus compliqué qu'avec mon ancienne copine, dont les parents étaient aussi ultra homophobes, mais qui assumaient cet état de fait en lui donnant seulement des nouvelles 3 fois l'an.
Ces temps-ci je me sens plutôt mal, parce que la situation évolue, mais hélas pas vers le mieux.
Il y a un an environ, lorsque ma copine (qu'on appellera S21 pour des raisons de commodité) m'a présenté ses parents, ils ont été plutôt accueillants, m'invitant très régulièrement à manger chez eux, et parfois même à y dormir.
Je sentais toujours sa mère sur la défensive, mais son père en revanche était ouvert et plaisantin.
Pendant 6 mois, la situation a lentement évolué, me semblait-il, vers le plus. Sa mère s'est détendue, semblait plus sincère avec moi, et j'avais l'impression que son père lui aussi devenait de plus en plus cool. Bref, plus d'une fois en étant à table avec eux, j'ai eu l'impression de me sentir en famille.
Et puis S21 et moi avons emménagé ensemble. Comme en plus elle finissait son année de formation à Nîmes, et qu'elle ne rentrait que le week-end, elle a vu un peu moins ses parents, qui ne le lui reprochaient pas franchement, mais qui lui faisaient des petites réflexions qui la faisait culpabiliser ; le fait est qu'en général, le week-end, on le passait chez nous enfermées toutes les deux...
Depuis cette période, ses parents sont devenus de plus en plus froids avec moi. Jusqu'à la première fois où ni l'un ni l'autre ne m'a adressé la parole de toute une demie-journée que nous avions passée avec eux, à table puis autour d'un jeu de société. Je ne vous raconte pas le sentiment de malaise, puis de vexation, puis de colère à la fin de la visite. En rentrant j'ai fini par en parler à S21, qui m'a dit n'avoir rien remarqué du tout, ce que je crois, mais ce qui m'a encore plus blessée. Sur un coup de colère je lui ai dit que je ne mettrais plus les pieds chez ses parents,mais me suis ravisée quelques jours plus tard, en me disant que ce n'était pas la bonne solution, qu'ils devaient s'habituer à moi, qu'après tout ils ne disaient pas clairement les choses et que de ce fait, j'allais faire comme eux, comme si de rien était, et imposer ma présence jusqu'à ce qu'ils y redisent quelque chose une bonne fois.
C'était cet été, et depuis, les choses ont été fluctuantes : un coup ils étaient hyper chaleureux, un coup ils me dédaignaient complètement en faisant comme si je n'existais pas. Je suis souvent rentrée à la maison en tirant la gueule, sans en dire beaucoup plus, car à quoi bon ? Et puis S21 m'avait dit plein de fois qu'elle aimait qu'on aille ensemble chez ses parents, qu'ils allaient peu à peu se faire à l'idée, bref, qu'il fallait qu'on continue sur la même lignée.
Un soir, alors qu'on était tous à table, une soeur de la mère à appeler ; je n'entendais que les réponses de la mère de S21, donc, et d'un coup je l'ai sentie gênée. Elle a fini par dire "ben on est à table là" [...] "ben on est tous là, tous ensemble" [...] ben y'a A. (le père), C. (la jeune soeur), et S21 qui est venue nous rendre visite, on est tous les 4, quoi"...
Désarroi et colère quant à moi ; silence gêné autour de la table une fois le téléphone raccroché.
Etre mise au placard de la sorte, ça ne m'étais jamais arrivée. Je ne m'en suis toujours pas remise. J'écume de rage à ce souvenir.
Sur le moment, personne ne dit rien, et la conversation a repris doucement, comme si tout était normal... Personne n'a rien dit depuis, d'ailleurs, à part S21 qui s'est excusée 10000 fois du comportement de sa mère, mais qui a fini par le justifier, parce que famille ultra catho, de la campagne profonde pour une partie, réunionaise de l'autre.
J'abrège parce que ça m'énerve et que trop de détails tuent le détail, mais bref, en gros :
- les parents de S21 lui ont formellement interdit de parler de sa relation avec moi à quiconque, en particulier à sa famille ; la mère a dit, lorsque S21 lui a fait remarquer que les gens allaint finir par se poser des questions, que 1/ elle allait dire qu'on était en collocation (ce qu'elle a commencé àà raconter un peu partout) ; 2/ elle dirait que S21 est volage et qu'elle passe de mec en mec sans jamais se fixer sur un seul (sympa, de faire passer sa fille pour ça, nan ? ) ;
- ils lui ont aussi dit qu'ils n'accepteraient jamais qu'elle soit lesbienne, que si elle l'était c'était parce qu'elle avait couché trop jeune avec un mec pas débrouillard, et qu'ils attendaient qu'elle retourne avec un homme (ce qui selon eux finira par arriver)
- ils la font énormément culpabiliser sur tout ; en gros elle est "obligée" de les appeler tous les deux jours, sinon elle se fait pourrir ; je l'ai vu souvent raccrocher en pleurant parce que toujours la même conversation qui nie à la fois notre couple, notre bonheur, notre faculté à vivre ensemble sur le long terme, à chaque fois que S21 essaie de parler de nous (et quand ils me revoient après, ils sont tout miel tout sourire, ils doivent peut-être s'imaginer que S21 ne me dit rien ?)
- à moi, ils n'ont ces derniers temps pas cessé de faire des réflexions pas sympas du tout, même si pouvant passer pour anodines sur le moment, mais qui mises bout à bout les unes les autres me vexent et surtout me mettent hors de moi (la dernière étant que je suis vieille, ce qui dit par n'importe qui d'autre me ferait rire aux éclats, mais qui là, glissé juste après "S21 est jeune, elle a besoin de s'amuser à son âge" m'a quasiment filé un ulcère), réflexions que S21 ne capte pas du tout. Ce qui fait que quand j'ai un peu pêté les câbles il y a 2 semaines en lui disant que j'en avais marre que ses parents me traitent comme de la merde (ok, c'était pas fin de ma part de beugler ça...), elle est un peu tombée des nues.
Jusqu'à la semaine dernière où sa mère a clairement dévoilé son jeu, en demandant à S21 de se méfier de moi, que j'étais manipulatrice, que je profitais d'elle, que j'allais la faire souffrir, que de toute façon ça ne durerait pas entre elle et moi que qu'ils (ses 2 parents) n'attendaient que ça, qu'elle était naïve de ne pas me voir telle que j'étais, et j'abrège là, c'est mauvais pour mes nerfs.
S21 raccrochant en pleurs (elle est émotive, cette petite), et me répétant tout dans la seconde. O, qu'on est léger quand on est innocent. Sauf que depuis je ne peux plus être légère, parce que je sais tout ça.
Tout ça ne serait pas bien grave si j'étais une fille un peu plus cool,mais là je n'arrive pas à ne pas en vouloir à ma copine d'avoir si peu de réaction face à une telle attaque.
Jusqu'à présent elle ne captait pas toutes les semi-insultes qu'elle n'entendait pas de la même oreille que moi, soit, mais là elle ne peut plus nier. Je ne sais pas ce que j'attendais d'elle, mais je crois que j'attendais une réaction, une autre réaction que juste des pleurs et des paroles pour dire qu'elle était désolée, mais qu'ils restaient quand même ses parents.
Elle leur en veut, mais elle continue à les appeler tous les 2 jours (en culpabilisant toujours autant quand elle ne le fait pas), et à les voir, comme si de rien n'était. Je n'arrive pas à comprendre ça.
Cette situation me rend complètement lunatique, il y a plein de moments où j'essaie de prendre sur moi et où je réussis à le faire, et d'autres où je me mets à m'énerver pour rien après elle, juste parce que je lui en veux pour cette non-réaction, sans le lui dire franchement.
Je me trouve égoïste, et je ne sais même pas au fond ce que j'attends d'elle, mais je suis totalement minée ces jours-ci, à cause de cette histoire.
Je ne suis pas retournée depuis chez ses parents, évidemment, mais en même temps j'ai l'impression qu'elle s'arrange pour que l'occasion ne se présente pas ; c'est comme un non-dit entre nous, et pour ça aussi je lui en veux. Je crois que c'est surtout ça qui m'énerve, bien plus que la bêtise de ses parents. Ce midi, S21 est partie manger avec sa mère ; c'est sensé ne pas poser de problème, puisque je suis au travail je n'ai pas à choisir de venir ou pas, je n'ai pas à me retrouver en face de sa mère qui me demande comment ça va, mais ça me fout en rogne, parce que de mon point c'est confortable pour tout le monde sauf pour moi. Ils continuent leur petite vie de famille après m'avoir évincer en finesse sans avoir les couilles pour dire les choses en face ("on ne veut pas d'elle chez nous", j'aurais plus apprécié que ça), et moi je suis mise de côté de fait, même si on me dit que j'ai le choix (et ça je ne supporte pas).
Total : je me sens complètement à cran.
Je sais que je pourrais amener le sujet sur le tapis, mais j'ai peur de ne pas pouvoir me contrôler, de dire des choses que je regretterais, que je ne pense même pas, juste pour faire mal parce que moi j'ai mal ; donc je m'abstiens, d'autant plus que je ne voudrais pas que S21 aille penser qu'effectivement, en amenant cette conversation j'essaie de la monter contre ses parents comme ils le disent de leur côté.
Mais bref, je suis sur le nerfs, et je me sens impuissante ; je ne sais pas au fond ce que je veux (et ça m'énerve encore plus).
Ceci vient donc de me servir de défouloir.
Je ne sais pas si ce sujet restera en ligne très longtemps, car S21 étant aussi sur le forum, il serait fort mal venu qu'elle tombe sur ceci alors que je ne lui ai pas dit tout ce que je ressentais. Mais sur le moment, en tout cas, ça fait du bien de vider son sac...
Mais ils aiment leur fille.
Ce qui est pour moi bien plus compliqué qu'avec mon ancienne copine, dont les parents étaient aussi ultra homophobes, mais qui assumaient cet état de fait en lui donnant seulement des nouvelles 3 fois l'an.
Ces temps-ci je me sens plutôt mal, parce que la situation évolue, mais hélas pas vers le mieux.
Il y a un an environ, lorsque ma copine (qu'on appellera S21 pour des raisons de commodité) m'a présenté ses parents, ils ont été plutôt accueillants, m'invitant très régulièrement à manger chez eux, et parfois même à y dormir.
Je sentais toujours sa mère sur la défensive, mais son père en revanche était ouvert et plaisantin.
Pendant 6 mois, la situation a lentement évolué, me semblait-il, vers le plus. Sa mère s'est détendue, semblait plus sincère avec moi, et j'avais l'impression que son père lui aussi devenait de plus en plus cool. Bref, plus d'une fois en étant à table avec eux, j'ai eu l'impression de me sentir en famille.
Et puis S21 et moi avons emménagé ensemble. Comme en plus elle finissait son année de formation à Nîmes, et qu'elle ne rentrait que le week-end, elle a vu un peu moins ses parents, qui ne le lui reprochaient pas franchement, mais qui lui faisaient des petites réflexions qui la faisait culpabiliser ; le fait est qu'en général, le week-end, on le passait chez nous enfermées toutes les deux...
Depuis cette période, ses parents sont devenus de plus en plus froids avec moi. Jusqu'à la première fois où ni l'un ni l'autre ne m'a adressé la parole de toute une demie-journée que nous avions passée avec eux, à table puis autour d'un jeu de société. Je ne vous raconte pas le sentiment de malaise, puis de vexation, puis de colère à la fin de la visite. En rentrant j'ai fini par en parler à S21, qui m'a dit n'avoir rien remarqué du tout, ce que je crois, mais ce qui m'a encore plus blessée. Sur un coup de colère je lui ai dit que je ne mettrais plus les pieds chez ses parents,mais me suis ravisée quelques jours plus tard, en me disant que ce n'était pas la bonne solution, qu'ils devaient s'habituer à moi, qu'après tout ils ne disaient pas clairement les choses et que de ce fait, j'allais faire comme eux, comme si de rien était, et imposer ma présence jusqu'à ce qu'ils y redisent quelque chose une bonne fois.
C'était cet été, et depuis, les choses ont été fluctuantes : un coup ils étaient hyper chaleureux, un coup ils me dédaignaient complètement en faisant comme si je n'existais pas. Je suis souvent rentrée à la maison en tirant la gueule, sans en dire beaucoup plus, car à quoi bon ? Et puis S21 m'avait dit plein de fois qu'elle aimait qu'on aille ensemble chez ses parents, qu'ils allaient peu à peu se faire à l'idée, bref, qu'il fallait qu'on continue sur la même lignée.
Un soir, alors qu'on était tous à table, une soeur de la mère à appeler ; je n'entendais que les réponses de la mère de S21, donc, et d'un coup je l'ai sentie gênée. Elle a fini par dire "ben on est à table là" [...] "ben on est tous là, tous ensemble" [...] ben y'a A. (le père), C. (la jeune soeur), et S21 qui est venue nous rendre visite, on est tous les 4, quoi"...
Désarroi et colère quant à moi ; silence gêné autour de la table une fois le téléphone raccroché.
Etre mise au placard de la sorte, ça ne m'étais jamais arrivée. Je ne m'en suis toujours pas remise. J'écume de rage à ce souvenir.
Sur le moment, personne ne dit rien, et la conversation a repris doucement, comme si tout était normal... Personne n'a rien dit depuis, d'ailleurs, à part S21 qui s'est excusée 10000 fois du comportement de sa mère, mais qui a fini par le justifier, parce que famille ultra catho, de la campagne profonde pour une partie, réunionaise de l'autre.
J'abrège parce que ça m'énerve et que trop de détails tuent le détail, mais bref, en gros :
- les parents de S21 lui ont formellement interdit de parler de sa relation avec moi à quiconque, en particulier à sa famille ; la mère a dit, lorsque S21 lui a fait remarquer que les gens allaint finir par se poser des questions, que 1/ elle allait dire qu'on était en collocation (ce qu'elle a commencé àà raconter un peu partout) ; 2/ elle dirait que S21 est volage et qu'elle passe de mec en mec sans jamais se fixer sur un seul (sympa, de faire passer sa fille pour ça, nan ? ) ;
- ils lui ont aussi dit qu'ils n'accepteraient jamais qu'elle soit lesbienne, que si elle l'était c'était parce qu'elle avait couché trop jeune avec un mec pas débrouillard, et qu'ils attendaient qu'elle retourne avec un homme (ce qui selon eux finira par arriver)
- ils la font énormément culpabiliser sur tout ; en gros elle est "obligée" de les appeler tous les deux jours, sinon elle se fait pourrir ; je l'ai vu souvent raccrocher en pleurant parce que toujours la même conversation qui nie à la fois notre couple, notre bonheur, notre faculté à vivre ensemble sur le long terme, à chaque fois que S21 essaie de parler de nous (et quand ils me revoient après, ils sont tout miel tout sourire, ils doivent peut-être s'imaginer que S21 ne me dit rien ?)
- à moi, ils n'ont ces derniers temps pas cessé de faire des réflexions pas sympas du tout, même si pouvant passer pour anodines sur le moment, mais qui mises bout à bout les unes les autres me vexent et surtout me mettent hors de moi (la dernière étant que je suis vieille, ce qui dit par n'importe qui d'autre me ferait rire aux éclats, mais qui là, glissé juste après "S21 est jeune, elle a besoin de s'amuser à son âge" m'a quasiment filé un ulcère), réflexions que S21 ne capte pas du tout. Ce qui fait que quand j'ai un peu pêté les câbles il y a 2 semaines en lui disant que j'en avais marre que ses parents me traitent comme de la merde (ok, c'était pas fin de ma part de beugler ça...), elle est un peu tombée des nues.
Jusqu'à la semaine dernière où sa mère a clairement dévoilé son jeu, en demandant à S21 de se méfier de moi, que j'étais manipulatrice, que je profitais d'elle, que j'allais la faire souffrir, que de toute façon ça ne durerait pas entre elle et moi que qu'ils (ses 2 parents) n'attendaient que ça, qu'elle était naïve de ne pas me voir telle que j'étais, et j'abrège là, c'est mauvais pour mes nerfs.
S21 raccrochant en pleurs (elle est émotive, cette petite), et me répétant tout dans la seconde. O, qu'on est léger quand on est innocent. Sauf que depuis je ne peux plus être légère, parce que je sais tout ça.
Tout ça ne serait pas bien grave si j'étais une fille un peu plus cool,mais là je n'arrive pas à ne pas en vouloir à ma copine d'avoir si peu de réaction face à une telle attaque.
Jusqu'à présent elle ne captait pas toutes les semi-insultes qu'elle n'entendait pas de la même oreille que moi, soit, mais là elle ne peut plus nier. Je ne sais pas ce que j'attendais d'elle, mais je crois que j'attendais une réaction, une autre réaction que juste des pleurs et des paroles pour dire qu'elle était désolée, mais qu'ils restaient quand même ses parents.
Elle leur en veut, mais elle continue à les appeler tous les 2 jours (en culpabilisant toujours autant quand elle ne le fait pas), et à les voir, comme si de rien n'était. Je n'arrive pas à comprendre ça.
Cette situation me rend complètement lunatique, il y a plein de moments où j'essaie de prendre sur moi et où je réussis à le faire, et d'autres où je me mets à m'énerver pour rien après elle, juste parce que je lui en veux pour cette non-réaction, sans le lui dire franchement.
Je me trouve égoïste, et je ne sais même pas au fond ce que j'attends d'elle, mais je suis totalement minée ces jours-ci, à cause de cette histoire.
Je ne suis pas retournée depuis chez ses parents, évidemment, mais en même temps j'ai l'impression qu'elle s'arrange pour que l'occasion ne se présente pas ; c'est comme un non-dit entre nous, et pour ça aussi je lui en veux. Je crois que c'est surtout ça qui m'énerve, bien plus que la bêtise de ses parents. Ce midi, S21 est partie manger avec sa mère ; c'est sensé ne pas poser de problème, puisque je suis au travail je n'ai pas à choisir de venir ou pas, je n'ai pas à me retrouver en face de sa mère qui me demande comment ça va, mais ça me fout en rogne, parce que de mon point c'est confortable pour tout le monde sauf pour moi. Ils continuent leur petite vie de famille après m'avoir évincer en finesse sans avoir les couilles pour dire les choses en face ("on ne veut pas d'elle chez nous", j'aurais plus apprécié que ça), et moi je suis mise de côté de fait, même si on me dit que j'ai le choix (et ça je ne supporte pas).
Total : je me sens complètement à cran.
Je sais que je pourrais amener le sujet sur le tapis, mais j'ai peur de ne pas pouvoir me contrôler, de dire des choses que je regretterais, que je ne pense même pas, juste pour faire mal parce que moi j'ai mal ; donc je m'abstiens, d'autant plus que je ne voudrais pas que S21 aille penser qu'effectivement, en amenant cette conversation j'essaie de la monter contre ses parents comme ils le disent de leur côté.
Mais bref, je suis sur le nerfs, et je me sens impuissante ; je ne sais pas au fond ce que je veux (et ça m'énerve encore plus).
Ceci vient donc de me servir de défouloir.
Je ne sais pas si ce sujet restera en ligne très longtemps, car S21 étant aussi sur le forum, il serait fort mal venu qu'elle tombe sur ceci alors que je ne lui ai pas dit tout ce que je ressentais. Mais sur le moment, en tout cas, ça fait du bien de vider son sac...
Je n'ai pas bcp de temps pour faire un mcommentaire construit, because révisions.
Et en outre, je crains de ne pas être de bon conseil, because jeunesse et inexpérience.
Ce que j'ai surtout envie de te dire, c'est de te concentrer sur ton couple. Ce qui m'a surtout frappé, en te lisant, c'est que cette histoire minait vtre relation. Et vu de l'extérieur, c'est assez effrayant. On a l'impression qu'arrivé à ce stade ce problème pourrait être fatal à votre intimité. J'espère avoir mal interprété tout ça.
Donc, le plus urgent c'est d'arriver à une situation appaisée avec ta copine. Après que ce soit avec ou sans ses parents, on s'en fout un peu. Envoie les ch**** si c'est la solution, prends sinon sur toi. Là, j'avoue ne pas savoir ce qui est le mieux. Mais encore une fois, ce qui est important à mon sens c'est que vous ariviez toutes es deux à une ituation appaisée qui fasse souffrir le moins possible. Si il faut en passer par des solutions hypocrites, bin ce sera un moindre mal. Dans la mesure ou S 21 tient à ses parents, ce qui est normal, et où elle tient à toi, ce qui est aussi normal, dans la mesure également où ses parents ont l'air d'être sacrément borné, je ne vois d'autre issu que la politique de l'autruche. Tout au plus S 21 peut demander à ses parents de cesser les remarques blessantes à ton encontre. Mais ça ne les rendra pas plus agréables avec toi. Voilà, n'ayant jamaisété confronté au problème je ne me permettrais pas de te dire des trucs du genre "ça va s'arranger" ou d'autres niaiserie du même style.
En tout cas

Et en outre, je crains de ne pas être de bon conseil, because jeunesse et inexpérience.
Ce que j'ai surtout envie de te dire, c'est de te concentrer sur ton couple. Ce qui m'a surtout frappé, en te lisant, c'est que cette histoire minait vtre relation. Et vu de l'extérieur, c'est assez effrayant. On a l'impression qu'arrivé à ce stade ce problème pourrait être fatal à votre intimité. J'espère avoir mal interprété tout ça.
Donc, le plus urgent c'est d'arriver à une situation appaisée avec ta copine. Après que ce soit avec ou sans ses parents, on s'en fout un peu. Envoie les ch**** si c'est la solution, prends sinon sur toi. Là, j'avoue ne pas savoir ce qui est le mieux. Mais encore une fois, ce qui est important à mon sens c'est que vous ariviez toutes es deux à une ituation appaisée qui fasse souffrir le moins possible. Si il faut en passer par des solutions hypocrites, bin ce sera un moindre mal. Dans la mesure ou S 21 tient à ses parents, ce qui est normal, et où elle tient à toi, ce qui est aussi normal, dans la mesure également où ses parents ont l'air d'être sacrément borné, je ne vois d'autre issu que la politique de l'autruche. Tout au plus S 21 peut demander à ses parents de cesser les remarques blessantes à ton encontre. Mais ça ne les rendra pas plus agréables avec toi. Voilà, n'ayant jamaisété confronté au problème je ne me permettrais pas de te dire des trucs du genre "ça va s'arranger" ou d'autres niaiserie du même style.
En tout cas

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- Messages : 1699
- Inscription : sam. mars 25, 2006 10:07 pm
Juste rapidos aussi pour cause de pause déjeuner au bureau.
Je plussoie Pirlouit, qui est comme toujours de bon conseil.
Le principal problème dans tout cela, c'est que cela affecte votre relation ; le reste est important aussi, mais plus secondaire.
C'est plus facile à dire qu'à faire, mais il faut absolument que vous trouviez une solution pour en parler et déminer cela entre vous, sinon les parents de S21 ont déjà gagné si leur comportement affecte votre couple. Et on peut comprendre aussi que cela soit difficile pour S21 qui est prise entre trois personnes qu'elle aime, mais qui tirent dans des directions totalement opposées. Cela ne sous-estime pas pour autant ce que tu as à encaisser, d'autant plus que tu ne demandais pas mieux de t'intégrer dans leur famille à grand coup de parties de Time's up.
C'est loin d'être génial, mais une piste de réflexion pourrait être la "cloison étanche" (souvent utilisée chez les enfants de divorcés) : S21 va chez ses parents sans toi, elle ne te raconte pas ce qu'ils disent, tu ne poses pas de questions et réciproquement ?
Et bien sûr que tu n'es pas vieille, puisque tu es plus jeune que moi, CQFD
(Constance, marine méchin).
Je plussoie Pirlouit, qui est comme toujours de bon conseil.
Le principal problème dans tout cela, c'est que cela affecte votre relation ; le reste est important aussi, mais plus secondaire.
C'est plus facile à dire qu'à faire, mais il faut absolument que vous trouviez une solution pour en parler et déminer cela entre vous, sinon les parents de S21 ont déjà gagné si leur comportement affecte votre couple. Et on peut comprendre aussi que cela soit difficile pour S21 qui est prise entre trois personnes qu'elle aime, mais qui tirent dans des directions totalement opposées. Cela ne sous-estime pas pour autant ce que tu as à encaisser, d'autant plus que tu ne demandais pas mieux de t'intégrer dans leur famille à grand coup de parties de Time's up.
C'est loin d'être génial, mais une piste de réflexion pourrait être la "cloison étanche" (souvent utilisée chez les enfants de divorcés) : S21 va chez ses parents sans toi, elle ne te raconte pas ce qu'ils disent, tu ne poses pas de questions et réciproquement ?
Et bien sûr que tu n'es pas vieille, puisque tu es plus jeune que moi, CQFD

(Constance, marine méchin).
Aie!
Tu as tout mon soutien dans cette situation qui est loin d etre facile.
Je suis d accord avec Pirlouit. Ca commence a te miner toi, tu la relances souvent sur le sujet (perso je ne pourrais pas m en empecher non plus), et ca commence a deteindre sur votre couple.... alors que vous etes toutes mimi toutes les deux!
Je trouve egalement regrettable qu elle ne reagisse pas davantage au comportement de sa famille, et je ne pense pas que ca ait quelque chose a voir avec le fait qu elle soit plus jeune. (a 24 ans j ai definitivement coupé les ponts avec toute ma famille, rien a voir avec le sujet LGBT, et aucun regret meme a l heure actuelle).
Simplement, pour certaines personnes, il est hors de question de s opposer, de quelle que maniere que ce soit, aux parents; meme apres avoir quitté le domicile familial. C est absolument impensable; ils restent tout-puissants.
Ne t implique pas davantage dans ce conflit, parce qu il est evident qu ils cherchent a la faire craquer en commencant par te faire craquer toi.
Reste un maitre du zen: apres tout, pas de probleme si ils rechignent a te voir, tu peux avoir du boulot aussi de temps en temps, mais ne neglige pas la carte-postale de vacances courtoise ou la boite de chocolat a Noel, imagine-toi comme un acteur en representation (je t assure que ca aide quand on doit se comporter hypocritement tout un apres-midi, la situation arrive meme a nous faire rire apres), et montre leur que ce changement de comportement ne te fait ni chaud ni froid; tu restes imperturbable!
En revanche, ce serait quand meme bien que quelqu un ouvre les yeux a ta copine sur ce qui se passe: l ideal serait que vous abordiez innocemment le sujet un jour ou vous etes avec des amis, et que ce soient eux qui reagissent..... Et la tu pourrais les mettre sur la piste.
Bon courage a toi! (et des que je fais un stage zen ici, je t envoie tous les tuyaux
)
Tu as tout mon soutien dans cette situation qui est loin d etre facile.
Je suis d accord avec Pirlouit. Ca commence a te miner toi, tu la relances souvent sur le sujet (perso je ne pourrais pas m en empecher non plus), et ca commence a deteindre sur votre couple.... alors que vous etes toutes mimi toutes les deux!

Je trouve egalement regrettable qu elle ne reagisse pas davantage au comportement de sa famille, et je ne pense pas que ca ait quelque chose a voir avec le fait qu elle soit plus jeune. (a 24 ans j ai definitivement coupé les ponts avec toute ma famille, rien a voir avec le sujet LGBT, et aucun regret meme a l heure actuelle).
Simplement, pour certaines personnes, il est hors de question de s opposer, de quelle que maniere que ce soit, aux parents; meme apres avoir quitté le domicile familial. C est absolument impensable; ils restent tout-puissants.
Ne t implique pas davantage dans ce conflit, parce qu il est evident qu ils cherchent a la faire craquer en commencant par te faire craquer toi.
Reste un maitre du zen: apres tout, pas de probleme si ils rechignent a te voir, tu peux avoir du boulot aussi de temps en temps, mais ne neglige pas la carte-postale de vacances courtoise ou la boite de chocolat a Noel, imagine-toi comme un acteur en representation (je t assure que ca aide quand on doit se comporter hypocritement tout un apres-midi, la situation arrive meme a nous faire rire apres), et montre leur que ce changement de comportement ne te fait ni chaud ni froid; tu restes imperturbable!
En revanche, ce serait quand meme bien que quelqu un ouvre les yeux a ta copine sur ce qui se passe: l ideal serait que vous abordiez innocemment le sujet un jour ou vous etes avec des amis, et que ce soient eux qui reagissent..... Et la tu pourrais les mettre sur la piste.
Bon courage a toi! (et des que je fais un stage zen ici, je t envoie tous les tuyaux

ca c'est réglé pour rappeler que les presques quadras sont jeunes, vert, et plein de passion...Constance Petersen a écrit : Et bien sûr que tu n'es pas vieille, puisque tu es plus jeune que moi, CQFD![]()
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la voie de la sagesse a parlé... pas plus a ajouté que M-A.... il vaut mieux parfois éviter le conflit qui aménerai un choix impossible pour elle et louvoyer tel un serpent et laisser le temps, les personnes faire leurs propres erreurs......
Même si mes parents n'ont jamais rencontré ma chérie autrement que très brièvement à 2 reprises, le discours "elle te manipule et bla et bla", j'y ai eu droit aussi!
Évidemment, ils sont homophobes aussi.
Mais, je réagis un peu comme ta copine, ce sont mes parents, même si je leur pardonne pas ce qu'ils ont dit à mon sujet, au sien, je les aime quand même, les appelle régulièrement (mais pas tous les deux jours parce que ça correspondrait pas à mon caractère!).
Pour ce qui est de la réaction de ma chérie dans tout ça, elle espère que ça va s'arranger, mais surtout pour que je le vive mieux, moi. On est pas dans une crise comme vous.
Alors, l'idée d'amener le sujet en discutant avec des amis me semble pas mal. Puisque le sujet est brûlant en privé, le faire passer par des extérieurs peut à mon avis vous aider toutes les deux, toi à rester calme
et elle à ouvrir les yeux.
Tu peux même briefer quelqu'un à l'avance!
Allez, courage
et n'hésite pas à venir t'épancher, ça fait du bien
Évidemment, ils sont homophobes aussi.
Mais, je réagis un peu comme ta copine, ce sont mes parents, même si je leur pardonne pas ce qu'ils ont dit à mon sujet, au sien, je les aime quand même, les appelle régulièrement (mais pas tous les deux jours parce que ça correspondrait pas à mon caractère!).
Pour ce qui est de la réaction de ma chérie dans tout ça, elle espère que ça va s'arranger, mais surtout pour que je le vive mieux, moi. On est pas dans une crise comme vous.
Alors, l'idée d'amener le sujet en discutant avec des amis me semble pas mal. Puisque le sujet est brûlant en privé, le faire passer par des extérieurs peut à mon avis vous aider toutes les deux, toi à rester calme

Tu peux même briefer quelqu'un à l'avance!
Allez, courage

Voici ce que pourrait penser la mère de Speedy :
Ce n'est pas possible que ma fille soit lesbienne, je ne l'ai pas éduquée comme ça. C'est forcément passager, il faut juste qu'elle rencontre un vrai homme qui lui fasse comprendre ce que c'est vraiment le sexe et une vraie relation. Bon heureusement les lesbiennes comme sa "copine" sont volages, c'est bien connu. Mais là, ça commence à durer... donc forcément c'est que sa copine profite d'elle et la manipule pour qu'elles restent ensemble !
J'aime ma fille, il faut donc que je la sorte de cette situation au plus vite en minant leur couple, par exemple en faisant semblant de l'ignorer !
Et puis ça serait la honte que l'on apprenne que ma fille est lesbienne, je serai la risée de tout le monde... là ça commence à se voir, elles habitent ensemble... il faut que j'invente un truc comme la collocation et que j'en parle à tout le monde avant qu'il lui prenne la mauvaise idée de dire qu'elles sortent ensemble !
(j'extrapole, évidemment...)
Ce que pourrait penser Speedy :
J'aime La Noiraude bien sûr... et j'aime aussi ma mère : malgré ses défauts et son ignorance sur l'homosexualité, elle cherche à m'aider ! Pourquoi je devrais choisir entre les deux ? On ne peut pas rester dans cette situation qui convient plus ou moins ? Si je tente quelque chose je risque de me brouiller définitivement avec ma mère, elle ne changera pas d'idées comme ça !
(là aussi j'extrapole...)
Donc si mon hypothèse est bonne, la meilleure chose à faire c'est de renforcer ton couple avec Speedy et de faire en sorte de ne pas te cacher vis à vis de ses parents, et qu'ils finissent par se rendre à l'évidence qu'ils ont affaire à un couple sérieux.
Mais surtout ne te cherche pas le conflit avec Speedy ou avec sa mère, ça donnerait raison à cette dernière !
Après tout c'est "juste" la belle-mère, tu ne sors pas avec elle mais avec sa fille ! Et si elle ne t'aime pas, au final ce n'est pas très grave !
Le reste c'est à Speedy de décider, et tu sais comme c'est dur de s'affirmer dans un milieu homophobe. Tu ne peux pas la forcer à faire ça, c'est comme un coming out, il faut que ça vienne d'elle même, il faut qu'elle soit prête !
Ne lui dis pas ce qu'elle devrait faire, par contre parle lui bien de ce que tu ressens quand sa mère fait semblant de t'ignorer....
Ce n'est pas possible que ma fille soit lesbienne, je ne l'ai pas éduquée comme ça. C'est forcément passager, il faut juste qu'elle rencontre un vrai homme qui lui fasse comprendre ce que c'est vraiment le sexe et une vraie relation. Bon heureusement les lesbiennes comme sa "copine" sont volages, c'est bien connu. Mais là, ça commence à durer... donc forcément c'est que sa copine profite d'elle et la manipule pour qu'elles restent ensemble !
J'aime ma fille, il faut donc que je la sorte de cette situation au plus vite en minant leur couple, par exemple en faisant semblant de l'ignorer !
Et puis ça serait la honte que l'on apprenne que ma fille est lesbienne, je serai la risée de tout le monde... là ça commence à se voir, elles habitent ensemble... il faut que j'invente un truc comme la collocation et que j'en parle à tout le monde avant qu'il lui prenne la mauvaise idée de dire qu'elles sortent ensemble !
(j'extrapole, évidemment...)
Ce que pourrait penser Speedy :
J'aime La Noiraude bien sûr... et j'aime aussi ma mère : malgré ses défauts et son ignorance sur l'homosexualité, elle cherche à m'aider ! Pourquoi je devrais choisir entre les deux ? On ne peut pas rester dans cette situation qui convient plus ou moins ? Si je tente quelque chose je risque de me brouiller définitivement avec ma mère, elle ne changera pas d'idées comme ça !
(là aussi j'extrapole...)
Donc si mon hypothèse est bonne, la meilleure chose à faire c'est de renforcer ton couple avec Speedy et de faire en sorte de ne pas te cacher vis à vis de ses parents, et qu'ils finissent par se rendre à l'évidence qu'ils ont affaire à un couple sérieux.
Mais surtout ne te cherche pas le conflit avec Speedy ou avec sa mère, ça donnerait raison à cette dernière !
Après tout c'est "juste" la belle-mère, tu ne sors pas avec elle mais avec sa fille ! Et si elle ne t'aime pas, au final ce n'est pas très grave !
Le reste c'est à Speedy de décider, et tu sais comme c'est dur de s'affirmer dans un milieu homophobe. Tu ne peux pas la forcer à faire ça, c'est comme un coming out, il faut que ça vienne d'elle même, il faut qu'elle soit prête !
Ne lui dis pas ce qu'elle devrait faire, par contre parle lui bien de ce que tu ressens quand sa mère fait semblant de t'ignorer....
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- Messages : 2468
- Inscription : lun. juin 16, 2008 12:56 pm
Malgré mon "jeune âge", il y a un tas de choses qui me viennent à l'esprit mais que je ne peux pas développer ce soir pour cause de coupure imminente d'internet.
Alors je vais faire court.
Vous vous aimez.
Ses parents finiront par n'avoir d'autre choix que d'accepter la situation. Ça prendra très certainement du temps, mais il est compréhensible qu'elle ne puisse pas couper les ponts avec ses parents... Ça compte la famille, même si tu fais toi aussi partie de sa famille.
A mon avis ils ont peur de perdre leur fille, et elle a peur de les perdre.
Donc pour résumer, même si ça ne sert à rien, je plussoie tout ce qu'a dit Fade Out et... je te souhaite bon courage.
Alors je vais faire court.
Vous vous aimez.
Ses parents finiront par n'avoir d'autre choix que d'accepter la situation. Ça prendra très certainement du temps, mais il est compréhensible qu'elle ne puisse pas couper les ponts avec ses parents... Ça compte la famille, même si tu fais toi aussi partie de sa famille.
A mon avis ils ont peur de perdre leur fille, et elle a peur de les perdre.
Donc pour résumer, même si ça ne sert à rien, je plussoie tout ce qu'a dit Fade Out et... je te souhaite bon courage.

Quelle belle situation...
En plus de ce qui a été dit, j'ai l'impression que toute la frustration qu'ont les parents d'avoir une fille qui ne répond pas à leurs attentes est projeté sur toi comme si tu en étais la cause.
Serais-ce que tu serais passée de "petite copine" à "presque, sinon sa femme" dans leur esprit, pour que leur comportement aie tant changé ? Si en plus leur chère fille passe moins les voir et qu'ils pensent que tu en est la cause ( ils sont un peu possessifs, non ? Et malheureusement... encore un peu... influents ? )... Ils tiennent leur manipulatrice.
Pour la situation de couple... Vive la communication. La compréhension ( beaucoup, des deux côtés). La patience.
Et parfois un coup de pied au derrière, avec tendresse et fermeté.
Comment ne pas psychoter quand on a aucun contrôle, qu'on est en concurrence avec la famille, et que le conjoint ne réagit pas ?
Comment faire pour l'autre quand famille et conjoint ne s'entendent pas ?
( ou, peut être, que la famille aimante rejette la "belle-fille", ce qui est plus facile que de rejeter sa fille qu'on aime mais dont on désapprouve la vie, ou que de faire évoluer son point de vue sur leur couple ? Ou d'ignorer le qu'en-dira-t-on ? )
Pas de solution miracle, je pense que tu as tout à fait raison de t'inquiéter de la situation et de mal la vivre. Une fois la situation clarifiée avec S21, peut-être irait-ce mieux.
Moins il y a de non-dits, moins il y a de risques de malentendus et moins les frustrations du non-exprimé pourrissent la vie.
En espérant ne pas être à côté de la plaque...
Bon courage et le meilleur à toutes les deux.
Sinon ça serait peut-être pas si mal d'effacer tout ça et de parler avec elle... Encore une fois, si tu penses que c'est mieux.
Dodo...
En plus de ce qui a été dit, j'ai l'impression que toute la frustration qu'ont les parents d'avoir une fille qui ne répond pas à leurs attentes est projeté sur toi comme si tu en étais la cause.
Serais-ce que tu serais passée de "petite copine" à "presque, sinon sa femme" dans leur esprit, pour que leur comportement aie tant changé ? Si en plus leur chère fille passe moins les voir et qu'ils pensent que tu en est la cause ( ils sont un peu possessifs, non ? Et malheureusement... encore un peu... influents ? )... Ils tiennent leur manipulatrice.
Pour la situation de couple... Vive la communication. La compréhension ( beaucoup, des deux côtés). La patience.
Et parfois un coup de pied au derrière, avec tendresse et fermeté.
Comment ne pas psychoter quand on a aucun contrôle, qu'on est en concurrence avec la famille, et que le conjoint ne réagit pas ?
Comment faire pour l'autre quand famille et conjoint ne s'entendent pas ?
( ou, peut être, que la famille aimante rejette la "belle-fille", ce qui est plus facile que de rejeter sa fille qu'on aime mais dont on désapprouve la vie, ou que de faire évoluer son point de vue sur leur couple ? Ou d'ignorer le qu'en-dira-t-on ? )
Pas de solution miracle, je pense que tu as tout à fait raison de t'inquiéter de la situation et de mal la vivre. Une fois la situation clarifiée avec S21, peut-être irait-ce mieux.
Moins il y a de non-dits, moins il y a de risques de malentendus et moins les frustrations du non-exprimé pourrissent la vie.
En espérant ne pas être à côté de la plaque...
Bon courage et le meilleur à toutes les deux.
Sinon ça serait peut-être pas si mal d'effacer tout ça et de parler avec elle... Encore une fois, si tu penses que c'est mieux.
Dodo...