Follitude verbale et féminisation de soi !

[Kliban]

Lorsque je me parle
je me dis "aile"
comme l
a lune
belle
l l'
alune
sous l
e ciel
où l'étoile saoule
éphémère rebelle
me rappelle le parfum cool
des Jean-Charles


Lorsque je bouge
je fais l'affole
toute rouge
de désir col
érique
j'astique
- panique
chez les trolls -
sous ma tunique
un bourge
on mol
et j'
décolle
chauffée aux bouj
ies vert alcool
des soirées filles, folles, courges
dans l'humeur pique et colle
- 100 grammes -
des Eric.

[ptit M]

En ce qui me concerne je parle de moi au masculin, peut être parce que je viens de m'autodévoiler, mais je ne pense pas que cela change.
Il m'arrive, pour plaisanter, d'adopter une voix fluette et des mimiques avec les mains lorsqu'une amie me demande ce que je pense d'un garçon (alors qu'elle me pense hété...) et ma gestuelle peut parfois préter à confusion mais de manière indépendante de ma volonté (à cause de ma silhouette pas franchement virile).
Etant un garçon je m'exprime en tant que garçon (oui bon qui aime les garçons mais quoi! ) et c'est pareil, je suis attiré par les garçons parce que se sont des garçons. (ce qui ne veut pas dire que les "folles" me dégoûtent, je suis simplement intrigué)

[sandoval]

Lorsque je me parle
je me dis "aile"
comme l
a lune
belle
l l'
alune
sous l
e ciel
où l'étoile saoule
éphémère rebelle
me rappelle le parfum cool
des Jean-Charles


Lorsque je bouge
je fais l'affole
toute rouge
de désir col
érique
j'astique
- panique
chez les trolls -
sous ma tunique
un bourge
on mol
et j'
décolle
chauffée aux bouj
ies vert alcool
des soirées filles, folles, courges
dans l'humeur pique et colle
- 100 grammes -
des Eric.

incorrigible poète!

[Mr Blackrat]

Parler de soi au féminin uniquement pour les insultes (salope, pute...) ou éventuellement dans le registre de la coquetterie (je vais me faire belle), c'est une forme de sexisme, non ?


Je ne parle plus de moi au féminin depuis plusieurs années et j'ai un rejet viscéral de ce féminin du fait qu'il m'a été imposé pendant la majeure partie de mon existence. Mais j'ose espérer que si j'étais né mâle cela me serait complètement indifférent.

[Asclepios]

Je ne parle jamais de moi au féminin. Et pas de traces de féminité dans mes comportements. Peut-être par quelque mécanisme de refoulement et ne surtout rien laisser transparaître.

Un peu de second degré et de follitude entre copines quand c'est pas too much je trouve ça sympathique.

[Il Continuisto]

Pas de tic de langage féminin chez moi. Pas de gestuelle non plus...enfin pas que je sache. En tout cas, on me l'a jamais dit. Et ça me vient pas à l'esprit de me prendre pour une fille.
Par contre, mon frangin, 100% hétéro, il a des attitudes que vous décrivez comme des trucs de folles : jambe croisées, ou ce genre-là... Ça met en péril vos distinctions entre folle/pas folle. A méditer...