C'est malheureusement faux, parce qu'en fasse, dans le camp des homophobes, ils militent, (le fait que la société aurait tendance à évoluer dans le sens de l'acceptation de l'homosexualité s'il n'y avait de militantisme d'aucune part serait très agréable cela ditBatavus a écrit :La normalisation se fait d'elle-même, si. En étant simple, normal, discret mais assumé et sans honte, sans en être "fier" comme si c'était un exploit devant son entourage, ça changera bien plus de mentalité, que le militantisme revenchard, accusateur, provocateur et politique.

Quand au fait d'être fier, et plus particulièrement la Gay Pride, je suis convaincu que l'image quelle renvoie ne fait pas que du bien à la cause homosexuelle (elle véhicule l'idée d'une homosexualité complètement débridée, sans taboux et pleine obscénité, non pas parce que c'est son message réel, mais parce qu'elle est ressenti comme une agression par ceux qui n'acceptent pas l'homosexualité). Pourtant, de part la visibilité qu'elle nous offre, elle est indispensable, parce qu'elle montre que nous ne sommes par 2, 3 ou 4 déviants à être concernés. Mais surtout, le mot Pride est loin d'être anodin, ou déplacé. L'homosexualité ne devrait certes pas être une raison d'être fier, mais elle n'est surtout, comme tu le dis toi même, pas une raison d'avoir honte. Pourtant l'homophobie latente de notre société, et le fait que, parce que tout le monde nous prend pour des hétéros par défaut nous sommes cachés, font que notre sexualité n'est pas forcément simple à assumer, et que malgré la logique, certains en ont honte. La Gay Pride sert donc à faire un gigantesque pied de nez à cette honte, montrer que certains s'assument, et dire qu'il n'y a pas à se cacher.
Je suis du genre à vivre "normalement" mon homosexualité, j'y fait souvent référence sans me priver (résultat mes amis pensent simplement que je plaisante sans cesse sur le sujet, parce que j'ai jamais fait de CO officiel


Après il y a bien sûr des limites. Je suis d'accord avec toi que certaines actions dépassent les limites, et causent plus de mal que de bien à notre image.