Ayé, j'lai vu !
J'ai beaucoup aimé. J'ai à la fois ri (Océane Rose Marie, mais aussi le recul qu'ont certaines), été émue (le témoignage de parents, notamment, et bien sûr la ténacité des filles dans leur bled) et eu parfois juste l'impression d'entendre des lesbiennes "de base", celles qu'on croise en bar/boîte/meating. Les "nous", quoi, les vraiment nous.
Comme d'autres, j'ai tilté sur le discours des mères à la fin, et je trouve que ça manque d'un 2ème témoignage de couple pour rééquilibrer. Oui c'est intéressant d'entendre aussi ce genre de discours, non ça ne devrait pas être le seul modèle de couple homoparental présent dans le reportage.
J'ai bien aimé entendre des choses "nouvelles", du moins qui sortent un peu de ce que j'entends (ou pense) ordinairement. Le discours des mères, même-si-voilà-quoi, a le mérite de faire entendre un son de cloche différent (
différent pour moi, par rapport au schéma -idéal- que j'ai en tête, mais pas forcément
différent pour un hétéro -qui n'a pas de schéma de base pour un couple lesbien, à priori. Et c'est là que ça coince). J'ai apprécié le discours de la skieuse hôtelière, pour la même raison : je ne sais pas encore si j'adhère, mais en tout cas c'est intéressant.
Et un gros

pour le témoignage des parents. Après tout, on aurait parfois envie de dire à nos parents de lire des témoignages de CO pour qu'ils comprennent combien c'est dur pour nous parfois. Et si c'était à nous de lire des témoignages de parents ? Obnubilés par notre besoin d'être compris et acceptés, est-ce qu'on (je) ne se rendrait pas assez compte que les parents aussi souffrent, et pas qu'un peu ? Ils parlent de deuil quand même, souvent. Et un deuil, c'est une souffrance énorme. Est-ce à ce point ?
(aucune idée pour Mauresmo, ça m'a aussi étonnée, mais je n'ai pas du tout suivi l'affaire donc je ne saurais dire...)