Etant bien enfermé au fond de mon placard, je dirai que ma vie à la campagne est plutôt… grise.
Après il y a campagne et campagne ; je vis d’ailleurs à deux endroits différents selon les besoins.
Dans un cas village de 2000 habitant (oui, oui village sauf que c’est très étendu), c’est un peu la banlieue chic de la ville d’à coté (à 20min). Les inconvénients et avantage de la ville y ont été importé, les nouveaux arrivant ne cherchent pas à tout connaître de leurs voisins, ils amènent avec eux une forme d’anonymat que je trouve assez positive. J’ai des nouveaux voisins depuis un an je les connais même pas on se fait juste signe bonjour et c’est tout. Être out dans ces conditions ne me poserai à mon avis pas de problème au pire sa permettrai à certains de meubler un peu les conversations de leurs soirée Tupperware. De ce coté là je rejoins un peu les avis de Lolo, Levitz et zphyr.
Mais il y a aussi dans ces villages des familles qui sont installées depuis plusieurs générations avec une forme de tradition et des valeurs … traditionnelles. Et malheureusement je suis issu de l’une d’entre-elles. Non pas que ma famille soit particulièrement réac, mais il y a certaines règles à respecter pour l’image (avec un petit coté saga de l’été). Etre gay affiché ne fait pas vraiment parti des options adéquates.
Mon deuxième chez moi c’est la cambrousse, mais la vrai, premier voisin à 500 mètres à travers bois, tellement loin des répartiteurs téléphonique que c’est même pas la peine d’espérer un jour ne serai-ce que du 500k en ADSL. Mais c’est un endroit que j’aime parce finalement on peut s’y retrouver et être soi-même tout simplement. Inconvénient si on y reste trop longtemps seul l’ambiance devient toxique, on se transforme en ours solitaire avec le risque élevé, à mon avis, de finir vieux garçon. De ce coté là je rejoins plutôt Floridjan.
Enfin dernière chose, ma vie ne pourra jamais être gaie en ville, je ne supporte pas la ville ou alors vraiment à petite dose, au bout de quelques heures je déprime.
Donc par default et comme je ne veux plus faire de concession, il faudra que ma vie soit gaie et gay à la campagne …
Voilà résolution prise en ce début d’année universitaire.
Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou triste ?
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sandoval
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
Je suis arrivé (oui oui mais pas en cigogne) tout petit en campagne. Bon campagne pas très loin d'une ville mais quand même...Je ne sais pas exactement si cela a joué dans mon parcours ou non mais j'aspire aux grandes villes aujourd'hui. J'ai un côté proche de la nature mais l'ennui s'y est fait sentir de nombreuses fois. Pas de lieux gays, aucun lieux de rencontres....rien, sauf quelques coins de drague gays dans la ville, sinon rien, aucune assoc', le désert. Alors oui pour un gamin déjà timide à l'origine ça ne m'a pas aidé.
Heureusement cela a été compensé par l'exploration d'un imaginaire débordant, ce qui ne fait pas tout.
J'envie les personnes qui ont vécues/vivent en ville. Ici presque tout le quartier me connait via mes parents, études, caractère...Il est temps que je parte car un jeune homme de 26 qui n'a jamais ramené de copine ça commence à faire louche.
Je ne sais pas si la campagne va me manquer mais je vais au moins quitter un environnement assez désagréable (personnes qui vous regardent de travers).
Alors qu'est ce que ça a joué sur ma vie d'homo? Je pense pas grand-chose...à voir...
Heureusement cela a été compensé par l'exploration d'un imaginaire débordant, ce qui ne fait pas tout.
J'envie les personnes qui ont vécues/vivent en ville. Ici presque tout le quartier me connait via mes parents, études, caractère...Il est temps que je parte car un jeune homme de 26 qui n'a jamais ramené de copine ça commence à faire louche.
Je ne sais pas si la campagne va me manquer mais je vais au moins quitter un environnement assez désagréable (personnes qui vous regardent de travers).
Alors qu'est ce que ça a joué sur ma vie d'homo? Je pense pas grand-chose...à voir...
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
t'es quand même en train de nous expliquer que tu auras une vraie vie d'homo en quittant la campagne.sandoval a écrit : Alors qu'est ce que ça a joué sur ma vie d'homo? Je pense pas grand-chose...à voir...
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
Honnêtement je ne sais pas. Je suis à la campagne mais la ville la plus proche se situe à 10 kms
Je choisirais la ville pour l'anonymat mais c'est incompatible avec mon côté phobique, la ville a un côté très asocial. La campagne me conviendrait pour les grands espaces mais je n'en plus peux des commérages de quartier, de plus je trouve que la mentalité de certains villages ne sont pas compatibles avec la vie de jeunes homos. Cela conviendrait plutôt à un couple solide qui aurait envie de se poser.
Je suis à la recherche de l'équilibre idéal mais je ne l'ai pas encore trouvé
Je choisirais la ville pour l'anonymat mais c'est incompatible avec mon côté phobique, la ville a un côté très asocial. La campagne me conviendrait pour les grands espaces mais je n'en plus peux des commérages de quartier, de plus je trouve que la mentalité de certains villages ne sont pas compatibles avec la vie de jeunes homos. Cela conviendrait plutôt à un couple solide qui aurait envie de se poser.
Je suis à la recherche de l'équilibre idéal mais je ne l'ai pas encore trouvé
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
Perso, je vis à la campagne (à 17 km d'une ville plutôt gay-friendly) et j'aime bien cela. Quand j'ai envie d'aventure... j'y vais et je prends mon pied. Ce que j'aime, c'est qu'en fonction de ma libido j'agis. Envie de baiser, j'y vais et là, il y a quasi toujours de bons résultats. Sinon, je vais sur des sites de rencontre et je prends des RDV.
Mais c'est vrai que j'ai été amené à vivre en ville lors de mes études ou mon boulo et j'aimais beaucoup aussi parce que dans ce cas, on est sur place.
Je viens d'un milieu aristocrate et mes proches ne sont pas non plus du genre à accepter mon homosexualité mais je m'en fous complètement. Comme dans les annonces: "me déplace uniquement"...
Bref, c'est plutôt sympa à la campagne mais je n'aimerais pas que les gens du village soient au courant... et donc une ville proche est l'idéal à mes yeux.
Mais c'est vrai que j'ai été amené à vivre en ville lors de mes études ou mon boulo et j'aimais beaucoup aussi parce que dans ce cas, on est sur place.
Je viens d'un milieu aristocrate et mes proches ne sont pas non plus du genre à accepter mon homosexualité mais je m'en fous complètement. Comme dans les annonces: "me déplace uniquement"...
Bref, c'est plutôt sympa à la campagne mais je n'aimerais pas que les gens du village soient au courant... et donc une ville proche est l'idéal à mes yeux.
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
A mon tour je vie a la campagne depuis que je suis né, et se n’est vraiment pas facile pour moi de vivre mon homosexualité au grand jour(d’ailleurs je n'y est toujours pas réussi) De plus le village est vraiment... campagnard 500 habitant, tout le monde se connait, mon père est agriculteur il est dans l'ancienne ferme de mon grand père, donc ma grand mère est ma voisine, ma tante et mon oncle son mes voisin ma marraine est ma voisine, j'ai au moins une dizaine de cousin qui son mes voisins, sans compter ceux qui habitent le village voisin avec la famille de ma mère, je peux vous dire que les ragots sa va vite... je suis d'accord avec Ray-D je pense que la campagne peut être bien quand on est posé, en couple,mes quand on en plein questionnement c'est pas l'idéal.
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
Je me permets de remonter ce topic, c'est un débat intéressant.
Déjà, il faut définir ce que l'on entend par campagne, la population y est très hétérogène : par phénomène de rurbanisation, la campagne peut être le lieu de résidence des anciens citadins (moins enclins à s'intéresser à leurs voisins que les ruraux de naissance) comme le lieu de ces maisons dortoirs, destinées à ceux qui ne profitent de leur maison de campagne qu'après leur boulot chronophage.
Après, ce n'est qu'une question de goût, indépendamment du fait que l'on soit homosexuel ou non. Personnellement, je n'aime pas les grandes villes, j'y habite en ce moment par nécessité, mais j'aspire à trouver le calme dans une petite ville. J'y serai certainement plus heureux.
Déjà, il faut définir ce que l'on entend par campagne, la population y est très hétérogène : par phénomène de rurbanisation, la campagne peut être le lieu de résidence des anciens citadins (moins enclins à s'intéresser à leurs voisins que les ruraux de naissance) comme le lieu de ces maisons dortoirs, destinées à ceux qui ne profitent de leur maison de campagne qu'après leur boulot chronophage.
Après, ce n'est qu'une question de goût, indépendamment du fait que l'on soit homosexuel ou non. Personnellement, je n'aime pas les grandes villes, j'y habite en ce moment par nécessité, mais j'aspire à trouver le calme dans une petite ville. J'y serai certainement plus heureux.
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
Est ce vraiment pertinent de jouer sur le mot dans le cas présent ? Si oui, j'aimerais ardemment savoir pourquoi...Liber a écrit :Déjà, il faut définir ce que l'on entend par campagne, la population y est très hétérogène : par phénomène de rurbanisation, la campagne peut être le lieu de résidence des anciens citadins (moins enclins à s'intéresser à leurs voisins que les ruraux de naissance) comme le lieu de ces maisons dortoirs, destinées à ceux qui ne profitent de leur maison de campagne qu'après leur boulot chronophage.
Re: Notre vie d'homo ,habitants de la campagne: gaie ou tris
La campagne peut être en zone périurbaine ou plus reculée. En fonction de ce critère, les mentalités changent car ce ne sont pas les mêmes populations.