Et toi, qu'est-ce que tu fais dans la vie ?

[xéxé]

Alors une partie seulement :

1/ J’ai travaillé dans une exploitation forestière, dehors toute la journée.

2/J’ai travaillé pour des propriétaires de chevaux, qui n’avait pas la possibilité de s’occuper d’eux pendant un temps.

3/Un stage dans un centre Equestre, où je me faisais plaisir à nettoyer les box.

4/J’ai travaillé dans un centre de dressage d’animaux (chiens).

5/Vendeuse dans un magasin de moto. Travail où je passais autant de temps en magasin, qu’en atelier, ou j’adorais réparer des pistons ou autre, en regardant parfois les beaux calendriers qui s’y trouvait. D’ailleurs les collègues m’en on installé un rien que pour moi, sauf que c’était un calendrier masculin manque de bol.

6/ Agent de justice en maison d’arrêt, à 20 ans, rattaché au service social, référente des activités socioculturelles. Ouep c’est moi qui par exemple organisais les divers ateliers ou concert. Mais je faisais plain de trucs différents en fait…

7/J’ai été transféré à l’éducation nationale, toujours malheureusement derrière les barreaux. Là je gérais les bibliothèques, je donnais des cours d’alphabétisation, Français langue étrangère etc. (ouais ça fais peur hein avec mon orthographe )

8/Maitresse de maison, pas terrible d’ailleurs, surtout là où j’étais, mais il faut bien manger.

9/Educatrice (non diplômé bien sur) dans un foyer pour enfants et adolescents. Je tiens à dire qu’un enfant hyper actif ben c’est trop actif.

10/Commerciale sédentaire (sur plateau quoi), je vendais des assurances sur la santé a des jeunes mamans ouais : votre petit bout à quel âge ? Vraiment, alors les dents ça ce passe comment ? Bon j’ai une occasion en or pour vous !

11/Brancardier dans un des endroits les plus froid d’un hôpital, enfin façon de parler, je vous laisse deviner. Pas mal, un peu long parfois parce que les clients n’étaient pas très causant mais bon…

12/Ambulancière, ah la la, mon uniforme me manque. D’ailleurs à ma formation, j’avais flashé sur une femme que je ne faisais que croiser vers la machine à café. J’attendais avec impatience la pause, mais des fois elle n’y était pas.

ETC.

[Nomade]

Alors moi là je jongle avec des millions. De lapins.

Herm.
Dans ma prime jeunesse, j'ai fait quelques trucs.

1- Baby-sitting. Ma maman étant à l'époque assistante maternelle et refusant catégoriquement de bosser le soir et le weekend, j'avais tout une clientèle facile à trouver. "Ah moi c'est non, mais si vous voulez aller au restaurant, j'ai un fils qui... ". J'arrivais finalement assez bien à gérer les enfants.
2- Soutien scolaire pour une lycéenne quand j'étais en début d'école. Ça n'a pas duré très très longtemps, elle me désespérait (c'était des cours de français et d'anglais). Apparemment j'ai quand même réussi à la faire avancer. J'avais horreur de ça, l'impression de voler la famille parce que je ne savais pas du tout comment m'y prendre.
3- Job d'été 1 : gardien dans une résidence de personnes âgées. J'étais en première année de prépa et j'ai passé l'été à réviser mes cours. Compétences acquises : écouter les petits vieux en faisant semblant d'être intéressé, faire des rondes pour vérifier qu'il n'y en a pas un qui a fait un malaise dans un couloir, répondre au téléphone.
4- Job d'été 2 : manutentionnaire (si si) dans une usine de... coton-tiges. C'était avant que je devienne addict. J'étais dans l'entrepôt de stockage et de livraison-expédition, donc on conduisait des tire-palettes électriques (c'était cool) pour remplir les camions, on préparait les commandes, on allait balayer un vieil entrepôt plein d'amiante (l'endroit où il était situé était joliment surnommé "La vallée de la mort" à cause du nombre de cancers parmi les gens qui avaient bossé dans les entreprises bourrées d'amiante du coin), on jouait à Tétris pour faire rentrer un maximum de marchandises dans les camions. Ambiance beauf, France Bleue Basse-Normandie en permanence, mais j'aimais bien certains collègues et c'était assez tranquille. C'est cet été-là que j'ai appris à siffler des chansons (ce qui n'est pas une compétence professionnelle de la plus haute importance, je vous l'accorde).
5- Job d'été 3 : manutentionnaire (encore) dans une usine de pots d'échappement. Je bossais seul avec un gars qui avait eu des problèmes de santé et ne pouvait plus trop manipuler de lourdes charges. Pas besoin de sociabiliser avec les autres, du coup, ça m'allait très bien. Là encore on chargeait les camions.
Je crois que c'est tout, côté jobs étudiants ; j'ai toujours réussi (et eu les moyens, entre les bourses et l'argent gagné l'été) à ne pas bosser pendant l'année scolaire. Ce que j'en retire, ce ne sont pas vraiment des compétences, mais plutôt une certaine forme de respect pour les gens qui travaillent dans ces domaines assez peu socialement valorisés (je crois que je n'étais pas trop méprisant à la base, mais bosser au milieu d'eux offre quand même un point de vue différent).

A part ça, suite à mes stages et travaux d'école, je sais mener des entretiens (et construire les questionnaires, ça va avec), rédiger des rapports, synthétiser des informations... J'ai des connaissances archi-light en stat mais qui me permettent de savoir qu'il y a des pièges à éviter quand on traite des données (même si je ne sais plus ce que je suis censé faire une fois que j'ai fait le constat que je devais faire gaffe).

Mon stage à Bruxelles consistait surtout à faire le larbin, mais j'ai participé à l'organisation d'un congrès de quelques centaines de personnes, j'ai géré seul et dans trois langues les problèmes d'hébergement d'une cinquantaine d'inconnus le jour J, ou même le soir S (évidemment, sinon ça ne compte pas), j'ai fait les compte-rendus de réunions de niveau européen (ce n'est pas une compétence en soi mais à l'époque je trouvais que c'était quand même super classe)...
Mon stage au Cambodge m'a fait profiter d'une grande autonomie au niveau de l'organisation de mon planning : en gros, c'était "Tu es arrivé tel jour, dans 6 mois je veux un rapport sur tel sujet. Tiens, quelques numéros de téléphone." et j'ai vraiment apprécié cette liberté.

Et mon job actuel... Haha. Quelque part il développe mes capacités politico-diplomatiques (je suis à l'interface entre plusieurs métiers, je dois en défendre un précis sans froisser les autres, et c'est moi qui rédige les courriers et les communications, sans pour autant les signer), je dois faire la navette entre le langage administratif et les attentes des producteurs. L'autre partie de mon emploi consiste à harceler des gens jusqu'à ce qu'ils daignent m'envoyer des données techniques et économiques que je me fais ensuite une joie de traiter sans aucune rigueur scientifique. Je participe également à des travaux un peu plus "sérieux", en tant que pourvoyeur de données et un peu de matière grise, dans le but d'améliorer la filière. Là encore je suis à l'interface, cette fois entre la recherche et la filière et je dois tenter de faire coïncider les intérêts, ou plutôt de montrer l'intérêt potentiel des travaux de recherche pour l'avenir de la filière. Quand tout le monde est persuadé que la filière n'a pas d'avenir, c'est parfois difficile...

[floridjan]

Bon, je vais tenter de faire bref^^

Première expérience de la vie active (quoique non payée) : animateur dans un centre de loisirs. Putain, ce que c'était crevant ! En théorie, on avait en charge les enfants de 9h à 17h, sauf que quand je me pointais au centre à 8h30, y avait déjà des pauvres gosses qui poireautaient dehors, et le soir, on avait toujours des parents qui attendaient 18h pour les récupérer.
Sans compter ces putains de réunion, au moins deux par semaine, qui se terminaient vers minuit !
Quand à la gestion des enfants en eux même, c'était juste... épuisant ! Je me souviens, à la fin de la première journée, je me suis dis que je ne tiendrais pas le coup ! et puis le 2e jour ça allait mieux et ensuite, je me suis habitué au rythme.

Stage rémunéré à la DAEDL : autrement dit, la Direction des Affaires Economiques et du Développement Local pour le Conseil Général de la Haute Garonne, ça en jette hein !!! Sauf que je bossais dans des locaux pourris. Mais le taff était interessant : j'ai élaboré un sondage de A à Z pour savoir comment l'aide à la création d'entreprise était utilisée : élaboration de l'échantillon puis du questionnaire, puis appel des personnes sélectionnées et enfin collecte et transmission des résultats. C'était cool.

2e stage rémunéré à la DRH du Conseil Général : l'exacte inverse du stage précédent : un job pourri et chiant (gestion du courrier) dans un endroit prestigieux : les locaux pharaoniques que le Conseil Général venait de se faire construire^^

Stage (pour la fac) à Studio Magazine : j'étais pas payé mais c'était carrément le fun absolu ! Avant première avec les stars, projections privées avec les critiques de presse, papotage sympa avec les acteurs qui venaient au journal. J'y restais jusqu'à la fermeture tellement l'ambiance était cool, et j'ai même eu mon nom dans l'ours du numéro paru !
C'est pendant ce stage du mois d'août 1999 que je suis définitivement tombé amoureux de Paris et que j'ai fais le projet de venir y vivre (il m'a fallu attendre 1 an)

Arrivée à Paris donc et , pendant 1 an, pour payer l'appart et les cours de théâtre, y a eu l'expérience télémarketing : vente d'une carte de fidélité pour les affiliés à la carte american express (des vrais tarés !) puis vente des fiches pour les éditions Atlas (le monde merveilleux des fleurs et des plantes, le monde mystérieux des champignons, j'aime l'équitation, etc.). Ensuite, on nous a dis que pour nous reposer un peu, on allait nous donner le Reader Digest, des petits vieux adorables qui adorent le produit et qu'il faut chouchouter au téléphone : hé ben putain, j'ai jamais connu des gens ayant une telle haine pour le produit ! Ils vomissaient le Reader Digest par tous les pores de la peau !
Après la vente, le sondage par téléphone pour NRJ: c'était cool, ambiance fun et relax, bons délires avec les autres télé-enquêteurs... ça a un peu dégénéré quand on a découvert que nous pipotions à mort les enquêtes, mais bon, qu'est-ce qu'on a bien déconné quand même! ^^

Premier job sérieux au Service Administratif des Elèves d'un Centre de Formation pour Apprentis de l'Hôtellerie Restauration : une vraie maison de fous ! J'y suis resté 7 ans, j'en pouvais plus, aucune évolution possible, épanouissement zéro, l'impression de tourner en rond et d'étouffer ! (par contre, qu'est-ce que je déconnais avec les collègues du service ! J'ai pu survivre grâce à eux et à nos délires !)
Il m'a fallu des mois ensuite pour réaliser que ça y est, j'avais enfin réussi à en partir !!! (3 ans après, il m'arrive encore de rêver que j'y retourne ! )

Et là, je travaille à soigner les écoles qui ne vont pas bien, pour la Glorieuse Ville de Paris ! Chaque jour, je bénis le ciel d'être là et de ne plus être dans l'école de fous où j'étais avant !
Merci Paris, je baise la poupe du Navire qui est ton emblème !!!

[Maïzena]

Je ferai dans la concision, du moins j'essaierai, aidée par le fait qu'étudiante j'ai très peu travaillé (un mois tous les 2 ans on va dire), je préférais en effet crever de faim toute l'année pour continuer la fac l'été, ailleurs. (évidemment je suis bien bien consciente de la chance que j'ai eu de pouvoir ne pas bosser l'été même en crevant de faim )

Chapitre : mineure, au black ou presque

Baby-sitting de ma petite cousine parisienne, j'étais payée, nourrie, logée et tenue de l'occuper tout en me démerdant avec le plan du métro du haut de mes... 12 ou 13 qd j'ai commencé. Gérer une loupiotte de 4 ans hurlante dans la Villette, j'ai trouvé ça difficile. Mais je me faisais facilement 600 ou 700 francs par semaine. énorme somme à l'époque pour moi déjà épargnante compulsive.

Gros travaux/ménage de fond/débarrassage dans la maison de ma mère pour quelques sous.

Castration des maïs (Vive la région centre ) sous la pluie, le soleil, dans des rangs dont on ne voyait plus le début sans en voir la fin... sous payé, pas de pause due à nos âges...

Majeure : intérimaire

En entrepôts d'expédition, à la chaîne (en début, avec quotas de ouf), chargée de la confection des colis pour une entreprise de vente par correspondance, sans oublier la facture, le cadeau made in china et les pubs. J'ai tout appris sur les formats de carton, comment nettoyer la cuve à colle etc. JE suis aussi devenue accro à l'odeur du scotch vu que mon entrepôt était à côté d'une usine employant des solvants toxiques (fermée depuis). Radio nostalgie en continu provenant de la zone de chargement.
Là j'ai vraiment pris goût aux études, mais j'ai kiffé travaillé sous un plafond de 15 mètres en tenue de sécurité impression d'espace, conduite de fenwick toussa...
Service courrier dans la même entreprise, dans un local minuscule avec 8 autres personnes, sans fenêtre et qui fumaient. Inimaginable quand j'y repense. J'ai récupéré lors de ce job de quoi affranchir mon courrier pendant 4 ans. (bcp bcp de timbres sans cachet que je faisais bouillir en revenant le soir.


Manut' sur une fardeleuse en équipe du matin : je le mentionne juste pour dire que je n'ai pas tenu le coup, j'ai failli être hospit' pour épuisement la fin de la deuxième équipe. Pas pour moi, du tout.


Assistante de direction

(pistonnée, ça va sans dire, dans le 18ème l'année de l'éclipse)

Réception de fax, bavardage avec le commercial accro aux sports extrêmes (2h le lundi matin consacrées à ses photos, djà ), passée mode expert au démineur. C'était bilingue donc le kiff, d'ailleurs j'avais eu le job à cause de ça parce que piston ou pas fallait gérer le Danemark en VO.

BAFA, et tout ce qui s'en suit. Dieu que ça m'a vite gonflé l'esprit animation, j'étais déjà instit dans l'âme je crois.

Depuis 11 ans, prof des écoles. Après avoir hésité avec les concours de bibliothécaire qui me tentaient beaucoup beaucoup, le destin m'a poussée en me faisant accepter dans 3 IUFM, je n'ai donc pas hésité. j'ai bossé et eu le concours et depuis je vois la profession se dégrader d'année en année, tout en aimant toujours beaucoup beaucoup l'intention de ce métier.
Ma santé me dit que je ne ferai pas ça toute ma vie et ça commence dans 6 mois avec un temps partiel qui sera le bienvenu

Mon boulot consiste en un gros travail de préparation de ce que les élèves doivent savoir et savoir faire. Sur l'année, sur la période et sur la semaine. Techniquement je prépare ma journée dans un grand tableau très détaillé (ou pas, selon si je suis blasée de la vie ou pas),
j'accueille les élèves entre 8h35 et 16h50, mais j'arrive vers 8h15 pour photocopier, et entre 12h35 et 13h35 je ne prends en moyenne que 20 min pour manger. Je ne reste à l'école que s'il y a une réunion, sinon je pars rapidement récupérer mon fils. Je bosse 2 ou 3h le soir en glandant sur l'ordi en même temps (sinon craquage) le mercredi soir, jeudi soir et dimanche quasiment toute la journée qd je n'ai pas mon fils. Les autres soirs c'est ajustement, pas plus d'une demi-heure de boulot.

[xéxé]

Pour la curiosité de Norma et afin de répondre au bon endroit :

17/ Dans une association dont la mission première est d'assurer, tout au long de l'année, l'accueil et la prise en charge des personnes sans abri, mais aussi de très nombreux réfugiés qui transitent par la ville où elle se situe, centre d'accueil régional de demandeurs d'asile. L’hiver, je suis référente d'accueil de nuit, en gros je gère la structure, les admissions, je suis garante de la sécurité de tous, etc. En journée j'ai beaucoup de missions divers est variées (santé, administratif, accompagnement de personnes en situations de poly-addiction, formatrice, etc.). Je devrais employer le passé tiens. Mais je vais garder le mystère sur mon prochain poste.

[Gé]

Tiens il est marrant ce topic.. je vais essayer de pas trop m'étaler mais ça va être dur!

Etudiante: Inventoriste et chef inventoriste dans les pharmacies: le boulot consistait à conduire des voitures de location d'europcar et de tenter de les rendre en bon état, de faire l'inventaire de 2 pharmacies par jour en compagnie d'une équipe d'étudiant plutôt sympathiques, et de conclure avec le pharmacien qu'il devait nous filer le paiement par chèque quand il était là, car un coup sur deux, il nous laissait les clés et on devait fermer nous même la boutique!
C'était un boulot de dingue avec déjà des horaires de fous, des heures de bagnoles pour parfois 1h d'inventaire, les repas n'était pas payés mais qu'est ce qu'on a rigolé (essayage de nouvelle voiture, bataille de boite de périmés, courses en fauteuil roulant dans les pharmacies sans oublier les flics qui débarquaient en nous prenant pour des voleurs, la voiture bélier d'un mec qui voulait des stups.. )

Premier boulot officiel: Pendant 3 ans, assistante comptable dans une PME d'aviation d'affaire sur l'aéroport du bourget.
Boulot administratif: traitement des factures, des notes de frais, préparation de la paie, bilan comptable et autres joyeuseté.
Le seul point marrant, c'est que l'entreprise se trouvait au milieu des pistes de l'aéroport et c'est toujours amusant de céder le passage à un avion qui arrive.. Et puis j'ai croisé quelques stars: Halliday, Nicole Kidman..
Ah oui, et moi aussi j'ai volé dans l'avion de Mr Bolloré comme Sarko, et personne n'en a fait tout un foin!

Ensuite, je suis repartie dans le monde joyeux des inventaires pendant 2 ans et demi.. Donc la même sauf que je ne faisais plus les pharmacies mais de plus grandes entreprises: Auchan, carrefour,galeries lafayette, decathlon, la halle (vêtements et chaussures), Kenzo, cultura.. etc etc..
Donc le boulot consistait à faire beaucoup de route avec des voitures toutes pourrites, diriger des équipes d'intérimaires pas forcément intelligent pour réaliser le comptage des stocks d'un magasin, dormir de 5 à 11h et repartir pour le magasin suivant du lundi au vendredi.. C'était payé une misère vu les horaires mais j'en garde un bon souvenir car il y avait un sentiment de liberté dans la gestion du boulot..

Enfin depuis 4 ans, carrefour... son positif chaque jour, ses prix bas ,sa confiance en plus..
Là comme j'ai encore le nez dedans, j'ai plus de mal à décrire donc bon je le ferais plus tard!

[Norma]

@xéxé : ça devait être à lafois passionnant par la diversité du travail et des contacts humain, et épuisant pour les mêmes raisons - et je comprend mieux tes horaires erratiques !

@ Gé : en faite t'es abonnée aux boulots chaints

[Mézigue]

Oh ça m'amuse de répondre à ça
En vous lisant je me rends compte que j'ai fait plein de choses aussi, qu'est ce que le temps passe !

Vers 14/15 ans :
Baby Sitting comme tant d'autres :
Souvenir mémorable d'une famille de 5 enfants (de 2 à 11ans) qu'il fallait que je commence systématiquement par retrouver dans le quartier car les aînés avaient fâcheuse tendance à partir se balader sans prévenir. (Or finissant les cours après eux, c'était la femme de ménage pas trop regardante qui faisait l'intérim sois disant..)

Plan dog sitting (si, si ça existe) chez une voisine dingue de son "coton" qui consistait à regarder des films toute la soirée avec la dite bête, prénommé "Indien" pour ne pas que celui-ci se sente seul.. MEILLEURE PLANQUE DE MA VIE.

17 ans : Bénévolat et démarrage dans l'animation aux Scouts. J'y suis restée 5 ans, j'aimai bien.
D'abord 3 ans avec des 11/15 ans et puis 2 ans avec des 9/11 ans.
Bon forcément, peut-être parce que moi-même j'y avais été petiote.
Mais c'est kiffant de partir en camp, gérer une intendance, animer, faire des noeuds, scier, faire du feu, monter une tente.
J'y ai développé ma butchitude et une capacité à gérer les imprévus. Puis j'ai toujours kiffé la collectivité.

18 ans : Intérim distribution dans la rue
Publicité ou gratuits selon les besoins. Super chiant. Surtout les opérations commerciales, en mode je répète la même phrase toutes les 15 secondes à 12 000 pékins qui n'en n'ont rien à cirer. Beurk.

Associatif, pour le fun - Secrétariat dans une banda du Sud Ouest
On a monté une asso musicale avec des potes.
Elle existe encore, bien qu'elle s'essouffle un peu. Mais plans musicaux dans toute la région sillonnée en voiture avec les instruments dans le coffre. Mariages, fêtes de village principalement. Donc surtout en saison, l'été.
La sensation d'être des "stars" lol.
Pas de salaire, mais on dépensait nos cachets en apéros, restos et sorties avec le groupe.
Grande époque ou tu commences l'apéro à 11h du mat. J'étais la grosse caisse.

19 ans : Supermarché Mise en rayon
Cds, livres, dvds.. Job alimentaire. Rayon un peu planqué quand tu vois ce que c'est que la grande surface.
Stocks, rangement, conseil clientèle et chaussures de sécu. Pas le rêve mais y'avait qu'une petite équipe et ça allait.
Point noir : les démos films et musiques (extraits de 30 secondes en boucle) qui te vaccinent contre les trukalamode illico presto.

19 ans bis : Supermarché bis Mise en rayon VETEMENTS
L'horreur absolue. Surtout en période de soldes. Plus jamais ça.
L'être humain devient dingue. Heureusement que y'avait ma collègue mignonne.

19/20 ans : Train : animatrice Jeune Voyageur
Tous les étés pendant 3 ans. Ton gosse qui prend le train tout seul, tu me le donnes et je le débarque à bon port.
Seul hic, ils nous les refilaient par groupe de 40 et la boîte nous traitait un peu comme du bétail.
Bon salaire, heureusement parce que pas vraiment gratifiant.
J'y ai développé une allergie au UNO mais j'ai voyagé aux 4 coins de la france. Bon on restait 2h à 1 nuit à chaque endroit, selon les voyages. J'ai plein de plans hôtels miteux pas chers, aussi, du coup.

Train Opération commerciales
Distribution de flyers dans le TGV. Bonne planque parce qu'une fois que t'a remonté le train, c'est fini jusqu'à l'arrivée.
Puis du coup, j'avais sympathisé avec pas mal de contrôleurs qui offrent des cafés au wagon bar. Y'a une solidarité des boulots du train, c'pas mal. J'suis assez experte en gares, aussi maintenant.

Stage dans un cabinet d'avocat
Ca correspondait à mes études de l'époque.
J'avais trouvé un plan à Paris, Opéra, dans un petit cabinet avec 3 femmes avocates.
L'ambiance était terrible, genre friends. Bon souvenir.
J'ai découvert tous les petits restos du coin, où je me faisait inviter tous les midis.
Puis le café du palais de justice et leur bibliothèque totalement amazing.

21 ans : Supermarché bis (le retour) en Région Parisienne
Rayon bazar : de la litière pour chat aux bougies en passant par tout et n'importe quoi mais surtout des trucs lourds.
J'ai pris 5 kilos de muscles, je pense. Point noir, ça commence à 6H et Paris, c'est la jungle à côté de la province.
Clients relous et malpolis, on ne m'a jamais aussi mal parlé.
Ah et j'ai jamais vu un magasin aussi mal organisé : les réserves à des kms des rayons.. / des rats / des équipes qui se tirent dans les pattes. Je me suis barrée au bout des 3 mois de CDD.

Hotesse d'accueil dans un musée
Bonne planque et joli uniforme. Petit musée boulevard Haussmann de "standing" certain.
Moi je récupérai les billets, distribuai les audioguides avec le sourire (obligatoire.).
Ou parfois au poste "conférence" ou tu distribues micro et casques, ce qui te permet de suivre toi aussi les conférencières. (Et comparer les prestations.) Je suis devenue incollable sur les primitifs italiens.
Puis à l'ouverture, tu es seule dans le musée, (ancien hôtel particulier de collectionneur resté en l'état) et ça c'est magique.

Y'avait des soirées privées, aussi, où on faisait le vestiaire. Du coup, on dinait traiteur, on croisait du beau monde et on récupérait des tas de trucs : fleurs, revues, pourboires, etc..
J'ai suspendu un nombre de manteaux à 1 brique, dont celui de Lagarde. Super.. Hubert.
Ah sauf qu'ils me forçaient à me maquiller à ces moments là. Mais surtout, ils m'avaient demandé de lisser mes cheveux, vu que je pouvais pas les attacher.. Je l'ai fait une fois, mais je ressemblai tellement à un playmobil qu'ils m'ont jamais redemandé.

Après y'a eu des stages, 1 par an.

22 ans : Stage dans un institut pour déficients visuels avec troubles associés.
Grosse structure, pas mal de personnel, des gosses attachants.
J'étais sur un groupe avec de gros handicaps à faire de l'éducatif. (Enfin apprendre.)
Première expérience dans l'éducation spécialisé qui conforte mon changement de voie.

23 ans : Aide Sociale à l'Enfance.
Evaluation, placement, suivis des mômes confiés au service.
Relations avec les familles.
Beaucoup de déplacements en foyers, maisons d'enfants, domiciles, hôpitaux, police, tribunal.
Bons souvenirs, très chouette expérience.
Mais service public et tout le bordel qui va avec.

24 ans et Now. Stage de fin d'étude à responsabilité dans une association qui organise des séjours de rupture pour enfants et adolescents autistes et psychotiques.
Dynamique de lieux de vie, donc je pars 10 jours par mois dans un monde "parallèle" ^^
C'est terrible

Donc en fait, j'ai principalement exploité la veine "Train" et "Supermarché", je me rends compte.
Plutôt contente d'avoir échappé à la restauration.
Quoique je me dis que si il le fallait, je travaillerai bien dans un bar, un jour pour voir.

Mais normalement, à l'issue de cette année, je n'aurai bientôt plus besoin de Jobs alimentaires.. on croise les doigts !
(Ah oui, parce que la garde d'enfant, ça continue tout du long. Avec parc, gouter, devoirs, tout le toutim ^^)

[Points.de.suspension]

Ah c'est rigolo comme topic !

Aloooors :

Jobs étudiants :

15-17 ans (à peu près) : Baby-sitting de mes monstres de voisins de 2 et 4 ans. Mignons mais chiants. Jambon/purée (en sachet), télé, jeux, bains. Lecture parfois.

18-20 ans : 1er job étudiant : Hôtesse service clients chez Leroy Merlin (caissière, quoi) : apprendre à gérer clients relous, SBAM (Sourire Bonjour Au revoir Merci), développer de super connaissances en bricolage (théoriques, les connaissances...) genre ce qu'est un tasseau et le diamètre d'un écrou et des trucs tellement inutiles dans ma vie quotidienne que je les ai oubliés. Collègues cools parce que souvent étudiants. Mais à la fin, j'ai cru que j'allais péter un câble, je déprimais tout le temps, j'en pouvais plus de la monotonie et de l'absence de stimulation intellectuelle.

21-22 ans : Vacances d'été + d'hiver : Emmener des adultes handicapés mentaux en vacances. Hyper enrichissant mais épuisant. Jouer aux petits chevaux. Organiser des activités tout frais payés, gérer le budget activités et le budget courses, rassurer tout ce petit monde, faire la bouffe pour 8 à 12 personnes... J'en garde de très bons et de très mauvais souvenirs en fonction des séjours. Mais c'est à faire et ça permet de découvrir des régions sympas.

Stages :

15 ans : Stage en médiathèque : rangement de CD et de livres. Ennuyeux à mourir. Collègues planplan.

17 ans : Stage en librairie : Adorable libraire, milieu trop chouette, petit magasin, clients sympas.

22 ans : Assistante de production dans un centre culturel. Gestion des salaires des intermittents. Réservation de la bouffe et l'hôtel pour les artistes. Gestion des contrats. Comptabilité. Excel toute la journée. Beaucoup d'administratifs. Super équipe globalement, belles rencontres mais boulot pas aussi intéressant que je le pensais. Par contre, j'assistais gratos aux spectacles et je rencontrais les artistes (mais ma timidité m'a pas aidée).

Assistante de production dans un festival : Gestion des plannings des bénévoles. Du stress (La veille, le bénévole que t'as casé partout qui annule & autres joyeusetés). Gestion de la billetterie. Chiant, appeler tout le temps les divers lieux qui vendent les billets pour faire des pointages. Gérer responsable lunatique. Mais même endroit que le stage précédent donc approfondissement des liens et belles rencontres. Trop d'hypocrisie dans ce milieu par contre... Tout fonctionne par réseau pro et j'aime pas que mes relations soient faussés par ça... Bref, j'avais pas assez d'assurance et hormis bosser avec les bénévoles sur le festoche, c'était plus du stress qu'autre chose. En plus, tu bosses tellement que t'as pas le temps de voir les concerts en général.

Apprentissage :

23 ans : Libraire. <3 Métier de mon cœur. J'espère pouvoir continuer malgré des problèmes de santé dès le premier jour. J'aime trop ce boulot. Plein de livres gratuits, des clients chouettes et intéressés/intéressants, une stimulation intellectuelle de tous les instants, des collègues hyper ouverts. Difficile physiquement mais passionnant.

[yellowthing]

Chié. Je me fais chié.