Je ne me rappelle pas que beaucoup de bars et restaurants étaient non-fumeurs, au mieux ils appliquaient la loi Evin, et encore je ne suis pas du tout sûr que c'était la majorité, pour la simple et bonne raison qu'en général, les non-fumeurs subissaient. Les gérants, ils cherchaient surtout à ratisser large, et quand leur établissement, pour une raison ou pour une autre, était réputé ou attirant, ils n'avaient pas besoin de la marque "fumeur" ou "non-fumeur" pou le fare marcher.Norma a écrit :Outre les Irish Pub qui parfois semble préparer leur fish and chips dans un endroit dépourvu de hôteqqui pourrait contredire l'argument, je rappelle qu'ici en france d'où je parle on n'a déjà plus le droit de fumer au resto ou au café. Je rappelle aussi qu'avant l'interdiction, il existait des salons de thé non fumeurs et des cafés fumeurs, des restau non fumeurs et des restau fumeurs, voir même des espace fumeurs et non fumeur dans les même lieu.Tsar a écrit :L'argument de l'odeur tient très bien, celle de la cigarette étant particulièrement entêtante, et rapidement nauséabonde en lieu clos. On cuisine rarement le poisson à table ou au comptoir d'un café,Norma a écrit : Et le "mêlez vous de vos fesse" là dedans, ais-je également envie de demander aux "farouche opposés" qui à mon sens n'ont pas à se positionner sur des choix qui ne les concernent en rien (et l'argument de l'odeur ne tiens pas, ils n'interdisent à personne de manger du poisson bien que la cuisson pue et reste sur les vêtements, et l'argument santé-fumeur-passif je n'y crois en rien, ils n'interdisent à personne de rouler au diesel) ?
D'un point strictement économie libéral, rien n'interdisait un gérant de faire de son resto/café un lieu non fumeur, récupérant ainsi la clientèle que l'odeur gêne. Beaucoup le faisaient et avaient ainsi une nombreuse clientèle familiale et ashmathique. Ca ne me gène pas qu'il y 'ait des lieux non fumeur : ce qui me gène, c'est qu'il y a des types de lieux qui ne peuvent plus être fumeurs.
Pour les Irish pub, tu noteras l'utilisation de l'adverbe "rarement" dans la phrase que tu as cité.
Pour ça je suis d'accord, c'était à cela que je faisais allusion quand je parlais du côté moralisateur, qui me sort par le yeux également. Reprocher à quelqu'un-e de fumer en plein air est un abus flagrant, ta phrase de départ m'avait semblé englober un public plus large, d'où ma réponse.Je ne dis pas que le tabac n'est pas dangereux pour les fumeurs passif.Si tu as des études sous la main contredisant l'argument du tabagisme passif (non financées par l'industrie du tabac si possible), je les veux bien, sinon je préfère quand même appliquer le principe de précaution... D'autant que je ne vais pas contrôler l'empreinte écologique de tout le monde à chaque fois que j'ai envie de fumer pour savoir si oui ou non je peux me permettre de polluer leur air
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Je dis par contre qu'une mêm personne qui m'explosera un scandale parce que je fume à un arrêt de bus (à l'extérieur, donc) à 2 mètres d'elle comme quoi je suis une criminelle qui l'a tue (ça m'est déjà arrivé plus d'une fois, et non, ce n'est malheureusement pas une caricature) gueulera sur moi mais ne dira strictement rien et ne semblera même pas gênée par les voitures diesels de son entourage, alors que la responsabilité de cette substance est prouvée de façon tout aussi certaine que celle du tabac dans ces pathologies (cf là par exemple, et remontage de liens, tout ça tout ça).
Le fait que l'attitude de l'opposant varie du scandale à l'indifférence pour un même risque selon la nature du facteur, est, pour moi, une démonstration que pour ces dites personnes, ce qui les gènes réellement dans le tabac n'est pas le risque pour leur santé mais les questions (et représentations) morales associées.
Ce sont généralement les mêmes personnes qui vont t'engueuler si tu ne manges pas 5 fruits et légume par jour, trouver irresponsable que tu ne soit pas inscrite à la salle de sport et scandaleux que tu ne sois jamais allé chez le psy.
Je pensais en réalité à la hausse de l'âge de la première cigarette et à l'établissement de barrières financières à l'accoutumance, les plus efficaces et les plus simples pour le moment. J'avoue ignorer s'il y en a d'autres. Pour ce qui est de la discrimination sociale, les RMIstes vivent actuellement en moyenne moins longtemps que les CSP+, diminuer le tabagisme ne pourrait qu'améliorer les choses, donc l'un dans l'autre, ça se compenseOui mais non, ça introduit de la discrimination sociale sur une question qui n'y est pas lié. Les CSP + pourrons "nuire" par leur tabagisme et pas les RMIste, ce serait absurde.Je suis pour la liberté de fumer dans le respect des autres et avec le prix du paquet à 10 euros et plus, roulées comprises.
La loi Evin n'était pas appliquée, et on le sait très bien, je n'ai JAMAIS vu un bar non fumeur dans les rues de Rennes, et pourtant Dieu sait qu'elles en sont remplies et qu'ils sont fréquentés par les étudiant-e-s en goguette. S'il en existait, c'était à mon insu, et comme tu l'as si bien dit, il y avait sans doute de fortes chances qu'ils aient été destinés à une clientèle familiale, et je préfère encore la fumée du tabac à la présence d'enfants dans mon espace vital. On voit donc que le choix des non-fumeurs était plutôt restreint, et je suis très content de pouvoir savourer un plat sans que l'odeur du tabac de la table voisine vienne m'en gâcher le goût et le fumet, et de déguster mes bières sans me prendre une bouffée de fumée dans la figure.J'ai jamais dit qu'il fallait fumer dans les narines des asthmatiques, dans les salons des non fumeurs, ou dans les crêches.Autant la propagande anti-tabac m'agace parfois au plus haut point par son côté moralisateur, autant je comprends parfaitement les gens qui ne supportent pas la fumée et n'ont pas à la subir.
Mais je crois sincèrement qu'un lieu publique du type café, bar, etc, devrait avoir la liberté de choisir son ouverture ou non au tabac
On parle de bon sens ? Peut-être que le bon sens aurait été que certains fumeurs se soient soucié aussi des non-fumeurs, et se soient demandé si leur habitude ne pouvaient pas les gêner outre mesure. Peut-être que s'ils-elles s'étaient enquis-es un peu plus souvent de savoir si leur entourage immédiat était ou non dérangé par la fumée (je ne parle pas là bien sûr des bars du jeudi soir où tout le monde va et vient chut Blinded en buvant autant d'alcool qu'il en peut contenir, là effectivement interdire le tabac me semble peu utile), on n'aurait pas eu besoin d'en arriver là.
Oh, et puis fumer à l'extérieur, ce n'est pas la mort, on le faisait au Groenland et en Sibérie en plein hiver