Mes collegues, non je ne pense qu'ils seraient un point de depart a une vie sociale, ma famille pourquoi pas et la plupart son au courant que je suis gay, donc connaissent ma situation. De temps en temps certains me demandent si je vais bien ou encore se "desesperent" de savoir si un jour je leur presenterai un copain.Ray Steam a écrit :![]()
Non seulement je trouve que ton histoire est intéressante (sinon, on ne te répondrait pas), mais je m'y retrouve dans certains aspects. En plus tu dis beaucoup de choses ... Tu dis que l'on te trouve beau, gentil, doux dixit tes amis, collègues, famille. Donc, tu en as, des amis ... Pourraient-ils servir de point de départ à une vie sociale plus riche ?
Tu dis que tu ne t'ouvres pas, un peu comme si tu jouais éternellement le rôle d'un "bon garçon" : doux, gentil, jamais un mot plus haut que l'autre. Mais tu es préoccupé ... C'est épuisant, tu sais, de jouer sans cesse le rôle du bon garçon, c'est crevant, même ... Quand on joue la comédie toute la journée, le soir on ne pense plus qu'à aller se coucher. Il est plus reposant d'être soi-même, même si pour y arriver, il faut comme tu dis "se faire violence".
Enfin tu parles d'une blessure intérieure qui ne se refermera jamais. Est-ce que c'est elle qui t'empêche de vivre ?
J'en ai eu une également, il y a près de neuf ans. J'ai cru aussi qu'elle ne se refermerait jamais. Mais j'en ai parlé. Longtemps. J'ai saoulé tous mes amis avec cette histoire, en ai parlé à une psy, et même sur ce forum. La blessure s'est refermée, elle s'est cicatrisée.
La parole est libératrice.
Apres cette blessure non je ne suis pas convaincue qu'elle puisse se refermer car c'est irreversible ce qui c'est passe. Mais ca ne m'empeche pas de vivre.
Chouberley=> quand il m'arrive d'etre en presence de quelqun, non je n'ai pas l'impression de m'ennuyer. Pourquoi je ne sais pas, surement la sensation que l'on s'interesse a moi.