A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay ?
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Spectre-de-Mars
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Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
Xena...et chez les mecs il doit y en avoir d'autres, enfin je sais pas mais de loin sans examen approfondi ça me paraît déjà être un truc éculé.
Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
Tout à fait d'accord, avec les précédents, c'est aussi ce que je soulignais en préconisant de ne pas tomber en tout cas excessivement,
dans le même travers (vengeance, hégémonie, etc) que certains qui en leur temps, ont visé la prééminence d'un camp au profit d'un autre... c'est humain, animal et fort tentant, c'est vrai, et c'est valable aussi bien pour toutes les minorités homme/femme, humain/nature, indigène/étranger, riche/pauvre, jeune/vieux, enfant/adulte, athée/croyant etc... ça rejoint une autre conversation, mettant l'accent sur la distinction à faire peut-être entre opposition et complémentarité... Nous sommes à l'image de notre planète quand les plaques tectoniques se heurtent ça fait beaucoup de bruit et de dégats mais ça redessine le paysage pour longtemps avec toutes les conséquences pas "que mauvaises" heureusement, dont nous devons savoir tirer partie individuellement comme collectivement en ne fermant pas la porte trop longtemps ou à tout.
L'adaptation à notre environnement nous rend toujours plus, et tous... "super et rot"* !
*Bruit désagréable provenant de l'intérieur d'un être ou d'une chose...
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Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
J'ai pas lu les dernières interventions, mais je repensais à ma remarque et à la réponse de Kefka ...
Est ce qu'on doit considérer la bédé (qui coure sur des années de publications, chapitre après chapitre, auteurs après auteurs) comme ne devant être considérée comme "authentique" UNIQUEMENT en se basant sur les premiers épisodes de la première saison des années 40/50, ou est-ce qu'au final, on peut considérer que toutes les saisons sont des authentiques saisons Batman ?
Et si on choisit de dire que seul le début est authentique, on s'arrête où et sur quels critères ?
Ne peux/doit on pas considérer l’œuvre dans son évolution, y compris en légitimant ce que l'équipe actuelle fait, m^me si cela diffère de ce qui se passait dans le premier jet, parce que l'esprit d'une série est séculier ?
Est ce qu'on doit considérer la bédé (qui coure sur des années de publications, chapitre après chapitre, auteurs après auteurs) comme ne devant être considérée comme "authentique" UNIQUEMENT en se basant sur les premiers épisodes de la première saison des années 40/50, ou est-ce qu'au final, on peut considérer que toutes les saisons sont des authentiques saisons Batman ?
Et si on choisit de dire que seul le début est authentique, on s'arrête où et sur quels critères ?
Ne peux/doit on pas considérer l’œuvre dans son évolution, y compris en légitimant ce que l'équipe actuelle fait, m^me si cela diffère de ce qui se passait dans le premier jet, parce que l'esprit d'une série est séculier ?
Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
La question de l'authenticité originelle concernant un comics ne se pose qu'assez peu, voire pas du tout, à cause de plusieurs raisons.
De une, d'un point de vue narratif, sous le terme générique des X-Men, de Green Lantern, de Robin ou que sais-je ne se cache pas uniquement une seule et même personne mais plusieurs individus qui passent leur temps à mourir, à être ressuscités, à être envoyés dans des dimensions parallèles, à vieillir et à se trouver des remplaçants (pour exemple, Batman, c'est au moins 3 personnes : Bruce Wayne, Jean-Paul Valley et Terry MacGinnis). La question de la fidélité à l'original ne se pose pas, tant que le comics est validé par sa maison d'édition. Les comics suivent l'air du temps et évoluent selon lui.
De deux, le domaine même du comics fait évoluer ses codes et connait ses périodes "artistiques". Pour exemple, le Batman des années 40 n'a rien à voir avec le Batman des années 60/70, mais a des affinités avec le Batman des années 80/90. Le Batman originel n'avait aucun remords et regrets à tuer des innocents ou à massacrer ses ennemis (la version pulp du comics). Cette phase se termine dès les années 40, pour laisser la place à un Batman plus kitsch pendant les années 50/70 (en cela profondément marqué par la série ridicule des années 60). Il faut attendre la fin des années 70 et la vague "grim and gritty" des comics pour qu'on ait le Batman moderne que l'on connait tous et qui est assez bien retransmis dans les films (en fait, il faut attendre le reboot de Frank Miller dans The dark knight returns, écrit en 86, pour voir s'opérer véritablement cette transformation).
Il y a néanmoins des codes à respecter, parce qu'il faut pouvoir identifier les personnages : Double-Face ne pourra pas faire autrement que d'avoir une moitié de visage ravagée ; le Pingouin sera toujours Oswald van Cobblepot et le Joker aura toujours le visage blanc, les cheveux verts et les lèvres rouge sang. Cela n'empêche pas pourtant de proposer de nouvelles pistes pour expliquer les personnages, tout en restant dans le ton général de la série (et de fait, pour un personnage comme le Joker, il n'est jamais présenté de la même manière dans les films mais reste à chaque fois fidèle à l'original ; ou encore le Double-Face de Frank Miller). Le problème vient quand les personnages n'ont plus leurs signes distinctifs, à l'instar de Bane et de son sérum dans le nouveau film. Après, décider que Sélina Kyle soit lesbienne (mais je n'ai pas encore vu le film, donc c'est peut-être une interprétation de RexMacedoniae) reste une grande divergence par rapport au personnage tel qu'il a été créé et tel qu'il est encore aujourd'hui. Les films font l'interprétation des comics, mais c'est aussi pour ça que certains films sont désespérément mauvais (les Batman de Schumacher) parce qu'ils s'éloignent violemment de ce que sont les personnages dans le comics.
Au final, il est hors de question de légitimer tout ce qu'une équipe fait d'un super-héros parce que certaines interprétations sont bancales et démontrent les partis pris intenables vis-à-vis de l'histoire du héros en lui-même. Le rapport à l'orignal ne se pose pas, mais il n'est pas non plus question de violer les personnages parce que ça ne convient pas à l'idée qu'on aimerait s'en faire. Il y a effectivement un esprit non séculier des comics (que serait un Superman ne provenant pas de Krypton ?), des choses indépassables et inchangeables, mais l'évolution même des comics donne une assez grande marge de manoeuvre pour constamment ré-inventer les personnages, du moment que cela ne les éloigne jamais trop de leur modèle original parce que c'est justement ce dernier qui permet de les identifier et donc de les rattacher à un contenu historique, psychologique et individuel propre.
De une, d'un point de vue narratif, sous le terme générique des X-Men, de Green Lantern, de Robin ou que sais-je ne se cache pas uniquement une seule et même personne mais plusieurs individus qui passent leur temps à mourir, à être ressuscités, à être envoyés dans des dimensions parallèles, à vieillir et à se trouver des remplaçants (pour exemple, Batman, c'est au moins 3 personnes : Bruce Wayne, Jean-Paul Valley et Terry MacGinnis). La question de la fidélité à l'original ne se pose pas, tant que le comics est validé par sa maison d'édition. Les comics suivent l'air du temps et évoluent selon lui.
De deux, le domaine même du comics fait évoluer ses codes et connait ses périodes "artistiques". Pour exemple, le Batman des années 40 n'a rien à voir avec le Batman des années 60/70, mais a des affinités avec le Batman des années 80/90. Le Batman originel n'avait aucun remords et regrets à tuer des innocents ou à massacrer ses ennemis (la version pulp du comics). Cette phase se termine dès les années 40, pour laisser la place à un Batman plus kitsch pendant les années 50/70 (en cela profondément marqué par la série ridicule des années 60). Il faut attendre la fin des années 70 et la vague "grim and gritty" des comics pour qu'on ait le Batman moderne que l'on connait tous et qui est assez bien retransmis dans les films (en fait, il faut attendre le reboot de Frank Miller dans The dark knight returns, écrit en 86, pour voir s'opérer véritablement cette transformation).
Il y a néanmoins des codes à respecter, parce qu'il faut pouvoir identifier les personnages : Double-Face ne pourra pas faire autrement que d'avoir une moitié de visage ravagée ; le Pingouin sera toujours Oswald van Cobblepot et le Joker aura toujours le visage blanc, les cheveux verts et les lèvres rouge sang. Cela n'empêche pas pourtant de proposer de nouvelles pistes pour expliquer les personnages, tout en restant dans le ton général de la série (et de fait, pour un personnage comme le Joker, il n'est jamais présenté de la même manière dans les films mais reste à chaque fois fidèle à l'original ; ou encore le Double-Face de Frank Miller). Le problème vient quand les personnages n'ont plus leurs signes distinctifs, à l'instar de Bane et de son sérum dans le nouveau film. Après, décider que Sélina Kyle soit lesbienne (mais je n'ai pas encore vu le film, donc c'est peut-être une interprétation de RexMacedoniae) reste une grande divergence par rapport au personnage tel qu'il a été créé et tel qu'il est encore aujourd'hui. Les films font l'interprétation des comics, mais c'est aussi pour ça que certains films sont désespérément mauvais (les Batman de Schumacher) parce qu'ils s'éloignent violemment de ce que sont les personnages dans le comics.
Au final, il est hors de question de légitimer tout ce qu'une équipe fait d'un super-héros parce que certaines interprétations sont bancales et démontrent les partis pris intenables vis-à-vis de l'histoire du héros en lui-même. Le rapport à l'orignal ne se pose pas, mais il n'est pas non plus question de violer les personnages parce que ça ne convient pas à l'idée qu'on aimerait s'en faire. Il y a effectivement un esprit non séculier des comics (que serait un Superman ne provenant pas de Krypton ?), des choses indépassables et inchangeables, mais l'évolution même des comics donne une assez grande marge de manoeuvre pour constamment ré-inventer les personnages, du moment que cela ne les éloigne jamais trop de leur modèle original parce que c'est justement ce dernier qui permet de les identifier et donc de les rattacher à un contenu historique, psychologique et individuel propre.
Dernière modification par Kefka le mer. août 01, 2012 1:07 pm, modifié 1 fois.
Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
Et bien pour ma part j'ai vu le film, et je trouve que cette scène n'est pas si claire que ça... Certes en la voyant on se dit "tiens, elles ont l'air d'être plus que des bonnes copines", mais elles se contentent juste de s'enlacer avec tendresse comme deux amies très proches pourraient aussi bien le faire... Alors que Batman, elle l'embrasse très clairement, lui !RexMacedoniae a écrit :On aperçoit une brève scène sans équivoque dans le dernier Batman, entre catwoman et sa copine !
Donc s'ils voulaient vraiment faire du "sans équivoque", pour moi c'est raté !
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Spectre-de-Mars
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Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
Perso je n'ai pas du tout tilté sur cette scène mais alors là pas du tout... 
Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
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Spectre-de-Mars
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- Inscription : ven. juil. 27, 2012 7:18 am
Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
Oui...c'est bien ce qu'il me semblait avoir compris aussi.
J'ai aussi trouvé que c'était un rôle très bien interprêté : Anne Hathaway m'a agréablement surpris!
J'ai aussi trouvé que c'était un rôle très bien interprêté : Anne Hathaway m'a agréablement surpris!
Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
Je plussoie concernant la prestation de Anne Hathaway (une vraie pro qui à le respect de son public, elle se donne à fond...) mais si on envisage de comparer le personnage de la vraie Sélina, voire de Holly, ça se complique, et je lui trouve alors un zeste de classe en trop... c'est une fille qui sort d'un centre de détention juvénile et qui se trouve piégée dans un mariage forcée à 18 ans, tout de même de l'oublions pas... ensuite faut voir, selon les époques et adaptations elle oscille entre riche écologiste fana de félins, secrétaire génante éliminée par son patron resuscitée par Basteth à la tête des chats de rues mais amnésique, prostituée assassinée par son proxénète, elle épouse même Batman dans la version de 1955, etc. Donc c'est assez normal finalement que les avis divergent... soit on juge dans le détail, la précision, soit on prend le global...et on savoure tel que ? 
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CindyRella
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- Inscription : jeu. août 02, 2012 11:40 am
Re: A quand un film où le super-héros serait ouvertement gay
Sinon, peut-être que vous l'avez déjà dis, mais Marvel a un super-héro gay 
Marvel prépare un mariage gay
Véga
Marvel prépare un mariage gay
Véga