Je n'avait pas prévu d'écrire tous cela en m'inscrivant mais je passais mon temps à lire les sujets dans la section "CO" et "famille et entourage" notamment pour trouver des points de comparaisons, ainsi je pense que mon récit pourrait être utile à d'autres ... Et si ce n'est pas le cas, à moi.
Dans ce post je parlerait de mon parcours personnel depuis le collège à aujourd'hui en passant par les quelques CO que j'ai eu l'occasion de faire même si pour la majorité d'entre eux c'était "sans danger".
J'ai toujours été très différent des autres garçons, mais à aucun moment je n'aurait pensé consciemment que cela atteindrait de telles proportions. Ma scolarité à l'école primaire était paisible, j'incarnai un gamin insouciant, des rêves pleins la tête.
Mais le temps passe et je poussais finalement les portes du collège, je n'ai jamais été très populaire, au primaire je n'avais que deux amies que j'ai perdu de vue dès l'entrée au 6e.
Les choses se sont compliqués en 5e, poussés par leurs hormones en ébullition, les autres garçons se vantaient de leurs hypothétiques ébats sexuels, je trouvais cela sordide et malsain par conséquent lorsqu'ils me demandaient où j'en était je les envoyait paître.
J'ignore si c'était parce que j'était plutôt "faiblichon" ou parce que je ne courrait pas après les filles mais j'ai très vite été étiqueté en tant que P* comme ils disent.
A l'époque je me voyait encore hétérosexuel (même si avec du recul je sais que je ne l'était pas) je prenait donc la peine de leur répondre sans trop de problème.
Mais c'est après que tout se gâte, au fil des mois je me rend compte que "quelque chose cloche", c'est alors que les insultes qui n'ont jamais cessée prennent un tout autre sens, pour moi ce n'était plus une simple provocation mais presque "un châtiment mérité".
Durant cette période j'était très croyant (mais pas pratiquant, simplement parce que mes parents ne le sont pas) ainsi je m'en remis à dieu pour "me remettre sur le droit chemin" comme je disais à l'époque, j'ai prié quotidiennement durant plusieurs mois mais cela n'eu évidement aucun résultat et je ne comprenais pas pourquoi, après dieu déteste se que je suis mais il est miséricordieux ainsi il ne pouvais me refuser cela.
Devant l'absence de résultat je me suis mît à éprouver de la haine envers lui, j'avait l'impression d'être son jouet qu'il cassait dans le but de se divertir puis j'ai finalement nié son existence pour devenir l'athéiste que je suis aujourd'hui.
Mes 14-15 ans furent chaotiques, non seulement je ne m'acceptais pas du tout mais mes chers camarades de classes n'arrangeait pas les choses si bien que j'ai commencé à prendre quotidiennement du sédatif PC accompagné occasionnellement d'atarax jusqu'à mes 20 ans.
Le passage au lycée était fort heureusement moins pénible, certe il y eu quelques insultes par ci par là mais pour une raison que j'ignore encore un garçon de la classe prenait ma défense et comme ce dernier était respecté les autres ont donc trouvé une autre cible (oui malheureusement il n'y avait pas que moi dans la classe qui ne rentrait pas dans le moule de l'hétérosexualité). Toutefois tout n'était pas si beau, je suis tombé amoureux de lui malgré que son hétérosexualité ne faisait aucun doute mais bon je n'ai jamais chercher à le changer, d'autant plus que je me suis interdit toute vie sentimentale.
Cela m'a malgré tout permis d'être un peut plus à l'aise avec moi même car même si ça peut vous paraître absurde je ne savait pas qu'un homme pouvais être AMOUREUX (j'insiste sur le fait que je parle ici de sentiments) d'un autre homme, cette part de moi même m'a donc semblé plus "acceptable". J'ai arrêté le lycée prématurément simplement parle que j'ai choisis une mauvaise orientation (professionnelle) et c'est à ce moment là que tout a commencé à se compliquer.
Je passais mes journée devant l'ordinateur en jouant à un jeux en ligne (à savoir wow) dans lequel j'ai fait la connaissance de deux personnes, un garçon et une fille plus âgés que moi et tout deux hétérosexuel, nous avons joué ensemble durant plusieurs années et avons donc tissé des liens au fur et à mesure du temps, si bien qu'au bout d'un moment on se retrouvais hors du jeux pour des échanges virtuels (sur MSN notamment) et le garçon que j'appellerais "W" me posa un jour la question que je redoutais tant "tu es G** ou bi?" J'ai longuement hésité avant de lui répondre, il faut savoir que durant ma scolarité les insultes venaient exclusivement des garçons par conséquent je me méfie d'eux et les considère comme hostile par défaut.
Étant donné que nous ne nous connaissions uniquement virtuellement j'avait toujours la possibilité de "replonger dans l'anonymat" au cas ou les choses tournèrent mal.
Je lui ai donc dit la vérité attendant sa réaction avec beaucoup d'appréhension (je tremblais devant l'écran) et il eu un comportement bienveillant qui perdure encore aujourd'hui, je pense pouvoir dire que ça question à changé ma vie, car c'est grâce à ce premier CO que j'ai trouvé la force de faire les autres et de pouvoir me dire que finalement je pourrait peut être avoir une vie agréable malgré tout.
En ce qui concerne la fille qui j'appellerais "S" elle savait depuis un moment que je ne m'intéressais pas aux dames, j'ai tenté un soir de lui faire un CO mais j'avait beaucoup de mal à aborder le sujet elle a donc décidé de "m'aider" en abordant également le sujet mais j'ai prit peur et dévié la discussion. Ce n'est que plusieurs semaines plus tard que j'ai eu la force de lui dire au détour d'une discussion alors que ce n'était pas prévu (j'appel ça un CO sauvage).
Aujourd'hui encore je suis en contact avec W et S et j'espère que ça durera encore longtemps, je leur doit énormément, ils sont toujours disponible quand j'ai besoin de parler, avec eux je me sent en sécurité, c'est grâce a eux que j'ai prit conscience que l'hétérosexualité n'était pas nécessairement "hostile".
Depuis environ deux ans (depuis que je consulte ce forum d'ailleurs) je suis en dépression, je pense que c'est du au fait que j'ai réalisé que je suis passé à côté de ma vie et je ne voit aucun moyen de profiter de cette dernière.
J'ai fait ce que j'appellerais une "fausse tentative de suicide" le but n'était pas de me tuer mais de faire bouger les choses, que se soit en bien ou en mal cela m'importais peut, je voulais qu'il se passe quelque chose. J'ai donc avalé une boîte de somnifère sachant pertinemment que cela ne me tuerait pas (mais c'est pas une raison pour suivre mon exemple !) et c'est depuis cette époque (un peut plus d'un an) que je consulte un psychiatre et une psychologue qui m'aident à être plus à l'aise avec moi même, W et S disent qu'ils voient de nettes progrès dans ma façon d'être, moi évidement je ne remarque rien mais je pense qu'ils ont raison, notamment parce que j'ose faire des choses qui avant me paraissais inimaginable (comme m'inscrire ici).
Mon dernier CO en date est également celui qui m'a demandé le plus d'effort, il s'agit du CO à ma sœur, je suis très proche d'elle (contrairement à mes frères que je ne voit jamais) et elle m'a fait l'honneur de me demander d'être le parrain de son enfant, toutefois je voulait qu'elle me choisisse en toute connaissance de cause je me suis donc vu dans l'obligation de lui faire un CO. Je lui ai dit par SMS que j'avait quelque chose de très important à lui dire et que je préférerait la voir sans son enfant (discuter de cela devant lui m'aurait mît d'autant plus mal à l'aise même s'il n'était pas en âge de comprendre quoi que se soit).
Devant le ton "dramatique" de mon message elle a cru que j'allais lui faire une annonce nettement plus grave ainsi quand je lui ai dit "je ne suis pas hétéro" elle était soulager (et également surprise, elle ne s'y attendait pas) malheureusement les CO ne me réussissent pas et comme ce fut le cas pour W S ainsi que mon psychiatre et ma psychologue j'ai fondu en larmes n'ayant ainsi pas la capacité de réciter le beau discours que j'avait préparé.
Le résultat reste malgré tout positif, elle avait toujours envie que je soit le parrain et cela n'a pas eu d'impact négatif sur notre relation même si comme je le redoutait on ne parle presque jamais du sujet ce qui est tout de même frustrant.
C'est là que s'arrête ce long message et si vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout je vous recommande chaudement d'aller voir un ophtalmologiste en urgence !
Mon Coming-in, mes CO, ma vie, mes peines
Re: Mon Coming-in, mes CO, ma vie, mes peines
Bon, si on prend un peu de recul, ça n'a pas l'air d'être si dramatique aujourd'hui, tout ça. Trois CO, trois réussites, c'est déjà une belle performance.
Ça veut dire que tu as eu le courage de le faire et que ton entourage est bienveillant. Tu as commencé à prendre les choses en main (en voyant un psy, en t'inscrivant ici, en parlant à ta sœur), ça ne peut qu'aller en s'améliorant, je pense.
Je comprends ta frustration du fait que ta sœur ne te parle pas de ton homosexualité. Mais en fait, pour beaucoup d'hétéro (ceux qui n'ont pas de problème avec l'homosexualité), c'est un non-sujet : puisque ça ne les dérange pas du tout et qu'ils acceptent pleinement l'homosexualité de leurs proches, il ne leur vient pas à l'idée que ça puisse être (ou avoir été) un sujet difficile pour le proche en question (tout comme en tant que blanc non-raciste tu n'as pas idée de ce que traverse et subit quelqu'un d'une autre couleur de peau, et l'idée d'aborder le sujet avec lui ne surgit pas comme une nécessité évidente).
Dernière chose : à 21 ans, tu n'es pas "passé à côté de ta vie". Il y a eu un retard à l'allumage, peut-être, mais ce n'est pas une fatalité et tu as encore un bon nombre d'années devant toi pour faire de nouvelles expériences et trouver la voie qui te convient. Rien n'est perdu. Continue de t'ouvrir et de travailler sur ton acceptation, et il te sera beaucoup plus facile de rencontrer des gens et de profiter de la vie.
Bienvenue dans le coin.

Je comprends ta frustration du fait que ta sœur ne te parle pas de ton homosexualité. Mais en fait, pour beaucoup d'hétéro (ceux qui n'ont pas de problème avec l'homosexualité), c'est un non-sujet : puisque ça ne les dérange pas du tout et qu'ils acceptent pleinement l'homosexualité de leurs proches, il ne leur vient pas à l'idée que ça puisse être (ou avoir été) un sujet difficile pour le proche en question (tout comme en tant que blanc non-raciste tu n'as pas idée de ce que traverse et subit quelqu'un d'une autre couleur de peau, et l'idée d'aborder le sujet avec lui ne surgit pas comme une nécessité évidente).
Dernière chose : à 21 ans, tu n'es pas "passé à côté de ta vie". Il y a eu un retard à l'allumage, peut-être, mais ce n'est pas une fatalité et tu as encore un bon nombre d'années devant toi pour faire de nouvelles expériences et trouver la voie qui te convient. Rien n'est perdu. Continue de t'ouvrir et de travailler sur ton acceptation, et il te sera beaucoup plus facile de rencontrer des gens et de profiter de la vie.
Bienvenue dans le coin.

Re: Mon Coming-in, mes CO, ma vie, mes peines
Hello,
Je ne peux qu'appuyer les propos de Nomade, c'est un homme avisé.
21 ans, ce n'est pas du tout la fin de la vie, c'est le début de tes plus belles années. Tout ce qui te reste à vivre est énorme ! le collège, le lycée, ça peut être sympa (ou pas du tout, perso ce fut un calvaire) mais après, c'est encore mieux. Parce que l'adolescence c'est finit, que les gens deviennent plus matures, qu'ils commencent à comprendre (pas tous mais davantage) que la vie ce n'est pas qu'un seul et unique modèle... Bref, ta vie est vraiment devant toi et, rassure-toi, tu n'es certainement pas passé à côté de grand chose ! Nous sommes nombreux, sur ce forum, à n'avoir compris / assumé notre homosexualité (ou bisexualité) qu'après nos 20 ans. Et même encore plus tard pour certain.
Quant à tes CO, ceux que tu vas considérer comme sauvage ou raté... A moins d'être super maître de soi, ce qui est plutôt rare quand on parle de quelque chose de perso, c'est très "compliqué" de faire le CO dont on rêvait. C'est sur que c'est frustrant ce sentiment de louper son CO, surtout à des proches. Mais l'essentiel, c'est de le faire (bon et accessoirement de ne pas être rejeté, ce qui n'est pas ton cas).
J'ai donc envie de dire que tu es sur de supers rails ! Tout ce que tu nous racontes, même si je comprends très bien que tu souffres encore de tes années collège / lycée est très positif. Tu as encore besoin de te constuire, mais tu as l'air vraiment en bonne voie. Et nous, si on peut t'aider, on le fera
Je ne peux qu'appuyer les propos de Nomade, c'est un homme avisé.
21 ans, ce n'est pas du tout la fin de la vie, c'est le début de tes plus belles années. Tout ce qui te reste à vivre est énorme ! le collège, le lycée, ça peut être sympa (ou pas du tout, perso ce fut un calvaire) mais après, c'est encore mieux. Parce que l'adolescence c'est finit, que les gens deviennent plus matures, qu'ils commencent à comprendre (pas tous mais davantage) que la vie ce n'est pas qu'un seul et unique modèle... Bref, ta vie est vraiment devant toi et, rassure-toi, tu n'es certainement pas passé à côté de grand chose ! Nous sommes nombreux, sur ce forum, à n'avoir compris / assumé notre homosexualité (ou bisexualité) qu'après nos 20 ans. Et même encore plus tard pour certain.
Quant à tes CO, ceux que tu vas considérer comme sauvage ou raté... A moins d'être super maître de soi, ce qui est plutôt rare quand on parle de quelque chose de perso, c'est très "compliqué" de faire le CO dont on rêvait. C'est sur que c'est frustrant ce sentiment de louper son CO, surtout à des proches. Mais l'essentiel, c'est de le faire (bon et accessoirement de ne pas être rejeté, ce qui n'est pas ton cas).
J'ai donc envie de dire que tu es sur de supers rails ! Tout ce que tu nous racontes, même si je comprends très bien que tu souffres encore de tes années collège / lycée est très positif. Tu as encore besoin de te constuire, mais tu as l'air vraiment en bonne voie. Et nous, si on peut t'aider, on le fera

Re: Mon Coming-in, mes CO, ma vie, mes peines
Hi!
J'ai lu et relu ton message ! Et je ne peux que me joindre aux deux commentaires précédents.
Au fil de ton message, on voit bien ton cheminement, et que tu t'accepte de mieux en mieux. Alors, oui, tu t'acceptes à 21 ans, mais tu est loin d être le seul!
Je voudrais aussi te dire qu'on a du temps devant nous, pour profiter (pour rattraper notre retard?). Mon parcours est similaire au tiens (pas autant de prière, pas de jeux en ligne... Mais un cheminement similaire). J'ai compris que j'étais gay (mot que j'utilise sans soucis mtn) à 21 ans, et je n'avais pas du tout confiance en moi. 2 ans plus tard, je suis aujourd'hui en échange Erasmus et une grande partie des étudiants savent que je préfère les mecs.
(bon c'est plus facile à 2 000 km de chez soi)
Alors, n'ait crainte, on la déjà dit mais tu es sur la bonne voie.
J'ai lu et relu ton message ! Et je ne peux que me joindre aux deux commentaires précédents.
Au fil de ton message, on voit bien ton cheminement, et que tu t'accepte de mieux en mieux. Alors, oui, tu t'acceptes à 21 ans, mais tu est loin d être le seul!
Je voudrais aussi te dire qu'on a du temps devant nous, pour profiter (pour rattraper notre retard?). Mon parcours est similaire au tiens (pas autant de prière, pas de jeux en ligne... Mais un cheminement similaire). J'ai compris que j'étais gay (mot que j'utilise sans soucis mtn) à 21 ans, et je n'avais pas du tout confiance en moi. 2 ans plus tard, je suis aujourd'hui en échange Erasmus et une grande partie des étudiants savent que je préfère les mecs.

Alors, n'ait crainte, on la déjà dit mais tu es sur la bonne voie.
Re: Mon Coming-in, mes CO, ma vie, mes peines
Il est vrais que mes CO même s'ils sont relativement peut nombreux sont une réussite, d'ailleurs cela m'a permis d'être plus "proche" de W et S, sans doute parce qu'avant de savoir se qu'ils en pensaient j'imposais une "distance de sécurité".
Pour ce qui est de ma sœur nous étions déjà assez proche avant cela donc dur de dire si ça nous a rapprocher, en tout cas comme je vous l'ai déjà indiqué ça ne nous a pas éloigné et elle a d'ailleurs changé d'avis au fur et à mesure au sujet de l'adoption pour tous les couples (au début elle craignait les moqueries à l'école mais maintenant elle part du principe qu'il suffit qu'il ai les oreilles décollée pour être montré du doigt).
En ce qui concerne la vision que j'ai de ma vie en fait je vient de réaliser que je la compare avec celle des hétérosexuel, dans mes connaissance il n'y a aucun modèle LGBT auquel me référer.
Ce qui me fait penser que je suis passé à côté de ma vie en fait c'est que je n'ai aucun amis que je voit physiquement de façon régulière (il n'y a que W et S, l'un des deux habite en suisse et l'autre à un emploi du temps surbooké donc on se voit une fois tous les 6 mois environ), malgré ma timidité (que ma psy qualifie de phobie sociale) j'aimerais faire des sorties entre amis "comme tout le monde". Je suis de plus sans activités professionnelle (je sais pas dans quelle branche m'orienter mais bon j'vais peut être entrer dans une formation CPP en janvier) et je n'ai jamais eu aucune vie sentimentale.
D'ailleurs je ne pense pas pouvoir dire que je m'assume car aujourd'hui encore me mettre en couple me paraît impossible.
Pour ce qui est de ma sœur nous étions déjà assez proche avant cela donc dur de dire si ça nous a rapprocher, en tout cas comme je vous l'ai déjà indiqué ça ne nous a pas éloigné et elle a d'ailleurs changé d'avis au fur et à mesure au sujet de l'adoption pour tous les couples (au début elle craignait les moqueries à l'école mais maintenant elle part du principe qu'il suffit qu'il ai les oreilles décollée pour être montré du doigt).
En ce qui concerne la vision que j'ai de ma vie en fait je vient de réaliser que je la compare avec celle des hétérosexuel, dans mes connaissance il n'y a aucun modèle LGBT auquel me référer.
Ce qui me fait penser que je suis passé à côté de ma vie en fait c'est que je n'ai aucun amis que je voit physiquement de façon régulière (il n'y a que W et S, l'un des deux habite en suisse et l'autre à un emploi du temps surbooké donc on se voit une fois tous les 6 mois environ), malgré ma timidité (que ma psy qualifie de phobie sociale) j'aimerais faire des sorties entre amis "comme tout le monde". Je suis de plus sans activités professionnelle (je sais pas dans quelle branche m'orienter mais bon j'vais peut être entrer dans une formation CPP en janvier) et je n'ai jamais eu aucune vie sentimentale.
D'ailleurs je ne pense pas pouvoir dire que je m'assume car aujourd'hui encore me mettre en couple me paraît impossible.
Re: Mon Coming-in, mes CO, ma vie, mes peines
Je viens de lire ton témoignage.. C'est touchant et très positif..
Même si les moqueries du collège sont encore douloureuses..
Tu dis "me mettre en couple impossible" pourquoi ça ? Le regard des autres ? Ne pas savoir comment gérer cette nouvelle "étape" ?
Et pour ta sœur cela peut être frustrant de ne pas en discuter.. Peut être quelle n'arrive pas à aborder le sujet .. Elle doit bien sentir que c'est un sujet sensible pour toi...
Si elle t'accepte et que rien à changer de son côté contente toi de ça
Même si les moqueries du collège sont encore douloureuses..
Tu dis "me mettre en couple impossible" pourquoi ça ? Le regard des autres ? Ne pas savoir comment gérer cette nouvelle "étape" ?
Et pour ta sœur cela peut être frustrant de ne pas en discuter.. Peut être quelle n'arrive pas à aborder le sujet .. Elle doit bien sentir que c'est un sujet sensible pour toi...
Si elle t'accepte et que rien à changer de son côté contente toi de ça

Re: Mon Coming-in, mes CO, ma vie, mes peines
Je vais dans le même sens que les autres, et juste pour te rassurer : j'ai compris que j'étais homo à 40 ans, alors pour le plan "j'ai raté ma vie à 21 ans", laisse tomber ! Tu as de la marge !!! 
